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UDT de Marseille - Discours de clôture de Marine Le Pen

Marine Le Pen

Communiqué

08 septembre 2015

Discours de clôture de l'UDT du Front National à Marseille (6 septembre 2015).

Mes chers compatriotes, mes chers amis,

Je tiens d'abord à remercier chaleureusement tous les intervenants de ce weekend. Ce travail sérieux, rigoureux, en profondeur sur des sujets qui interpellent les Français fait honneur à notre formation politique.

Merci à vous aussi, d'être si nombreux. Si combatifs. Je vois que la majorité silencieuse a décidé de rester majoritaire, mais d'arrêter d'être silencieuse ! Et vous avez bien choisi en venant ici, car je suis aussi là pour ça.

Dans d'autres universités d'été, on se bat déjà à couteaux tirés pour des postes à prendre. Moi, je n'ai qu'un objectif en politique, c'est de redonner la parole à ceux qui ne l'ont plus.

C'est cet objectif qui m'a motivée à me présenter aux élections régionales.
Permettez-moi d’en profiter pour saluer chaleureusement les habitants de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais !

Alors, vous savez, quand un de ces journalistes me demande :
"Mais, Mme Le Pen, vous n'avez pas peur de perdre ?", je lui réponds : "Pourquoi voulez-vous que j'aie peur ?
Je me bats pour des idées, je me bats pour mon pays.
Je ne me bats pas pour un siège.
Je ne vis pas en étant effrayée de perdre une clientèle électorale !

Pourquoi voulez-vous donc que j'aie peur ?
Je n'ai pas peur pour la simple et bonne raison que je sais pourquoi je me bats, et cela donne tout le courage du monde".

Et généralement, les journalistes ne comprennent pas ça, alors que c'est pourtant évident pour les Français : on est beaucoup plus convaincant quand on n'a pas peur de perdre. Et on a beaucoup plus de chance de gagner en réalité !

En revanche, la peur de perdre, je peux vous assurer qu'en face, ils l'ont ! Ils ont une trouille bleue de la débandade qui se profile en décembre. Tous les Hollande, les Valls, les Macron, les Vallaud-Belkacem.

Ils savent que les Français ne vont pas les louper cette fois-ci.

C'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'ils ont chamboulé toute l'organisation des régions, qu'ils ont mis le chaos avec leur réforme territoriale.

Pour cacher leur échec flagrant. Pour minimiser les pertes.
Mais je fais confiance aux Français : réforme territoriale ou pas, décembre sera un mois de fessée électorale pour le PS !

D'ailleurs, cette fusion des régions, que François Hollande pensait pouvoir faire gober aux Français incognito, nos compatriotes ont bien vu que c'était une arnaque.
Que ça n'allait apporter aucune économie.
Pire, que ça allait coûter encore plus cher.
Que ça allait éloigner encore plus les capitales régionales des villages.
Que ça allait renforcer la désertification de nos campagnes.

Ils ont vu que lorsqu'on habite un petit village comme Brachay, où j'étais la semaine dernière, on sera totalement délaissé par la capitale Strasbourg.

Que lorsqu'on est agriculteur dans le Limousin, il n'y aura plus aucune oreille pour vous écouter à Bordeaux. Et tout ça avec encore davantage d'élus, dans des conseils régionaux encore plus imposants, et avec des nouveaux postes qui ne servent à rien.

Nous comptons bien lutter contre les effets désastreux de cette réforme, de l'intérieur, à la tête des régions, en attendant d'arriver au pouvoir au niveau national. Et croyez moi, ça viendra plus vite qu'ils ne l'imaginent !

Nous serons le bouclier des Français. Face aux gaspillages, face à la disparition des services publics, face à l'austérité, face à l'immigration, face au communautarisme, face à l'islamisme ! Vous allez me dire : "ça fait beaucoup de problèmes à régler".
Certes, je reconnais volontiers que nous ne pourrons pas tout au niveau régional. Mais une chose est sûre. Tout ce que nous pourrons, nous le ferons.
Comme dans les villes qui ont un maire Front National et qui sont remarquablement bien dirigées !

Steeve, David, Julien, Marc-Etienne, Joris et tous les autres, vous, nos maires, soyez chaleureusement encouragés et remerciés car, par votre sérieux, votre pugnacité et votre défense intransigeante des intérêts de vos administrés, vous aurez assurément contribué aux victoires de décembre prochain.

Nous serons demain dans les régions, comme nous le sommes déjà aujourd’hui dans les communes, des remparts contre la conjonction des crises Ces crises, de toutes natures, économique, sociale, migratoire, qui ne font plus seulement que se succéder : qui se cumulent et convergent ensemble pour le grand malheur des Français et touchent tous nos compatriotes jusque dans les plus modestes villages jusqu’ici préservés des tempêtes de la ville.

Ces crises de l’immigration, de l’identité, de l’école, de la santé, du travail, de la protection, de l’agriculture, de la sécurité, dont on veut nous faire croire qu’elles sont conjoncturelles liées à tels ou tels événements intérieur ou international alors qu’elles sont, depuis bien longtemps, structurelles.

Des crises liées à un modèle économique absurde, des crises de la négation de nous-même, de nos droits, de nos valeurs, de nos libertés, de nos modes de vies, des crises de la perte de repères, de boussoles.
Tellement prévisibles.

Des crises liées à des choix politiques fait par ceux qui, la bouche en cœur, nous expliquent qu’ils régleront demain les problèmes qu’ils ont eux même crées.

Face à ces crises, c’est un gouvernement fantoche que nous avons. Un gouvernement pot de fleur. Un gouvernement qui ne maîtrise plus rien. Un gouvernement qui a délégué ses pouvoirs et la souveraineté du peuple français à d’autres, et qui se retrouve aujourd’hui dans l’incapacité totale d’agir, commentateur de ses propres échecs, spectateur de sa propre déroute.

Un gouvernement absolument dépassé par les événements, devenu incapable de faire respecter l’autorité de l’Etat, et d’assurer aux Français leurs droits les plus élémentaires, à commencer par la sécurité !

Ce pouvoir, en déliquescence complète, inquiétant – et je ne parle pas seulement de l’hystérie quotidienne et visible qui transpire d’un Manuel Valls...- ce pouvoir ne dirige plus la France qu’en vertu d’une incroyable inversion des valeurs.

C’est ainsi qu’il est faible avec les forts, minable face aux violents, mais impitoyable avec les petits et les honnêtes gens ! Un pouvoir dont l’injustice frappe et indigne légitimement la plupart d’entre nous !

C’est par exemple ce pouvoir qui se couche devant la Finance et les grandes banques gavées d’argent, mais qui laisse crever la PME, l'artisan faute de trésorerie, parce que les banques préfèrent utiliser leurs fonds à spéculer plutôt que de prêter à des entreprises, même lorsqu'elles sont rentables !

C’est ce pouvoir qui laisse filer des patrons irresponsables du CAC 40 avec des parachutes dorés indécents, comme c’est le cas du PDG d’Alcatel Lucent, mais qui reste indifférent aux centaines de salariés laissés sur le carreau, après des licenciements boursiers.

