UDT 2012 - La Baule : Discours de Marine Le Pen

davidJ

Discours

26 septembre 2012

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Intervention de Marine Le Pen, Présidente du Front National, lors de l'Université d'Eté du Front National à la Baule :

Merci à tous, chers intervenants, chers cadres et responsables du Front National, militants, sympathisants, bénévoles, mes Chers Amis,

Merci à tous de nous permettre de clôturer aussi nombreux des universités de rentrée d’une richesse exceptionnelle !

Le Front National est bien la force d’avenir et d’espoir du pays, et vous l’avez démontré tout au long de ce week-end !

Commençons mes chers amis par ces mots admirables de Michelet :

« Français, de toute condition, de toute classe, et de tout parti, retenez bien une chose, vous n’avez sur cette terre qu’un seul ami sûr, et c’est la France ! »

Or, on ne dit jamais assez, en cette période où la plupart dévalorisent leur pays, en cette période où il est de bon ton de se moquer de la nation, en cette période où les patriotes ont moins que d’autres la possibilité de s’exprimer, on ne dit jamais assez l’amour que l’on a pour la France !

Vous êtes toutes et tous ici rassemblés parce que vous aimez la France.

Vous l’aimez d’un amour fidèle et sincère, en dépit des épreuves, en dépit des discours démoralisants, en dépit de toute l’énergie que mettent beaucoup d’autres à vouloir la détruire !

Vous êtes ici rassemblés parce que vous avez foi en un monde meilleur. Vous avez foi en un monde meilleur en dépit de la désespérance dans laquelle on cherche à enfermer chaque jour notre peuple. Vous avez foi en un monde meilleur parce que vous savez nourrir votre espoir des mille projets que nous formons pour la France !

Vous êtes ici rassemblés parce que vous partagez cette passion commune qui nous unit et donne un sens à notre engagement collectif, la politique !

Vous aimez la politique, vous aimez le débat, vous aimez le combat pour vos idéaux ! Parce que c’est ainsi que vous voulez changer le monde, et défendre votre pays.

Alors je ne m’abaisserai pas, je ne vous abaisserai pas, à vous parler de la petite politique, celle qui s’étale vulgairement tous les jours dans vos journaux, celle qui au fond n’intéresse plus grand monde tant elle est méprisable.

Je ne vous parlerai pas de ces petites combines, de ces guéguerres, de ces spectacles minables auxquels on nous donne chaque jour la peine d’assister. Les partis politiques en déroute qui s’enfoncent dans la désunion et les combats de coqs, ça ne m’intéresse pas !

Les responsables politiques d’une droite qui cherchent à masquer le vide de leur projet, la mollesse de leur convictions, leur absence de vision, derrière une guerre des chefs qui s’affiche sans vergogne aux yeux des Français, tout cela ne m’intéresse pas et n’intéresse plus personne ! Copé, Fillon, ou Sarkozy, peu me chaut, tout cela appartient au passé !

Ce sont de petites guerres de pouvoir qui ne sont pas à la hauteur de la France.

Je me tourne vers l’avenir. Je voudrais vous parler aujourd’hui de notre rôle, de notre mission, de notre responsabilité.

Parce que nous avons les clefs du destin de la France, notre engagement aujourd’hui comme demain est essentiel, dans la poursuite de ma candidature à l’élection présidentielle !

Réaffirmons avec force notre vision, de la France, de la société, du monde ! Continuons de porter haut nos convictions, nos propositions, notre projet pour la Nation !

Avançons, encore et toujours, vers les portes du pouvoir, poursuivons notre ascension, et préparons-nous à prendre bientôt les rennes d’un pays qui a besoin de nous !

Ne nous contentons pas d’aiguillonner le débat public comme nous le faisons de plus en plus. C’est bien, mais ce n’est pas assez.

Nos idées infusent, se développent, sont souvent reprises par ceux qui cherchent à nous imiter, par ceux qui passent désormais le plus clair de leur temps à courir derrière nous pour tenter de tromper les crédules et les naïfs.

