Edito de Steeve Briois (11.01.13), Secrétaire Général du Front National
L’année 2012 a été économiquement mauvaise et 2013 s’annonce catastrophique.
Selon l’INSEE, la croissance économique a été de + 0,1 % sur l’ensemble de 2012 (+ 0,2 % selon le FMI, + 0,3 % pour Bercy). Autant dire que cette fausse stagnation est en réalité un net recul économique, surtout dans une économie ouverte face à des concurrents qui ont réussi à créer de la richesse.
Pour 2013, l’INSEE prévoit + 0,1 % de croissance sur les deux premiers trimestres (+ 0,2 % sur toute l’année selon le FMI). Ce qui est d’autant plus désastreux que le gouvernement a bâti son budget sur l’hypothèse d’une croissance de + 0,8 %. Autant dire que d’ores et déjà les prochaines campagnes d’emprunts massifs sont inévitables. Donc, l’appauvrissement des Français.
Conséquence directe, le chômage, qui est déjà au plus haut depuis 15 ans, va continuer d’augmenter à un rythme soutenu (+ 1 % par mois). Plus grave encore, les investissements productifs, que beaucoup décrivent comme le véritable moteur de la croissance, vont continuer de décroitre.
C’est donc une situation d’urgence socio-économique dans laquelle se trouve notre pays, à laquelle nos dirigeants trouvent prioritaire de ne pas s’attaquer. Et pour cause : responsables des causes de l’effondrement (par leur acceptation de l’euro, de l’ouverture des frontières, du libre-échangisme et leur absence de vision industrielle et stratégique), nos hommes politiques trouvent plus confortable de distraire l’opinion en lançant des sujets périphériques et des débats parasites.
Pour le Front National, 2013 doit être placée sous le signe de l’urgence économique et sociale. Apporter aux Français de l’espoir et une vision de l’avenir, c’est ce que nous allons faire et rien ne doit nous faire dévier de cette ligne.