C’est ce pouvoir qui, sans aucun discernement, accable des entrepreneurs avec le RSI, ou les agriculteurs avec la MSA, mais qui organise pour lui-même, et pour le compte du ministère de la Justice, le travail au noir de 40 000 personnes, au sein même de l'Etat !

C’est ce pouvoir, hérité de la pratique de l’UMP comme du PS, qui se plie aux exigences de ceux qui s’adonnent à une violence gratuite et barbare ; ce pouvoir qui laisse faire et ne demande aucun compte, même lorsque son autorité est directement défiée !

Ce pouvoir honteusement laxiste : on l’a vu à l’œuvre dernièrement sur l’autoroute A1, laissant impunément des voyous qui font la honte de la communauté des gens du voyage, occuper, bloquer et saccager un axe routier utilisé chaque jour par des milliers d’automobilistes.

Un pouvoir qui dans cette affaire non seulement n’a rien fait, n’a même pas tenté de faire, mais qui en plus a cédé aux exigences des hors-la-loi, et qui, humiliation suprême, fera supporter le coût des dégâts par le contribuable, c’est à dire par vous !

Face à ce laxisme et à cette impuissance organisée, se dresse un autre pouvoir : impitoyable et d’une extrême sévérité cette fois, contre les automobilistes, vaches à lait du système, ou contre les paysans, broyés par des politiques complètement folles !

Un pouvoir également menaçant contre ceux qui pensent mal ! C’est par exemple la Loi renseignement, qui dans une relative indifférence a instauré la surveillance généralisée de tous les Français sur internet, et placé les opposants politiques légalement sur écoute.

Un pouvoir, je l’ai dit, totalement débordé, laissant pendant 7 heures les 700 passagers d’un TGV bloqués en gare de Calais, parce que des migrants occupent la voie !

Ce pouvoir injuste, ne frappant que ceux qui, par éducation et avec sens civique, respectent encore l’autorité de l’Etat, ce pouvoir est en train de précipiter la France dans un chaos indescriptible.

L’heure n’est plus aux thématiques abstraites qui occupent les médias et intéressent vaguement les Français à l’heure du dîner ; non ! L’heure est aux difficultés bien réelles de la vraie vie !

Désormais, les Français ont tous des proches au chômage, ou en situation de précarité.
Les Français ont tous des parents, des grands-parents, des amis, précipités dans des difficultés économiques insurmontables.

Désormais, des migrants errent dans nos quartiers, autour des gares ou dans des bidonvilles, causant à la France d’immenses problèmes de sécurité et de salubrité publique.
Désormais, l’heure est à l’accoutumance au terrorisme ! Un terrorisme bien réel qui porte un nom, et même plusieurs !

Rien qu’en 2015, ils sont déjà nombreux à avoir semé la terreur et la mort autour d’eux : les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Sid Ahmed Glam, Yassin Salhi, Ayoub El-Khazzani,...

Et face à cette vague d’attentats, face à cette insécurité croissante : qui va chercher la responsabilité du ministre de l’Intérieur ? À partir de combien de morts le gouvernement va-t-il admettre qu’il est en échec, et qu’il y a donc urgence à changer radicalement de politique ?

Alors à défaut d’agir, ce pouvoir « communique », pour faire oublier l’étendu de sa responsabilité.

La « Communication » : voilà à quoi se résume désormais l’action du gouvernement. Voilà ce qui fait se liquéfier notre premier ministre chaque fois qu’il prend la parole... Car il faut bien bouger, s’agiter, s’exciter, pour habiller d’illusions la plus scandaleuse inaction.

Et si ce pouvoir patine si terriblement, c’est peut-être précisément parce qu’il n’en est plus un. La France n’est plus un Etat, comme l’a si justement diagnostiqué Marie-France Garaud tout récemment. La France n’est plus libre de ses lois, ne maîtrise plus son territoire, ne bat plus sa propre monnaie et ne part en guerre que lorsque d’autres lui ordonnent de le faire et trop souvent pour défendre des intérêts qui ne sont pas les siens.

C’est à l’Union européenne que nous avons remis l’essentiel des attributs de notre souveraineté.

Quant à nos armées, elles ne sont plus qu’un résidu de puissance, qui d’année en année se réduit jusqu’à l’os, sous l'action coupable de l’UMP et du PS. Heureusement l’armée française compte encore en son sein des hommes d’une valeur exceptionnelle, qui font la fierté de notre pays.

Mais politiquement l’affaire est entendue, la France est devenue le vassal d’autres puissances. Soumise à Washington autant qu’à Berlin, elle court à sa perte, suivant des politiques qui ne correspondent plus à aucun de ses intérêts stratégiques.

La France ne sera plus tout simplement. Sauf à retrouver sa liberté, sa souveraineté.

Et s’il le faut, en s’arrachant aux griffes de l’Union européenne via un référendum, comme au Royaume-Uni où je vous indique que, pour la première fois, dans un sondage publié ce jour, cette sortie de l’Union européenne est devenue majoritaire dans l’opinion publique.

Et pour les plus tatillons qui ne jurent que par le droit, rappelons que cette possibilité est prévue par le Traité sur l’Union européenne qui pose en son article 50 qu’un Etat peut sortir de l’Union.
A bon entendeur !

Revenons-en à cette conjonction des crises. Il est des domaines où cette accumulation se voit parfaitement.

Par exemple notre système de santé, qui subit tout à la fois les ravages de l’austérité imposée par Bruxelles, et les drames du communautarisme, qui sont eux-mêmes la conséquence directe d’une immigration massive incontrôlée.

Combien de médecins ont été agressés dans leurs cabinets ? Combien d’urgentistes brutalisés par des maris obscurantistes, refusant de laisser approcher leurs femmes par un homme, qui est payé pour les soigner ?

Mais aussi combien de services saturés par des étrangers et des clandestins qui bénéficient d’un accès gratuit aux soins, au détriment des Français qui eux, non seulement doivent attendre, mais en plus doivent payer !

Et l’austérité : alors qu’un rapport remis récemment à Marisol Touraine préconise la suppression de 10% des services d’urgences sur l’ensemble du territoire, combien de cliniques, de maternités, de services chirurgicaux dans les hôpitaux de nos provinces, ont déjà fermé partout en France ?

Or, dans sa loi Santé, contre laquelle l’ensemble des professionnels de santé se mobilisent légitimement, non seulement Marisol Touraine ne résout rien mais elle dégrade encore davantage les conditions de travail des médecins, en donnant les pleins pouvoirs aux Agences régionales de Santé, ce qui participe toujours plus à l’éclatement des pouvoir de l’Etat, et met en péril notre précieuse solidarité nationale.

C’est l’existence même de la médecine libérale qui est en jeu.

Notre système de santé français a été élaboré sur plus de 6 siècles, depuis la fondation de nos premières grandes universités de médecine.
Bien que décrié, il reste un des plus performants et des moins onéreux du monde : quoiqu’en dise Mme Touraine, il permet à tous d’avoir accès à des professionnels de santé de très haute qualité, aussi bien en ville qu’en clinique privée, en milieu hospitalier ou médico social, et cela dans de très brefs délais.

Ce système a su trouver une juste mesure entre le libre choix par les patients de leurs soignants, une relative liberté d’exercice quotidien des professionnels de santé et la possibilité pour le système public de maîtriser tous les outils de la gestion de la Solidarité Nationale.

