Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la volonté de l'exécutif de mettre fin au droit du sol dans le département le plus confronté à la violence de l'immigration, Mayotte. Cette décision s'inscrit dans un contexte où le débat autour du droit du sol a été ravivé, seulement deux semaines après la promulgation de la loi sur l'immigration. Cette loi avait déjà mis en lumière la remise en cause du droit de la nationalité et la priorité nationale, bien que cette dernière ait été censurée par le Conseil constitutionnel.
Alors que la situation à Mayotte ne cessait de se détériorer, avec des problèmes liés à l'immigration et à la gestion des flux migratoires, le gouvernement a finalement réagi en promettant de mettre fin au droit du sol dans ce département. Cependant, cette réaction arrive après des années d'inaction et de négligence de la part des autorités.
Nous proposons depuis longtemps la suppression du droit du sol comme solution pour faire face aux défis migratoires, et nos appels répétés en ce sens semblent aujourd'hui se confirmer par les événements à Mayotte. Nous devons réagir, car ce qui est en train de se passer à Mayotte est précisément le futur de la métropole si on ne reprend pas dès maintenant le contrôle de notre pays.
Cette proposition n'est pas seulement une réponse opportune à la situation actuelle, mais elle reflète également une vision politique cohérente et une prise de position constante sur cette question depuis des décennies tant dans les DROM qu'en métropole. Nous le répétons : « La nationalité française s'hérite ou se mérite ! ».
