Alors que la campagne sucrière aurait dû commencer depuis une dizaine de jours, cette dernière est retardée par la colère, légitime, des planteurs de canne.
Nos agriculteurs et exploitants devraient pouvoir vivre dignement de leur travail !
Nos producteurs et exploitants agricoles, et ici, ceux de la canne à sucre, font face à une multitude de crises qui rend leur métier, pourtant si noble, de plus en plus difficile et de moins en moins rémunérateur.
Avec un prix de la tonne insuffisant, une Union européenne qui, à cause de la fin des quotas sucriers, a mis en place une réelle concurrence déloyale et avec une inflation galopante et non maîtrisée par le gouvernement du Président Macron...c’est tout un savoir-faire français qui est menacé d’extinction.
Pourquoi M.Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outremers n’entend-il pas cette colère ?
Pourquoi M.Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ne porte-t-il pas cette colère à Bruxelles ?
Pourquoi le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, reste spectateur d’une augmentation du coût de la vie qui asphyxie les particuliers, les artisans/commerçants et les agriculteurs ?
Le désintérêt du Président de la République Emmanuel Macron, en poste depuis plus de 7 ans, et de ses gouvernements successifs pour la France des Outre-mer ne fait qu’empirer la situation déjà inflammable.
Compte tenu des délais d’attente dans l’obtention des fonds européens pour les entreprises ultramarines, André Rougé a demandé à la Commission européenne, en sa qualité de député français au Parlement européen, à ce qu’elle apporte aux entreprises bénéficiaires une garantie financière sous forme de prêt bancaire pour ne pas altérer l’attractivité des entreprises, ainsi qu’une simplification administrative.
Les agriculteurs de la France des Outre-mer peuvent compter sur Marine Le Pen, Jordan Bardella et André Rougé pour porter leurs revendications et être forces de proposition dans toutes les assemblées où ils siègent.