Il a ainsi au fil du temps, en véritable modèle pour tous les pays européens qui s ‘en sont inspiré, protégé également indigents, classes moyennes et privilégiés.

Certes, beaucoup de points font l’objet de justes critiques: dérives multiples de toutes parts et gestion très approximative de la part des caisses.

Mais plutôt que d’apporter des réponses à ce qui est perfectible, Marisol Touraine, sous couvert de « modernisation », a finalisé par sa nouvelle loi le démembrement de notre système de santé.

Alors Madame Touraine, comptez sur nous pour soutenir les médecins qui s’opposeront à votre œuvre de destruction !

Les Français, y compris dans les territoires ruraux, n’abandonneront pas un système de santé de qualité ! Nous mènerons donc ce double combat : contre l'austérité mortelle, et contre le communautarisme destructeur.

En cette période de rentrée des classes, je me dois aussi de revenir sur un autre pivot de notre nation : son école. Depuis bientôt cinquante ans, gauche et droite démantèlent l’École de République. Depuis mai 68, gauche et droite réunies s’y emploient avec persévérance.
Aujourd’hui, c’est une co-destruction signée Alain Vallaud-Belkacem et Najat Juppé !
L’une casse morceau par morceau, l’autre veut tout araser.

Dans cette oeuvre de destruction, n’oublions pas Vincent Peillon, même si beaucoup l’ont déjà complétement oublié, à juste raison...
Sa réforme maléfique des rythmes scolaires est toujours en place. La totale improvisation initiale se poursuit dans la gabegie ! Des municipalités exsangues en viennent à taxer les parents jusqu’à 300 euros par an et par enfant.

La gratuité de l’enseignement public est remise en cause par la gauche elle-même. Pourquoi ? Pour de la pâte à modeler et des activités de macramé !

Le n’importe-quoi continue à présider à cette lubie. Ces activités périscolaires ne sont pas adaptées aux besoins des élèves. Les salles de classe sont transformées en salle de jeux.
La sanctuarisation du lieu où devrait se transmettre le savoir est remise en cause.
Le professionnalisme des intervenants n’est pas garanti, ni même clairement défini. Cette réforme stupide sera supprimée lorsque nous arriverons au pouvoir !

Encore d’autres improvisations, encore d’autres lubies ! Avec Najat Vallaud-Belkacem, le pire est toujours sûr !

Le 21 juin, elle publie un arrêté fixant un programme d'enseignement moral et civique, et le 1er septembre, les enseignants doivent le mettre en œuvre.

Un codicille éclaire les motifs de cette précipitation, de ce manque de préparation. Je cite : « les partenaires et associations agréées œuvrant dans le domaine de l'éducation aux medias et de l'éducation à la citoyenneté pourront également être sollicités. ».

Au secours ! SOS-Racisme et autres associations de propagande seront définitivement installés au cœur même de l’école de nos enfants. Le Système espère ainsi endoctriner et conditionner de futurs électeurs.

Adieu neutralité ! Adieu laïcité ! Bonjour la propagande ! Bonjour le bourrage de crâne !

Jules Ferry disait: l’École doit être un sanctuaire où le bruit de la société ne parvient pas.
Eh bien oui, Je veux une École qui institue le citoyen par l’effort.
Je veux une École qui donne à chacun les moyens de penser par lui-même.
Je veux une École qui permet à chacun de participer aux débats en cours.
Je veux une École qui apprend à lire, à écrire, à compter.

Je veux une École qui enseigne l’histoire de France dans ses lumières et sa fierté nationale, sans en avoir expurgé Clovis, Jeanne d’Arc, Napoléon, Saint-Louis, François 1er, Louis XIV ou Henri IV !

Figurez-vous même que je veux une École qui forme à la maîtrise de la langue française, de l’orthographe, de la grammaire ! De quoi faire s'étrangler nos pédagogistes ringards !...
Car on le sait mes chers compatriotes : celui qui n’a pas les mots pour le dire n’a plus que ses poings pour s’exprimer.

L’étude des grands auteurs classiques est une nécessité. L’initiation à la philosophie est le couronnement de l’enseignement secondaire. Le latin et le grec en sont des compléments naturels. Je n’oublie pas les mathématiques et les sciences exactes.

La réforme du collège qu’Hollande-Valls veulent imposer est à l’opposé de cette exigence. Ils se moquent de son rejet massif par les enseignants. Ils méprisent toutes les démissions des responsables des programmes scolaires.
Quant aux UMP-Républicains, ils s’apprêtent à achever la déconstruction. Alain Juppé vient de sortir ses propositions, ses propositions de sabordage.

Il reprend la théorie du socle commun de connaissances : c’est la médiocrité érigée en principe pédagogique.
Il conserve le collège unique, l’une des origines de la casse de l’Éducation nationale, que nous voulons supprimer.
Il veut encore aggraver le mal avec l’autonomie des collèges et des lycées : les conseils d’établissement fixeraient les heures dévolues à telle ou telle matière.

C'est la déconstruction nationale, c'est le nivellement par le bas.
Bref, Alain Juppé avec l'UMP veut définitivement livrer l’Éducation nationale à la dérive syndicaliste.

Alain Juppé veut donner le pouvoir aux permanents syndicaux et à leurs intrigues. Collèges et lycées deviendraient des nœuds de vipères.

En bon socialiste, Alain Juppé veut compléter le tout par une haute autorité !... L’UMPS adore ces hautes autorités qui ne sont indépendantes... que du suffrage universel. La démocratie sans le peuple, c’est tellement plus confortable pour eux...

Notre objectif est exactement inverse : nous voulons la restauration de l’École de la République. Une École qui assure la sélection des meilleurs par la promotion de tous.

Le maître doit être respecté par les élèves et soutenu par sa hiérarchie. Au centre de l’École, doit être la transmission des connaissances, des savoirs fondamentaux.

L’assimilation de tous les Français dans une même nation passe par le creuset de l’École.

Comme sur l’euro, nous ne sommes pas seuls à avoir ces positions sur l’École. D’un peu partout de l’échiquier politique, montent les rejets de ce désordre établi, pour ne pas dire programmé, et le désir d'une alternative.

Les uns se réclament d’une gauche républicaine et patriote qui a existé il y a bien longtemps. D’autres se revendiquent d’une droite qui a eu le sens de la Nation et de ses valeurs. Les uns sont des politiques, les autres sont des intellectuels qui regardent le réel.
Peu importe d’où ils viennent, l’important est où ils veulent aller. S’ils veulent l’indépendance de la France, nous la voulons aussi.

Ne nous laissons pas impressionner par les anathèmes des bien-pensants. N’acceptons pas les excommunications des dominants en faillite.

Rejetons les interdits fulminés par la caste politico-médiatique. Rejetons les tabous et les préjugés. Parlons-nous. Parlons-nous franchement. Ouvrons un dialogue sans concession et sans arrière-pensée. Constatons nos nombreux points d’accord. Dressons la liste de nos désaccords.

Nous verrons bien alors ce qui est possible.
La France a besoin de tous les patriotes. La France a besoin de tous les républicains.
La France a besoin de tous les souverainistes. De tous les amoureux de la France !
La France a surtout besoin de son peuple, tout son peuple, pour contrer le saccage commis par ces pseudo élites.
Alors, marchons côte à côte et frappons ensemble.

