Communiqué de presse d'Edwige Diaz, Conseillère régionale Rassemblement National de Nouvelle-Aquitaine
Vendredi 18 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrants, Marlène Schiappa a annoncé la mise en place, dès le 4 janvier 2021, d’un « Schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés 2021-2023 ». La Ministre déléguée à la citoyenneté a fièrement annoncé que ce schéma reposait « sur deux piliers : mieux héberger et mieux accompagner » les demandeurs d’asile.
Cette déclaration sonne comme une véritable victoire pour l’extrême-gauche qui a sournoisement instrumentalisé l’évacuation de dizaines de clandestins de la Place de la République à Paris.
En effet, tout en revendiquant que « la France est une terre d’asile », la Ministre déléguée s’est félicitée de créer en 2021 en France, en plus des 110 000 places d’hébergement déjà existantes, 4500 places, dont 500 seront financées par le Plan de relance, officiellement destiné à redresser l’économie française.
Par ailleurs, ce schéma s’inscrit dans la droite ligne du Pacte sur l’Asile et la Migration présenté par la Commission européenne le 23 septembre 2020. Tout comme l’Union européenne, l’État français créé les conditions juridiques, logistiques et politiques de l’installation massive de migrants sur le continent européen.
Enfin, ce schéma impose un « rééquilibrage régional » des demandeurs d’asile, en vue de désengorger l’Île-De-France. Dans ce contexte, la région Nouvelle-Aquitaine, qui accueille déjà bien plus de 400 demandeurs d’asile par mois, a été qualifiée de région « déficitaire ». À ce titre, elle va devoir contribuer encore plus significativement à ce « rééquilibrage » et, par conséquent, supporter un afflux massif de demandeurs d’asile supplémentaires. Concrètement, le schéma prévoit que, dorénavant, elle accueille, non plus 4% des 11 000 demandeurs d’asile mensuels, mais 9%, soit environ 1000 par mois.
Alors que la pauvreté impacte une personne sur huit en Nouvelle-Aquitaine, notre région, pas plus que les autres régions françaises, ne doit subir la politique d’immigration massive organisée par l’Union Européenne, rêvée par l’extrême-gauche, et servilement avalisée puis imposée par le gouvernement macroniste : nous n’en avons pas les moyens ! Pas plus que nous n’avons les moyens de supporter les coûts sanitaire, social, sécuritaire et économique engendrés par cette politique.
La réponse à apporter à cette submersion migratoire n’est pas la répartition par pays, ni la répartition par région, mais l’arrêt définitif de cette politique migratoire irresponsable !