Edito de Steeve Briois (16.05.14), Secrétaire Général du Front National
Les sondages prédisent une arrivée du Front National en tête des élections européennes dimanche 25 mai. Il ne faut cependant pas négliger nos efforts et continuer à mobiliser, inciter nos compatriotes à aller voter. Non seulement parce qu’à se croire trop vite victorieux, on peut oublier d’aller au combat, mais aussi parce que chaque jour, les faits l’exigent, et plus particulièrement en matière économique et sociale.
Nos expériences dans les municipalités nous confrontent déjà à la soumission des règles des marchés publics au dogme ultralibéral de l’Union Européenne qui ne protège pas les entreprises locales et nationales de la concurrence d’entreprises européennes.
L’affaire Alstom et la question de l’immixtion dans nos secteurs stratégiques d’investisseurs étrangers a permis de mettre en lumière les limites que nous pose l’Union Européenne et l’hypocrisie de l’écrasante majorité de la classe politique française.
Le décret « Montebourg » visant à protéger nos secteurs stratégiques n’est qu’un pétard mouillé destiné à montrer une fausse volonté du gouvernement de lutter contre un phénomène dont il est l’une des principales cautions : non seulement, à une semaine des Européennes, les socialistes ne prennent aucun risque sur un dossier dont il n’y aura pas à assumer le suivi, mais le Commissaire européen UMP Michel Barnier a encore une fois montré le visage ultralibéral de sa formation en s’offusquant de l’aspect « protectionniste » de cette mesure électoraliste. L'UMPS, malgré les discours pseudo-pédagogistes sur l'utilité de l'Union Européenne et la nécessité de la renforcer, ne sont vraiment pas décidés à changer de voie.
Il n’y a qu’en élisant des députés patriotes européens que les Français pourront protéger leurs entreprises et leurs emplois : un sondage n’est pas une victoire, les élections doivent l’être !