Il y a tant à faire pour redresser le pays. Il y a tant à faire pour créer des emplois productifs durables pour les Français. Il y a tant à faire pour redonner à la nation française le goût de sa grandeur.
Ne perdons pas de temps, il est trop précieux !
Conjuguons nos énergies pour sauver notre pays, il sera bien temps après de discuter nos désaccords et de les faire trancher par les Français au moyen des élections.

En matière scolaire, tant que les notes existent encore et n'auront pas été supprimées, profitons-en mes chers compatriotes pour leur mettre un Zéro pointé, et sans nos encouragements !
Ils ne peuvent pas mieux faire : ils l'ont démontré. Ils doivent donc partir !
Ce sentiment profond est aussi celui de nos agriculteurs, les paysans de la terre de France, qui par milliers ont envahi les rues de Paris jeudi pour alerter sur leur sort.

Nos paysans, nos éleveurs, sont passés à la moulinette de l'Union Européenne, qui les submerge de normes, a rendu la PAC inefficace et injuste, et négocie en secret le Traité Transatlantique qui vise à les dépecer.

Bruxelles bien sûr est coupable, comme elle est coupable des sanctions idiotes contre la Russie qui nous valent aujourd'hui un embargo ruineux, mais les responsables sont bien les gouvernements français successifs, ces paillassons sur lesquels l'Union Européenne et l'Allemagne viennent s'essuyer les pieds sans hésitation !

Avaient-ils donc besoin de se mettre systématiquement à genoux devant l'Union Européenne, sous le seul prétexte que "l'Europe c'est bien" ?

Avaient-ils besoin d'aller trahir nos intérêts nationaux, abandonner nos petits exploitants, défaire la puissance agricole française, parce que "l'Europe c'est vraiment super bien" ?!

Non bien sûr ! Cette crise agricole, comme les autres, les dépasse.
Alors vivement la Politique Agricole Française que nous mettrons en place ! Débarrassée des dogmes et intégralement tournée vers l'intérêt de l'agriculture française !

Cette politique qui rétablira des cours justes et des quotas là où il en faut.
Cette politique qui se passera de l'intermédiaire bruxellois qui chaque année nous fait les poches à hauteur de 8 milliards ! Cette politique qui reprendra le commerce avec la Russie, parce que la guerre froide est terminée depuis 25 ans !

Cette agriculture familiale de qualité, de proximité, de paysages français, c'est la nôtre ! Et c'est l'agriculture du futur : écologique, patriote, humaine, sociale, moderne !
Si ces gouvernements dépassés ne peuvent rien faire pour notre agriculture, vous imaginez qu'ils le peuvent encore moins contre le chômage.

Chaque mois les Français assistent médusés au petit numéro du ministre du Travail venant leur expliquer sur toutes les ondes que, selon la formule mathématique bien connue, qu’en matière d’emplois, moins d’emplois plus moins d’emplois, ça fait plus d’emplois !
Que la hausse du chômage est en réalité une baisse. En tout cas une baisse de la hausse. Enfin, une baisse de la hausse de la hausse. Ou une hausse de la baisse de la hausse. A vous de choisir !...

On nous demande donc de vivre dans une société du tout-précaire. En matière scolaire, comme en matière agricole ou économique et sociale. Comme on nous demande de « vivre avec » le terrorisme islamiste, ou de « vivre avec » le chômage de masse.
Comme patriote et comme mère de famille, je ne m'y résous pas et, ensemble, nous ne nous y résoudrons jamais ! J’espère que c’est très clair pour nos dirigeants.

On demande aux Français de vivre avec des salaires de plus en plus bas, des emplois de plus en plus incertains, des pensions de plus en plus faibles.
Cette société des petites salaires et des retraites de misère, pourquoi devrions-nous l'accepter comme une fatalité ?

Quel sort maléfique, quelle malédiction aurait frappée la France pour que nous soyons condamnés à la croissance zéro et à la fin de l'industrie ?

Ceux qui, à droite comme à gauche, viennent vous expliquer qu'ils se battent pour l'emploi et la croissance sans jamais vous parler de l'euro, du dumping social et environnemental, des frontières grandes ouvertes, de la directive détachement des travailleurs, de l'austérité et des impôts qui pèsent sur les PME PMI, du patriotisme économique formellement interdit par l'Union Européenne ou du RSI sont des faiseurs de mots !
Des amuseurs.
Des imposteurs.
Bref, des menteurs.
Les Français n'ont pas besoin de troubadours de la politique pour les divertir, par des mots périmés et des promesses usées jusqu'à la corde.
Ils veulent des hommes et des femmes responsables. Qui ne les roulent pas dans la farine. Qui aillent au fond des choses, pour résoudre les problèmes, qui ont des convictions ancrées, les défendent et, le jour venu, les appliquent.

Oui, mes chers compatriotes, je suis persuadée qu'il n'y a pas de malédiction française et que notre pays peut sortir la tête du chômage de masse ! Que nos jeunes comme nos séniors peuvent retrouver le chemin de l'emploi. Que nos retraités ne sont pas condamnés aux retraites indécentes ! Que le patriotisme économique c'est l'avenir !

Rien n'est possible dans l'euro, dans le dogme de l’euro monnaie unique.
Pour ceux qui demandaient une vérification grandeur nature, elle est venue de Grèce, cet été, où l'ancien ministre de l'économie lui-même, M.Varoufakis, a expliqué après coup hélàs que la clé du problème est bien sûr l'euro. Qu'aucun choix de redressement économique, de progrès social, ni même aucun choix démocratique tout court, n'est possible dans l'euro monnaie unique et nos travaux de l’Université d’été d’hier l’ont bien démontré.

Et bien mes chers compatriotes nous serons contraints de réparer leurs erreurs, pour le bien de la France.

Comme déjà l'immense majorité des pays du monde, nous aurons demain une monnaie nationale, beaucoup plus performante que l'Eurodictature. La dissolution de la monnaie unique se fera, et elle sera concertée, parce qu'elle est indispensable.
Comme est indispensable le retour de nos frontières et de protections face à la concurrence déloyale, face aux produits fabriqués sans souci de l'être humain, sans souci de l'environnement !

Comme, mes chers compatriotes, nous prenons l'engagement d'abroger la directive européenne de détachement des travailleurs, que l'UMP comme le PS soutiennent, sauf quand ça se voit trop, lors de certaines universités d'été à la Rochelle par exemple...Oui, pour nos PME des bâtiments et des travaux publics, pour nos transporteurs routiers, pour nos agriculteurs, pour les millions de Français qui cherchent un emploi, nous mettrons fin à cette directive de la honte qui instaure sur notre territoire une priorité étrangère à l’emploi.

Comment ne pas s'indigner devant l'aggravation continue des impôts et des taxes, tout particulièrement en cette rentrée où ils pèsent si lourd ?

Comment ne pas y voir la conséquence logique de la politique d'austérité, de l'ultralibéralisme dogmatique, qui nous condamnent à la décroissance et font peser sur les mêmes des sacrifices de plus en plus intenables.

