Lors de la réunion de la commission pour le commerce international, Marine Le Pen défendait ses amendements sur un texte accordant de nouvelles préférences commerciales à la Moldavie dans le domaine de l'importation de certains fruits. Ce texte fait écho à un accord de libre-échange avec la Moldavie que l'UE souhaiterait, à terme, intégrer dans sa sphère politique.
Marine Le Pen a défendu les agriculteurs européens et français qui souffrent déjà de la crise et de l'embargo contre la Russie. Son travail a réussi à atteindre la Commission et les partis du système là où ceux-ci ne l'attendaient pas: la technique juridique et la précision. Les seules réponses des défenseurs de Bruxelles à ces amendements ont donc été confuses et davantage marquées par une volonté politique que par le soucis des réalités économiques et diplomatiques.