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Problématique de l’eau dans nos territoires ultramarins : Seul l’État a la capacité de gérer cette ressource vitale !

Rody TOLASSY

Communiqué

13 décembre 2024

Ce mercredi 11 décembre a été présentée une étude sur l’eau et l’assainissement dans notre archipel  qui révèle, entre autre, que seul 32% de l’eau arrive dans les robinets des foyers guadeloupéens. Ces révélations mettent en lumière deux réalités accablantes : 

Premièrement, la loi proposée par Dominique Théophile et l’ancienne députée Justine  Bénin fut une grave erreur, guidée par un dogmatisme et des considérations politiciennes. Cette loi n’a pas permis de résoudre les problématiques fondamentales liées à la gestion de l’eau. 

Deuxièmement, le syndicat unique, chargé de cette gestion, s’est révélé incapable de  prendre en main cette ressource vitale. 

La multiplication des réunions et des artifices de communication n’ont fait que masquer l’absence  de mesures concrètes et efficaces.  

Aujourd’hui, la réalité est là : la gestion de l’eau dans nos territoires est un échec retentissant. Depuis des années, au Rassemblement National, nous portons un plan clair et concret : La gestion de l'eau doit être confiée à l’État pour corriger les erreurs ! 

L’État est la seule entité capable de prendre en charge efficacement cette problématique, tant sur  le plan financier que matériel.  

Il doit pouvoir investir massivement dans la rénovation des réseaux d’adduction d’eau,  l’entretien des infrastructures vieillissantes et la mise en place de solutions durables pour  garantir l’accès à l’eau potable à tous nos concitoyens. 

Une fois ce rééquilibrage effectué, et après avoir redonné à l’État le contrôle sur cette ressource  essentielle, les collectivités locales pourront récupérer la gestion de l’eau à condition que cela  se fasse sous forme de régies municipales.  

Cela permettrait de rapprocher le pouvoir de décision des citoyens, en mettant l’accent sur une  gestion locale plus réactive, tout en garantissant la transparence et l’efficacité. 

Mais, ce processus doit être encadré par des plans de gestion clairs et ambitieux, financés et  programmés sur cinq ans qui permettront de garantir la mise en œuvre d’investissements  structurants, tout en évitant les écueils du passé. (lenteurs administratives, retards dans les projets  et mauvaise gestion des prestataires.) 

Le Rassemblement National défend une vision ambitieuse et réaliste : les territoires ultramarins ne  peuvent plus être laissés à l’abandon. La gestion de l’eau doit être une priorité nationale.  C’est une question de justice sociale et de dignité pour nos compatriotes, qui méritent d’avoir accès  à des services publics de qualité, au même titre que les citoyens de l’hexagone. 

Rody TOLASSY

Communiqué

13 décembre 2024

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