Depuis toujours, notre région Occitanie a été façonnée par l’agriculture. Sa culture, ses paysages, ses traditions et son économie ont un lien direct avec le monde agricole, qui fait vivre notre ruralité. Pourtant, cet équilibre est gravement menacé par une avalanche de normes, une explosion des prix de l’énergie, des lourdeurs administratives, une concurrence internationale déloyale, et plus grave encore, par le mépris constant de nos élites politiques de droite comme de gauche, représentées depuis sept ans par Emmanuel Macron.
La sincérité et le courage sont des vertus particulièrement rares en politique. C’est ce qui explique pourquoi depuis plusieurs décennies, les annonces faites aux agriculteurs, n'ont jusqu’ici jamais été suivies d'effets. Je l'écris avec gravité : on ne résoudra pas demain les problèmes de l’agriculture française avec ceux qui les ont créés hier.
Depuis des années, aux foires agricoles, sur les marchés de producteurs ou en visite sur des exploitations, j’ai toujours eu à cœur d’entendre, de comprendre et de défendre les revendications légitimes de ces femmes et de ces hommes qui s’engagent par vocation pour nourrir la Nation. Désormais, dans le cadre de mon mandat de député européen et dans les limites des pouvoirs accordés à l’opposition, avec mes collègues du Rassemblement National, nous nous battons sans relâche contre toutes les attaques de l’Union européenne à l’égard de l’agriculture française. Dans la bataille contre le Mercosur, nous sommes en première ligne pour mettre en échec cet accord qui ouvrirait la porte à l'importation massive de produits agricoles issus d'une agriculture bien moins vertueuse que la nôtre et qui mettrait en péril des milliers d'emplois ruraux.
Aux côtés de Jordan Bardella et de Marine Le Pen, nous sommes aussi force de propositions : une fiscalité raisonnable et stable sur le gazole non routier, un moratoire sur les accords de libre-échange, une pause réglementaire immédiate, une exonération des droits de succession sur les transmissions d'exploitations agricoles, une instauration de clauses miroirs dans les traités commerciaux, ainsi qu'une grande politique de patriotisme économique.
À tous les agriculteurs d’Occitanie, je veux assurer de notre soutien et de notre détermination, afin de faire entendre leur voix au Parlement européen. Plus que jamais, nous sommes à vos côtés. Vous n’êtes plus seuls.