L'impôt doit être moins lourd, plus juste, et, pour cela, nous devons nous mettre dans la situation de recréer de la richesse et donc de sortir d’un modèle économique totalement défaillant.
Dès aujourd’hui, que le gouvernement commence très officiellement par refuser tout nouvel alourdissement de la redevance télé alors même qu’il a juré d’arrêter l’augmentation des impôts !
On parle de taxer nos téléphones portables, nos ordinateurs, nos tablettes pour la télévision publique : stop ! Halte au feu !

Que la télévision publique trouve ses financements ailleurs, mais pas sur le dos des Français qui voient déjà fondre leur pouvoir d'achat !

Le gouvernement de la France est donc submergé.
Par toute une série de crises, je l’ai dit : santé, école, agriculture, économie de manière générale.

Mais il est une crise majeure qui prend, en cette rentrée, une ampleur spectaculaire, dont la gravité est historique.
Je parle bien entendu de la terrifiante crise migratoire qui s’accélère brutalement en Europe et en France.

Les perroquets commentateurs de la vie politique disent souvent que nous « revenons à nos fondamentaux » quand nous parlons de l’immigration.

Mais ont-ils compris que l’immigration est un problème fondamental, non pour le Front National, ou pour la vie politique elle-même, mais d’abord pour la France, et les Français ?

Pourquoi, à part nous, personne ne semble comprendre que l’identité d'un peuple, sa cohésion, sa capacité à s’entendre et à se sentir uni, sont effectivement, indiscutablement, des éléments fondamentaux de la vie d’une nation ?

Pourquoi tout le monde méprise-t-il sans cesse ce sujet ?

Pourquoi personne, à part nous, une fois encore, n’est là pour entendre le cri d’alarme des Français devant ce qu’il faut bien qualifier aujourd’hui de submersion migratoire et de déstructuration avancée de notre identité nationale ?

Pourquoi entend-on à longueur d’antenne des politiques, des journalistes, des employés de banque camouflés en experts ou en économistes, nous vendre qu’avec 6 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres, on s’enrichit en acceptant une immigration massive que l’on ne peut ni faire travailler (il n’y a pas d’emploi), ni loger, ni soigner, ni éduquer, tant les moyens manquent déjà pour les nôtres ?

Les chanteurs peuvent chanter, les saltimbanques jongler, les éditorialistes pérorer, BHL pleurnicher, rien ne changera cette cruelle et factuelle vérité !

L’immigration n’est pas une chance, c’est un fardeau.

L’immigration d’aujourd’hui ne ressemble pas à celle qu’a connue notre pays au début du siècle dernier. Ce n’est pas vrai ! C’est le mensonge de l’époque que l’on veut tenter de vous faire avaler !

L’immigration d’aujourd’hui est une immigration économique dans un pays économiquement exsangue, qui grève nos comptes sociaux, déstabilise notre système de politique sociale, pèse à la baisse sur nos salaires, déstabilise le marché de l’emploi, et nuit profondément à ce que je qualifiais à l’instant de fondamental : la cohésion de notre peuple.

L’immigration d’aujourd’hui est une immigration familiale encouragée par le regroupement du même métal mis en œuvre par la droite et la gauche, une immigration d’installation sans aucune volonté de retour dans le pays d’origine.

Notre pays n’a plus, ni les moyens, ni l’énergie, ni l’envie, (disons-le tout simplement) d’être plus généreux qu’il ne peut l’être avec la misère du monde, n’en déplaise à Monsieur Juppé qui vient encore de se distinguer en déclamant que l’on doit « accueillir tous ceux que l’on peut accueillir ».
Mais on ne peut plus accueillir personne : voilà la réalité !

Oui, il est tragique que des peuples du monde soient dans la misère, mais il est tragique aussi que notre pays aujourd’hui s’enfonce dans la misère, soit déclassé, et laisse des millions de nos compatriotes sur le bord du chemin.
Non, ce n’est pas égoïste de penser à son propre peuple quand on est un dirigeant politique. C’est au contraire la première, et même l’impérieuse mission que l’on doit se fixer.

Alors oui, envers et contre tout, bien souvent malheureusement contre tous aussi, nous devons parler du fardeau migratoire.

Nous devons défendre le peuple français et faire cesser cette culpabilisation insensée et parfois totalement indigne, indécente, mise en œuvre par des élites qui regardent l’immigration au balcon.

La France est grande, la France est généreuse, mais la France doit aussi penser à elle-même, et aux siens.

Vous le savez, nous n’avons de cesse, depuis des décennies, de dénoncer le laxisme des gouvernements successifs sur l’immigration, qu’il s’agisse de l’immigration légale ou de l’immigration clandestine.

Je vous rappellerai une fois encore ces chiffres effrayants, parce qu’il faut les avoir en tête à chaque instant pour ne pas se faire enfumer : notre pays connaît depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, c’était il y a 8 ans, chaque année, 200 000 entrées légales sur son territoire.

C’est un chiffre qui ne bouge pas, qui reste à ce niveau dramatiquement haut, record, que la droite ou que la gauche soit au pouvoir.

Quant à l’asile, cela fait bien longtemps qu’il est devenu une filière d’immigration illégale comme une autre.

Le chiffre de l’immigration clandestine n’a jamais et ne sera sans doute plus jamais connu.
Il est aujourd’hui totalement hors contrôle.

Or, nous payons aujourd’hui ce laxisme au prix fort.

C’est ce signal diffusé durant des années, des décennies, par Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande qui fait aujourd’hui de la France une destination prioritaire aux migrations venant du monde entier.

La guerre, la pauvreté, une offre de soins défaillante, le réchauffement climatique, milles raisons sont et seront avancées pour expliquer un phénomène qui s’amplifie surtout du fait du laxisme insensé dont nos dirigeants ont fait preuve.

On nous explique aujourd’hui qu’il faut accueillir 160 000 migrants, demain on nous expliquera qu’il faut en accueillir 760 000 et après demain 1 260 000 !

Qui, à part nous, dans cette classe politique a assez de clairvoyance et de courage pour regarder la réalité en face, prendre la mesure des événements et en conséquence mettre en œuvre une politique de fermeté dès aujourd’hui à la mesure de la gravité du phénomène ?

Nous ne nous contentons pas de dénoncer cette situation catastrophique qui met en cause la prospérité, la sécurité, l’identité et, j’ose le dire, la liberté même de notre pays.

Nous sommes aussi force de proposition et nous donnons sans cesse dans le débat public nos solutions pour arrêter cette folie.
Retrouver et maîtriser nos frontières contre l'Union Européenne et Schengen,

Réduire au strict minimum l’immigration légale,

Réformer le code de la nationalité, et notamment en supprimant le droit du sol qui est l’acquisition automatique de la nationalité,

Mettre en œuvre la priorité nationale et demander aux étrangers qui ne trouvent pas d’emplois de rentrer chez eux comme le font tous les pays du monde, Etats-Unis en tête !

Réformer le droit d’asile pour le restreindre considérablement, reconduire systématiquement à la frontière les clandestins comme la loi de la République l'exige,

Supprimer toutes les pompes aspirantes de l'immigration clandestine, à commencer par le logement gratuit pour les demandeurs d'asile et l'Aide Médicale d'Etat pour les clandestins, ainsi que toutes les aides, de toutes sortes, qui font que, dans des domaines précis, il vaut mieux être clandestin que Français en France !

