Communiqué de Presse de Jean-Francois Jalkh, Vice-président du Front National, Député français au Parlement Européen
En 2013, le mouvement des Bonnets rouges cristallisait la révolte des Français contre une fiscalité irresponsable. La collecte de l'impôt par des personnes privées avait échoué grâce au peuple, alors que ce projet commencé sous Sarkozy était mis en œuvre par un gouvernement socialiste.
Le rapport de force peut donc changer, dans le bon sens. On apprend à présent que l'État pourrait invoquer le motif de l'intérêt général pour justifier la rupture du contrat passé avec Ecomouv', la société chargée de la mise en œuvre et de la collecte de la fameuse écotaxe.
Plus intéressant encore, dans la lettre de résiliation, transmise fin octobre à Ecomouv', l'État émets des "doutes" sur la "validité du contrat initial au regard des exigences constitutionnelles qui s'imposent à l'État, lorsqu'il confie à des personnes privées la gestion de certaines activités".
Constitutionnalité et intérêt général : voilà deux outils sûrs pour remettre en cause des décisions et des contrats hostiles à l'intérêt national. Malheureusement, le gouvernement actuel ne sait que piétiner une fois au bord du gouffre, quand la révolte populaire lui rappelle ce que doit être l'État.
Aux antipodes de l'élite politique compromise par l'échec depuis trente ans, le Front National ne plaide que pour l'intérêt général. Nous l'invoquons pour sortir de Schengen et maîtriser nos frontières, comme nous l'invoquons pour sortir du cercle vicieux de la dette.