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L’ordre républicain n’est plus assuré à Perpignan dans certains quartiers

Louis Aliot

Lettre ouverte

10 septembre 2019

Lettre de Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales, conseiller municipal de Perpignan, au Premier ministre

Monsieur le Premier ministre,

L’ordre républicain n’est plus assuré à Perpignan dans certains quartiers. La situation est grave et les habitants désabusés, apeurés et inquiets devant cet abandon général. J’aimerais notamment attirer votre attention sur eux, exemples emblématiques qui ont fait l’actualité récente.

Le chaos s’installe à la résidence des oiseaux à Perpignan et la mobilisation énergique des habitants est sans effet. Le syndic qui gère cette résidence tristement célèbre a interpellé une nouvelle fois les pouvoirs publics dans des termes très vifs, marquant ainsi l’exaspération des habitants, propriétaires, locataires ou voisins.

Les dealers contrôlent de plus en plus d’entrées de bâtiments, ils arrivent même à filtrer les voitures qui entrent sur les parkings, des points de prostitution nocturne (camionnettes) s’installent à la vue de tous. Les éclairages des bâtiments sont défaillants et détériorés, favorisant tous les trafics. Les dégradations continuent devant des forces de police quelquefois présentes, mais passives. Les témoignages sont en effet récurrents et concordants en la matière.

Autre exemple, « Traverse de Pia » dans le bas-Vernet : Comment expliquer le fait qu’un bar à chicha devant lequel il y a quelques semaines encore plusieurs clients ont été blessés dont deux par armes à feu, soit encore ouvert et continue ses activités sans être inquiété ? Ce samedi encore, des incidents ont eu lieu, plongeant les habitants dans un abîme de perplexité sur l’inaction des pouvoirs publics. Pourtant, dans cet établissement et aux abords, tôt le matin, la mise en danger des habitants, des clients et des commerçants a été réelle ! Que font la mairie, la préfecture, la Police et surtout le procureur ? Faudra-t-il un drame plus grave pour que les pouvoirs publics se réveillent ? Ou faudra-t-il que les habitants excédés se défendent eux-mêmes ?

Louis Aliot

Lettre ouverte

10 septembre 2019

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