RN

Après le pass vaccinal, le pass climatique ? Stop aux dérives liberticides !

Mathilde Androuët

Communiqué

02 février 2022

Tribune libre de Mathilde Androuët,

député français au Parlement européen

 

La boîte de Pandore est ouverte : après avoir instauré un outil de contrôle social à grande échelle avec le pass sanitaire puis vaccinal, voici que l’idée d’un « pass écologique » commence à faire irruption dans le débat public. L’occasion était trop belle pour ne pas être exploitée. À l’instar du sociologue Alain Caillé, des voix s’élèvent pour instaurer par exemple un « passe kWh » grâce auquel chaque individu disposerait d'un quota de kWh ou de CO₂ dont le débit serait comptabilisé à l'occasion de chaque dépense d'énergie. Ceux qui dépasseraient le plafond autorisé rachèteraient des droits à consommer à ceux qui n'ont pas utilisé le quantum qui leur a été alloué.

Il n’existe plus aucune limite à l’écologie punitive et aux restrictions de liberté sous prétexte de défense de l’environnement. C’est ainsi que l’on observe depuis déjà de nombreuses années une chasse aux automobilistes dans les métropoles françaises en interdisant à certaines voitures de rouler au motif qu’elles pollueraient trop. En Suède, une carte bancaire indique à son détenteur l’empreinte carbone de ses achats et se bloque si celle-ci dépasse un quota carbone.

Pendant ce temps-là, l’Union européenne signe des traités de libre-échange avec le monde entier ; on rouvre des centrales à charbon en Allemagne par dogmatisme idéologique ; les pays européens importent des quantités astronomiques d’objets ou de nourriture à l’autre bout de la planète sur fond d’accords commerciaux et financiers ; la France délocalise, perd ses filières stratégiques et achète notamment en Chine ce qu’elle aurait pu produire chez elle. En somme, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !

L’environnement devient désormais l’alibi idéal pour trier les bons individus des mauvais selon des critères fixés par des « élites » toujours plus déconnectées de leur population. Cette dangereuse évolution se situe dans la continuité des préconisations avancées en juin 2021 au sein d’un rapport sénatorial intitulé « Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés » et dans lequel étaient vantés les outils permettant le contrôle des déplacements, de l'état de santé, des fréquentations ou encore des transactions... Tout récemment, la mise en place du pass vaccinal illustre bien à quel point notre société s’effondre dans un système coercitif de surveillance généralisée en plus de générer une atteinte grave aux libertés publiques.

Aujourd’hui comme hier, les élus du Rassemblement national sont les seuls à se battre dans chaque assemblée comme au Parlement européen pour que la France retrouve le chemin de la liberté en s’opposant aux différentes restrictions gouvernementales. Saisissons-nous maintenant de l’échéance présidentielle pour renverser cette tendance dans les urnes et redonner aux Français le goût du premier mot de la devise de leur pays. Cela nous permettra demain de refuser toute idée de « pass climatique » pour le plus grand bien de la démocratie.

 

Mathilde Androuët

Communiqué

02 février 2022

>