Un exemple ? L’UMP et le PS ont voté, il y a des années déjà en Ile-de-France, les transports gratuits pour les bénéficiaires de l’AME, gratuits donc pour les clandestins, quand les Français, y compris en situation de précarité, sont sommés de se réjouir du tarif unique du Pass Navigo à plus de 770 euros par an.
C’est tout un arsenal de mesures que nous sommes prêts à mettre en œuvre si les Français nous portent au pouvoir.

Nous parlons donc d’immigration depuis de longues années, ce sujet effectivement fondamental pour la France et les Français, nous dénonçons et nous proposons.

Mais aujourd’hui, mes chers amis, nous vivons un véritable tournant sur ce sujet.

Je vous parlais tout à l’heure d’un pouvoir débordé par toutes les crises.

Celle que nous vivons aujourd’hui en matière d’immigration a fini de tétaniser la classe politique contrainte, une fois de plus, d’aller prendre ses ordres auprès de la Commission européenne ou de Mme Merkel.

La profonde déstabilisation de la Libye par MM. Sarkozy et Bernard-Henri Lévy, avec la complicité du PS, puis celle de la Syrie, toujours par les mêmes, ont entraîné une situation inédite, et pourtant prévisible annoncée par le Front National, aux portes des pays européens.

La vague massive d’immigration clandestine commence seulement à atteindre les côtes de bons nombres de pays, dont évidemment la France.

Quelques chiffres là encore : entre 2012 et 2014, le nombre de demandeurs d’asile est passé sur toute l’Union européenne de 300 000 environ à plus de 600 000.
Ce chiffre avait déjà bondi de 85% sous le mandat Sarkozy.

Pour la seule année 2015, on s’attend à ce qu’il atteigne le chiffre de 800 000 rien qu’en Allemagne ! 1% de la population allemande, en une seule année !

On pourrait se dire qu’après tout si l’Allemagne, pour des raisons pas toujours avouables, souhaite accueillir un nombre considérable de clandestins, c’est son problème. Mais il y a un hic de taille à cause de la folie de la libre circulation, quand l’Allemagne les aura régularisés, alors ces populations pourront s’installer dans n’importe lequel des pays d’Europe.

Autres chiffres : alors qu’en 2012 on estimait à 50 000 le nombre de personnes ayant traversé la Méditerranée pour rejoindre nos pays, cette population devrait être en 2015 sept fois plus importante, avec près de 350 000 personnes !

La passivité, le laxisme des pays de l’Union européenne, incitent ces clandestins à vouloir rejoindre nos pays.

C’est un appel d’air considérable que nous créons quand nous ne nous opposons en rien à ces arrivées massives.

C’est un appel d’air criminel, criminel au regard des peuples européens mais criminel aussi parce qu’il constitue une véritable incitation à prendre la mer et la route au risque de sa vie!

Les belles âmes qui nous demandent d’être généreux, charitables, de ne pas se soucier des causes politiques de ce désordre considérable, mais simplement d’en assumer les conséquences, docilement, sont en fait des âmes criminelles. Elles poussent à une aggravation du problème alors même que l’ont est déjà impuissant à y faire face!
Il y a tant de choses à faire : stabiliser la Libye avec l'aide de l'Egypte, aider enfin la Syrie à combattre l’Etat Islamique, réinstaller des frontières nationales, renvoyer les clandestins dans leur pays, supprimer les pompes aspirantes de l’immigration, durcir le droit d’asile.

Mais pourtant rien n’est fait.
Pas le début d’un commencement de décision de quelque nature que ce soit ! sauf peut-être un nouveau numéro vert, cette fois-ci, pour leur trouver un logement ?

En la matière, j’ose le dire, comme dans d’autres dérives de l’Union européenne, L’Allemagne porte une très lourde responsabilité par son incitation au niveau de l’Union européenne à une acceptation parfaitement passive de ce phénomène.
Sans doute l’Allemagne pense-t-elle à sa démographie moribonde, et sans doute cherche-t-elle encore à baisser les salaires et à continuer à recruter des esclaves via une immigration massive.

Mais ce qui est inacceptable, c’est la passivité absolue de la France face à ce nouveau diktat allemand. L’Allemagne ne cherche pas seulement à régenter notre économie, la voilà qui veut nous imposer d’accepter des centaines de milliers de demandeurs d’asile.

Et d’ailleurs cette submersion migratoire n’est-elle pas exactement ce que souhait la Commission européenne ?

Le Commissaire européen aux Affaires Intérieures n’a-t-il pas, il y a quelques jours encore devant notre collègue Gilles Lebreton, avoué que la Commission souhaitait l’installation de 50 millions d’immigrés dans l’Union européenne à l’horizon 2060 ?

Nicolas Sarkozy, qui a mis des semaines à sortir de son mutisme sur ces événements catastrophiques, fustigeait hier ma prétendue « brutalité » face à cette submersion migratoire.

Venant d’un homme qui souhaitait accrocher M. Villepin à un croc de boucher, aspire à « éclater le bègue », je le cite en évoquant François Bayrou, et vient de traiter François Fillon d’eunuque, cette leçon de maintien pourrait faire sourire.

Mais venant d’un homme qui, comme chef des armées, a contribué à l’assassinat sans autre forme de procès d’un chef d’Etat qu’il avait pourtant reçu, au début de son mandat, avec forces courbettes à l’Elysée,

Mais venant d’un homme qui porte la terrible et historique responsabilité d’avoir livré la Lybie aux bouchers islamistes, d’avoir livré le peuple Libyen aux saccages, aux meurtres de masse, à l’épuration religieuse, aux tortures, d’avoir, par son intervention militaire, durablement déstabilisé cette région du monde permettant à l’Etat islamique d’étendre ses tentacules jour après jour, les propos de Nicolas Sarkozy sont juste terribles pour lui-même, pour la famille politique qu’il représente et tellement révélateurs !

Cet homme qui essaye à chaque élection de faire croire qu’il a changé, qu’il agira enfin demain contre l’immigration comme il s’était engagé à le faire lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, puis Président, avoue en fait qu’il ne fera rien !
Vous m’entendez, rien d’autre que ce que font les socialistes.

Ouvrir grandes les portes de notre pays et tenter de culpabiliser les Français comme un vulgaire Cambadélis.

Merci Nicolas Sarkozy de cet accès de franchise,
Merci d’avoir tombé le masque, car où est l’indécence mes chers amis ?
Où est la cruauté, où est l’inhumanité au final ?
On instrumentalise la souffrance de ces pauvres gens qui traversent la Méditerranée, on instrumentalise la mort de ceux qui la trouvent au long de ces voyages organisés par des mafieux.
On montre des photos, on exhibe la mort d’un enfant, sans aucune dignité, à la seule fin de culpabiliser les consciences européennes, et de leur faire accepter la situation actuelle !

Mais ce faisant, c’est la mort elle-même qu’ils encouragent et c’est une part bien indigne d’eux-mêmes qu’ils révèlent !

