L’association d’écologistes radicaux « Les soulèvements de la terre » a encore frappé. Non contente d’avoir tenté de s’opposer par la force à la construction de retenues d’eau dans les Deux-Sèvres, elle vient de franchir un nouveau cap dans la violence ce dimanche 11 juin en organisant une véritable expédition punitive contre une exploitation maraîchère au sud de Nantes.
Pourquoi ce site a-t-il été visé ? Par lâcheté, car les maraîchers sont des agriculteurs qui ont peu de moyens pour se défendre. Par stupidité aussi, car l’exploitation saccagée servait justement à l’expérimentation de nouvelles techniques de culture, destinées à adapter la production de fruits et légumes aux nouvelles exigences environnementales : réduction du besoin en eau, réduction de l’utilisation de produits chimiques, réduction de l’utilisation de sable...
L’absurdité de cette action révèle l’incohérence idéologique de cette association. Elle affirme vouloir relever le défi du changement climatique, et saccage systématiquement toute tentative de progrès technique. Elle s’affiche en défenseur des petits agriculteurs, et attaque les petites et moyennes exploitations qui ont besoin de ces infrastructures pour survivre.
C’est désormais une évidence : ces bobos urbains pseudo-révolutionnaires n’agissent pas pour le climat, ils agissent contre les paysans français. Ils ne se soucient même plus de savoir ce qu’ils attaquent, ils cassent de façon indifférenciée car leur mépris des travailleurs de la terre et leur violence leur tiennent lieu de programme politique. Nous attendons de la Justice qu’elle condamne ces vandales avec la plus grande fermeté, et du gouvernement qu’il prononce la dissolution de cette association qui prône la haine et le recours à la violence.
