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Débat sur la loi de finances rectificative 2012 à l’Assemblée Nationale : Marion Maréchal Le Pen interpelle le Gouvernement sur la responsabilité des banques dans les scandales financiers

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Vie parlementaire

20 juillet 2012

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Intervention de Marion Maréchal Le Pen

Monsieur Le Président,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Chers collègues,

Au travers de ce compte d’affectation spéciale, qui retrace seulement une partie des sommes que nous devons engager pour maintenir de force la Grèce dans l’Euro, nous payons les conséquences des manœuvres comptables orchestrées par la tristement célèbre banque d’affaires Goldman Sachs.

Celle-ci a en effet conseillé le Gouvernement grec lors de son entrée dans la zone euro, en 2001, l’invitant, pas des mécanismes sophistiqués dits de swap, à masquer une partie de sa dette déjà préoccupante.

Sans ces dissimulations, la Grèce n’aurait probablement pas rempli les critères de convergence et nous n’en serions pas là.

Cette même banque accumule parallèlement des profits indécents à coup de milliards de dollars sans pour autant voir sa responsabilité recherchée.

Guère étonnant lorsque l’on constate que, de la BCE au département du Trésor américain en passant par la présidence du conseil italien, les ex-dirigeants de cette firme tentaculaire sont partout aux avant-postes.

Mais le scenario est toujours le même, pour les emprunts toxiques aux collectivités, la crise des subprimes ou le brulant scandale du Libor : les banquiers spéculent, les contribuables payent.

N’est il pas étonnant de retrouver les banques impliquées dans ces affaires aux premières places du palmarès des établissements conseils en fusions acquisitions en Europe et en France ?

Je serais du reste intéressée de savoir si des entreprises publiques ou recevant des aides publiques leur confient encore des mandats. Il est à craindre que oui.

Monsieur Cahuzac, vous appeliez à juste titre ce matin ces banquiers à être traduits en justice voire à être mis en prison. Le Président Hollande fustigeait, lui, l’ennemi sans visage qu’est la finance internationale.

Que comptez- vous faire concrètement, à part subir, pour que les contribuables français ne soient pas toujours les éternels pigeons face à la cupidité sans fond des requins de cette finance internationale ?

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Vie parlementaire

20 juillet 2012

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