Car accepter la situation actuelle, ne plus vouloir réfléchir à ses causes, se contenter de bons sentiments, intimer l’ordre aux populations de s’organiser pour accueillir les centaines de milliers de clandestins, c’est en encourager bien d’autres encore à tenter l’aventure macabre de la traversée de la Méditerranée.
Et, osons le dire, le réservoir est inépuisable.

Par leur stratégie de communication, ils souhaitent que nous nous arrêtions de penser et que nous répondions instinctivement.

Nous n’avons pas de leçon d’humanité à recevoir de ces « irresponsables » politiques quand ils vous jettent la mort d’un enfant au visage pour faire avancer leurs sinistres projets.

Etre un responsable politique, un vrai, c’est savoir que la France ne peut pas être gouvernée par l’émotion au risque précisément de ne pas gouvernée.

La politique, c’est la responsabilité.
C’est ne pas fuir la gravité des choix engageants en se cachant derrière l’émotion de l’instant.
C’est refuser la démagogie, la simplicité des slogans, les bons sentiments quand ils cachent des projets diaboliques.
C’est au contraire ouvrir les yeux, accepter de voir la réalité en face, et la dire aux Français.

Et aujourd’hui la vérité nous commande de dire que nous ne pouvons pas, que nous ne devons, pas accueillir ces clandestins, qu’il faut les ramener dans leur pays d’origine à charge pour la communauté internationale d’organiser leur sécurité dans des territoires dédiés.

A ce titre, on se demande pourquoi les pays du Golfe, ces pays si riches et toujours si prompts à défendre le monde musulman ne prendraient pas leur part ?

Puisqu'ils s'entendent si bien avec le Qatar et l'Arabie Saoudite, pourquoi nos dirigeants PS et UMP ne demandent-ils pas à l'émir et au Roi d'accueillir les migrants qui sont à leur porte ?
Pourquoi l’Europe ?
Pourquoi la France ?
Quand il existe des pays plus proches, plus prospères, où la pression migratoire n’est pas la même que sur le vieux continent ?

Je dirais pour terminer sur ce chapitre, que la crise migratoire actuelle, d'une extraordinaire intensité, n'est pas prêt de s'arrêter. Elle est terrible, et l'inaction de nos gouvernants est cruelle.
Mais elle a au moins un mérite : elle met en lumière la justesse de nos analyses, et permet à chacun de se faire une opinion sur la lâcheté incommensurable des gouvernements successifs, de droite comme de gauche, qui nous ont conduits là.

Plus que jamais, sur ce sujet comme sur d'autres, le Front National devient la boussole des Français.

Comme notre mouvement est aussi la boussole des Français sur le fondamentalisme islamiste, qu'on accroît encore par cette immigration hors contrôle.

J'ai dit tout récemment que je mettrai l'Islam radical à genoux. Je vous le redis ici, mes chers compatriotes, parce qu'à l'heure où la France va d'attentat islamiste en attentat islamiste, je ne peux pas faire autre chose que vous annoncer la fermeté et la responsabilité.

Oui, nous mettrons l'Islam radical à genoux. Au bénéfice de l'ensemble de nos compatriotes, y compris bien sûr nos compatriotes musulmans, qui n'acceptent pas que des ministres imprudents les confondent pour de basses tactiques politiciennes avec les islamistes que je veux mettre hors d'état de nuire !

Nous demandons la fermeture immédiate des mosquées radicales, ces lieux de radicalisation, ces lieux de haine de la République et de la France, comme ils l'ont fait en Egypte et en Tunisie.

Nous demandons l'expulsion des étrangers fichés pour islamisme, et leur interdiction du territoire français. Et ce ne sont pas les belles âmes molles du PS et de l'UMP que j'ai choqué avec cette proposition pourtant de bon sens qui nous empêcheront de le dire pour agir !

Nous demandons la laïcité partout : à l'école, dans les cantines, dans les services publics, dans les crèches et les universités où voiles et signes religieux ostensibles doivent être proscrits, dans l'entreprise.

Aucune revendication communautariste ne doit plus pouvoir prospérer dans aucun secteur de notre société.

Plus aucune lâcheté, plus aucune reculade, plus aucun arrangement, plus aucun scrupule.

Et je rappelle que notre calendrier est le fruit d'un héritage ancien, auquel les Français se sont attachés au cours des siècles. Il n’est pas question de l'adapter à quelque communautarisme que ce soit, de le laisser triturer selon les revendications de tel ou tel ! Nos jours fériés sont très bien ainsi : que les communautaristes et les immigrationnistes fous cessent de vouloir y toucher !

Voilà comment on mettra fin aux petites capitulations du quotidien qui mènent aux drames du terrorisme.

Voilà comment on fera en sorte qu'Unis les Français, tous les Français, soient invincibles, et retrouvent la fierté de leur pays la France !
Les Français en ont assez de la faiblesse. Ils ont assez des excuses. Ils ne veulent plus des fausses promesses refaites 100 fois et toujours trahies. Ils veulent l'action, humaine bien sûr, mais ferme et résolue.

Pendant ce temps, totalement sourd aux problèmes des Français, l’UMP joue la saison 8 de Hunger Games. Après le jeu mortel des primaires, il n’en restera qu’un ! Les paris sont ouverts.

Quel que soit le vainqueur de ce combat à mort, il devra assumer un bilan.
Mais quel que soit le vainqueur, la politique menée sera identique vous le savez.
Alain Juppé fut Premier Ministre, puis ministre de Nicolas Sarkozy.
François Fillon fut, pendant cinq ans, Premier Ministre de Nicolas Sarkozy.

Quant à Nicolas Sarkozy, inutile de rappeler la longue liste de ses fonctions passées, moins longues certes que celles de ses reniements et de ses fautes à l’égard de la France.

Il n’est ni juste, ni sérieux, de ne pas se pencher sur leur bilan, leur lourd passif, alors même qu’ils exigent à nouveau la confiance des Français, passifs au premier rang desquels la Libye, la Syrie bien sûr, je vous en ai déjà parlé !
Mais Nicolas Sarkozy, c’est aussi 600 milliards d'euros de dette en plus, un record.
Un pouvoir d'achat accablé.
Un chômage de masse, une pauvreté aggravée.
Une quarantaine de taxes nouvelles.
C’est la soumission de la France à la technocratie bruxelloise gravée dans le marbre du traité budgétaire.

Nicolas Sarkozy, c'est aussi bien sûr 54 000 militaires en moins, au moment où les risques se sont spectaculairement accrus dans le monde.

Nicolas Sarkozy, c’est aussi 12 500 policiers et gendarmes en moins, alors que l’insécurité se métastasait dans tout le pays.

Nicolas Sarkozy, c’est aussi la suppression de la double peine, permettant aux délinquants et criminels étrangers de rester sur le territoire national, probablement à nos frais comme d’habitude.

Et pourtant, il ose parler brutalité, inhumanité.

Nicolas Sarkozy c’était au pouvoir, la brutalité d’une politique d’immigration massive, 1 million d’étrangers légaux supplémentaire en 5 ans, de régularisations quotidiennes de clandestins, d’accueil de Roms, politique d’une violence inouïe contre les Français qui ont cru aux belles promesses de fermeté et se sont retrouvés avec des centres de demandeurs d’asile à leurs portes.

