Budget européen 2021-2027 : payer plus pour toucher moins …. Et 100 milliards pour installer les migrants

Philippe Olivier

Tribune libre

03 mai 2018

Tribune de Philippe Olivier, Conseiller Spécial de Marine Le Pen

La Commission a fait connaître son projet de budget pour la période 2021-2027, un budget que les commissaires voudraient adopter à la hâte avant les élections européennes, comme s’ils avaient d’ores et déjà la peur d’être renversés par le suffrage universel.

Ce projet d’un européiste échevelé présente un budget perdant-perdant :

Perdant pour l’Europe avec une augmentation du budget de 200 milliards et donc un relèvement considérable des contributions des états , pour nourrir, encore et encore, la bête technocratique ; c’est aussi davantage de coercition et d’autoritarisme avec les sanctions financières contre les Etats qui osent défier les injonctions des commissaires (Pologne, Hongrie, Malte, Roumanie..) ; c’est enfin la consécration d’une défense européenne ouvertement soumise à l’Otan qui préfigure un projet de disparition des armées nationales engagées, en France, par la Loi de Programmation Militaire (LPM) d’Emmanuel Macron.

Perdant pour la France avec un relèvement de sa contribution financière aggravée par la baisse des crédits affectés à l’agriculture, ce qui signifie une baisse de 5% des restitutions à nos agriculteurs. Combien de suicides d’agriculteurs français derrière cette mesure irresponsable ?

Ce budget scelle enfin le financement accéléré de la submersion de l’Europe avec le détournement du fonds social européen (FDS) de 100 milliards d’euros au profit de l’installation des migrants.

Pour les Européens comme pour les Français, l’UE n’est plus une entité lointaine, arrogante et grise qui se perd dans ses visions impériales. Ses décisions ont un impact sur la vie quotidienne de chacun d’entre nous, sur chacun de nos pays.

A Nice, ce 1 er mai, les partis nationaux ont sonné la charge pour la grande bataille qui s’annonce.

En 2019, il est impératif que les peuples européens soient au rendez-vous de l’insurrection électorale.

Philippe Olivier

Tribune libre

03 mai 2018

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