Ce mercredi 11 décembre a été présentée une étude sur l’eau et l’assainissement dans notre archipel qui révèle, entre autre, que seul 32% de l’eau arrive dans les robinets des foyers guadeloupéens. Ces révélations mettent en lumière deux réalités accablantes :
Premièrement, la loi proposée par Dominique Théophile et l’ancienne députée Justine Bénin fut une grave erreur, guidée par un dogmatisme et des considérations politiciennes. Cette loi n’a pas permis de résoudre les problématiques fondamentales liées à la gestion de l’eau.
Deuxièmement, le syndicat unique, chargé de cette gestion, s’est révélé incapable de prendre en main cette ressource vitale.
La multiplication des réunions et des artifices de communication n’ont fait que masquer l’absence de mesures concrètes et efficaces.
Aujourd’hui, la réalité est là : la gestion de l’eau dans nos territoires est un échec retentissant. Depuis des années, au Rassemblement National, nous portons un plan clair et concret : La gestion de l'eau doit être confiée à l’État pour corriger les erreurs !
L’État est la seule entité capable de prendre en charge efficacement cette problématique, tant sur le plan financier que matériel.
Il doit pouvoir investir massivement dans la rénovation des réseaux d’adduction d’eau, l’entretien des infrastructures vieillissantes et la mise en place de solutions durables pour garantir l’accès à l’eau potable à tous nos concitoyens.
Une fois ce rééquilibrage effectué, et après avoir redonné à l’État le contrôle sur cette ressource essentielle, les collectivités locales pourront récupérer la gestion de l’eau à condition que cela se fasse sous forme de régies municipales.
Cela permettrait de rapprocher le pouvoir de décision des citoyens, en mettant l’accent sur une gestion locale plus réactive, tout en garantissant la transparence et l’efficacité.
Mais, ce processus doit être encadré par des plans de gestion clairs et ambitieux, financés et programmés sur cinq ans qui permettront de garantir la mise en œuvre d’investissements structurants, tout en évitant les écueils du passé. (lenteurs administratives, retards dans les projets et mauvaise gestion des prestataires.)
Le Rassemblement National défend une vision ambitieuse et réaliste : les territoires ultramarins ne peuvent plus être laissés à l’abandon. La gestion de l’eau doit être une priorité nationale. C’est une question de justice sociale et de dignité pour nos compatriotes, qui méritent d’avoir accès à des services publics de qualité, au même titre que les citoyens de l’hexagone.