C’était l’injustice d’une politique qui demandait sans cesse des sacrifices aux Français, qui déremboursait les médicaments, qui multipliait les taxes, qui augmentait le forfait hospitalier, augmentait les tarifs du gaz et de l’électricité, gelait le barème de l’impôt sur le revenu, alors que, dans le même temps, pas une seule réforme, pas une seule, n’est venue tarir le flux ininterrompu de l’immigration clandestine, même pas la suppression de l’AME, pourtant mille fois promise !
Mais Nicolas Sarkozy n’est pas seul et comme le poisson pourrit par la tête, les élus UMP sont contaminés.
Il faut écouter Natacha Bouchart, la maire UMP de Calais.

Elle vient de déclarer tout de go : « Il faut vivre avec la problématique des migrants dans les meilleures conditions possibles car ça peut être une richesse culturelle exceptionnelle et les Calaisiens pourront s’enrichir encore plus de ces populations migrantes »...

En attendant cet enrichissement, cette irresponsable locale demande 50 millions d’euros aux contribuables français pour les loger et les nourrir, et ce n’est qu’un début !

Face à ce laxisme, nous trouvons dans ce parti, qui se veut de gouvernement, des positions exactement inverses, … au moins en paroles.

Ainsi, Bruno Le Maire reprend mes propositions et demande l’expulsion des étrangers fichés comme terroristes.

Qu’un autre dirigeant de son parti, Luc Châtel, ancien ministre sarkozyste, m’ait violemment pris à partie à ce sujet, il n’en a cure. L’important est l’enfumage, la tromperie !

A l’UMP, on dit tout et l’inverse de tout et, une fois arrivé au pouvoir, on se contente de faire n’importe quoi.

Quant à Nathalie Koziusko-Morizet, leur numéro 2, pour éviter de parler du fond, elle s’enfuit dans des débats sémantiques entre migrants, réfugiés, clandestins ou sans-papier. C'est beau comme du Eva Joly...
Même s’il ne vous aura pas échappé que la propagande cherche à imposer les mots dans le but de désarmer l’esprit, les clandestins sont ainsi devenus des migrants et, je vous l’annonce, certains souhaitent systématiquement remplacer le mot « migrant » qui fait encore trop penser immigration par l’usage systématique du terme « réfugié ».

Je suis convaincue que nos dirigeants politiques seront les premiers à se soumettre à cette injonction. Pas nous !

Confrontés à ce constat, point besoin de vous expliquer l’importance de ne laisser passer aucune occasion de combattre pour la France, point besoin de vous dire l’importance des élections régionales de décembre prochain ! Engageons-nous sans retenue dans cette campagne essentielle !

Redonnons espoir à ceux qui, hélas, croient encore que leur voix sera noyée.

Redonnons espoir à ceux qui voient disparaître leur village, leur département, qui voient s'éloigner d'eux, toujours plus, les pouvoirs publics, qui sont laissés-pour-compte, qui subissent « la politique de peuplement » chère à Manuel Valls et qui consiste à disséminer les clandestins et les roms jusque dans les plus petits villages de France.

Je l'ai dit au début de mon intervention, il existe aujourd'hui, en France, une majorité, une majorité silencieuse, qui pense qu'une autre politique est non seulement souhaitable, mais même possible.

C'est une majorité que l’on a piétinée quand elle donnait son avis par référendum, souvenez-vous, souvenez-vous toujours de 2005.

Le gouvernement est effrayé à l'idée que cette majorité reprenne la parole mes chers compatriotes ! C’est la raison pour laquelle jamais, vous entendez jamais, il ne vous demandera ce que vous pensez de sa politique d’immigration.

Jamais il n’organisera de référendum sur ce sujet, trop effrayé à l'idée que les Français reprennent en main leur avenir.
Ce pouvoir ne tient debout que parce que le peuple ne dit rien. Sans le silence de la majorité, il n'a plus de pouvoir.

Or, chaque élection est une fenêtre de tir où la mobilisation de la majorité peut changer les choses.

Eh bien, le jour où la majorité silencieuse reprendra la parole est bientôt arrivé, et ce jour là, nous devons être à ses côtés !
Nous sommes prêts à gouverner !
Et nous sommes prêts, parce que nous avons conscience de l'enjeu !

Nous sommes prêts parce que nous nous sommes préparés ! et que nous nous préparons sans cesse.

Ces Universités d’été qui se clôturent en sont une nouvelle étape.
Car une page se tourne, chacun a compris que, au-delà même de notre pays, notre monde est à la fin d'un cycle et que les défis qui nous attendent sont sans commune mesure avec ceux que nos parents ont eu à relever.

Le bouleversement de l'organisation du travail dans nos sociétés du fait de l’explosion des nouvelles technologies dont l'uberisation des services n’est qu’un exemple, est un défi.

Nos sociétés confrontées à la tentation de la dérèglementation totale qui sera en même temps le règne de la débrouille, de la précarité et de l’insécurité professionnelle permanente, en est une autre.

L’organisation de nos sociétés modernes, structurées, où ce que l'on pensait acquis parce que l'on avait mis des siècles à le construire : un territoire équilibré, un aménagement de ce territoire performant, une économie diversifiée, une réglementation qui limitait les dérives et les abus, un système de protection sociale et de santé qui, bon an mal an, ne laissait personne sur le bord du chemin, cette organisation se délite à une vitesse vertigineuse recréant des inégalités que nous pensions appartenir au passé.

Un monde où des migrations gigantesques se mettent en mouvement et dont le réservoir est quasi inépuisable.
Nous pensons pouvoir les contenir avec de bons sentiments alors qu'elles représentent un bouleversement que nous n'avons peut-être pas connu depuis 17 siècles.

Un monde au prise avec un terrorisme low co st sans structure, sans hiérarchie mais avec des dizaines de milliers, peut-être même des centaines de milliers, de soldats anonymes mais déterminés.
Autre défi que ce pouvoir politique qui nous a échappé à nous, peuple, pour être confié à notre insu à des structures technocratiques ou financières opaques, impersonnelles, sans visage et sans âme, et dont un clignement d'œil en Chine peut créer un tsunami financier en Europe,

Ce monde, qui après avoir cru aux chimères du sans frontière, les remplacent par des murs qui poussent sur le globe comme des champignons dans l'espérance folle de maîtriser le désordre que nos dirigeants ont généré par leur lubie.

Ce monde où il ne s'agit plus simplement de vivre et faire vivre nos identités et nos cultures respectives, mais de les défendre pied à pied contre le travail d'érosion ininterrompu de l'idéologie mondialiste et multiculturaliste.

Notre monde qui n'a cessé de rétrécir, où les corps et les esprits voyagent si vite, mais dont la liste des pays ou des régions où il est dangereux de se rendre n’a jamais été si longue.

Un monde où se développe la surveillance généralisée de tous au bénéfice de certains, comme dans les pires livres de fiction, un monde où le bonheur des peuples se mesure aujourd’hui à la structure de leur consommation.

Oui, ces défis sont gigantesques, nous devons le mesurer, être à la hauteur de ces bouleversements, les anticiper, pour y répondre avec la force de nos âmes, de nos esprits, la force surtout de notre amour, notre immense amour pour la France.

Vive le Front National !
vive la République !
Vive la France !

Marine Le Pen

Communiqué

08 septembre 2015

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