Communiqué de presse de Gilles Pennelle, Président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bretagne
Vendredi, élus macronistes, socialistes, insoumis, écologistes et même le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'en sont pris aux policiers rennais. Leur crime ? Avoir manifesté leur désespoir dans une action choc sous les fenêtres de la Préfecture et de la Maire de Rennes.
Plutôt que de dénoncer la méthode, ces élus feraient mieux de s'interroger sur les causes du mal-être policier. Derrière l'uniforme, il y a des hommes. Des hommes qui sont à bout.
Ils sont à bout car leurs conditions de travail se dégradent considérablement.
Il sont à bout car ils ne sont pas soutenus par leur haute hiérarchie. Ils sont à bout car ils doivent faire face à une délinquance de plus en plus violente dans les quartiers. Ils sont à bout car ils doivent affronter chaque week-end les exactions des casseurs d'extrême-gauche.
Ils sont à bout car ils sont insultés par les has-been du show-biz et les footballeurs surpayés. Ils sont à bout car ils doivent subir des discours honteux de la classe politique. Ils sont à bout car leur ministre de l'Intérieur les a abandonnés. Ils sont à bout car le président de la République les a trahis en les accusant de racisme et de violence.
Oui, jeudi soir, je suis effectivement allé rejoindre ces policiers rennais devant la Préfecture. Qu'ils soient rassurés, le Rassemblement National et l'immense majorité des Français les soutiennent !