Immigration, laïcité, Europe, euro, protectionnisme… la liste est longue : de plus en plus de Français partagent notre opinion et nos solutions ; de plus en plus de professionnels de la politique cherchent à nous singer, pour mieux appâter le chaland.

Mais ne comptons pas sur eux pour appliquer la politique que nous voulons. Ne comptons pas sur ceux qui ont toujours menti, toujours trahi, et au final toujours échoué. Ne comptons que sur nous-mêmes, sur tous les patriotes sincères qui veulent nous rejoindre, sur le peuple de France !

Elle est là la force d’avenir !

Vous le savez, dans la vie politique française, je porte une exigence très forte, que j’ai été la seule à défendre pendant la campagne présidentielle et qui a fait la puissance de ma candidature : je veux rendre son pouvoir au peuple français.

Le pouvoir au peuple, à personne d’autre !

Le pouvoir au peuple, pas aux banques !

Le pouvoir au peuple, pas aux technocrates de Bruxelles !

Le pouvoir au peuple, pas à une petite caste médiatique, financière et politique qui voudrait nous interdire de nous défendre, de penser même !

Le pouvoir au peuple, pas à ceux qui veulent intimider la République avec leurs revendications communautaristes !

Le pouvoir au peuple français, à lui seul, et pour lui seul !

Nous ne pouvons pas admettre comme une fatalité le divorce entre le peuple et ses élus. Je veux redonner espoir aux Français en l’action de leurs représentants. La politique peut être noble, pour peu que les idéaux qu’elle défend sont nobles.

Un de ceux-là est de rendre sa grandeur au peuple français. Il ne doit jamais être oublié. La France n’est pas un pays parmi les autres. C’est un pays dont la vocation est de compter plus que les autres. Et le peuple de France a son mot à dire, sur tous les sujets.

Le peuple français s’est exprimé au printemps dernier. Beaucoup ont cru, de bonne foi sans doute, qu’en portant François Hollande à l’Elysée, ils allaient enfin voir venir le changement.

Je le sais bien, beaucoup aussi ont voulu chasser l’ancien président, celui dont le quinquennat a continué de ruiner la France, l’a dévalorisée, a appauvri les classes moyennes et populaires, a fait baisser la voix de la France sur la scène internationale, a accéléré le délitement de notre identité nationale.

Ce président avait trahi le peuple français, et celui-ci l’a logiquement remercié. C’est d’abord cela qui explique la victoire de François Hollande. Ce n’est même pas une victoire, mais juste une non-défaite.

Mais certains ont cru sincèrement que François Hollande allait changer les choses.

« Le changement c’est maintenant » nous a-t-il répété à l’envi pendant sa campagne !

Nous devons aujourd’hui faire ce terrible constat : près de 6 mois après l’arrivée de la nouvelle majorité, rien n’a changé avec ce nouveau président.

Nous avons laissé un peu de temps à ce gouvernement avant de le juger. Mais nous devons aujourd’hui dire la vérité aux Français. Non, rien n’a changé avec François Hollande.

Alors, Monsieur Hollande, qu’avez-vous donc fait de vos promesses de changement ? Qu’avez-vous donc fait de votre slogan de campagne ? Qu’avez-vous changé à la pratique du pouvoir dans ce pays ?

Monsieur Hollande, les Français vous demandent désormais des comptes, et avec eux, je vous accuse de les avoir une nouvelle fois trahis. Avec eux, je veux dire vos renoncements.

Vous, président de la République, vous n’avez rien renégocié au traité funeste rédigé par Nicolas Sarkozy sous la dictée de Madame Merkel !

Vous, président de la République, vous vous accommodez comme le pouvoir UMP d’un chômage de masse, parce que vous continuez une politique économique imbécile imposée par Bruxelles !

Vous, président de la République, comme Nicolas Sarkozy avant vous, vous refusez les protections dont la France a besoin, et leur préférez le pouvoir sans limite des marchés financiers et des banques qui, avec votre bénédiction, vont encore être les destinataires de milliards d’euros versés par la BCE, milliards payés par les sacrifices des peuples qui n’en reverront jamais la couleur.

Vous, président de la République, vous avez mis vos pas dans ceux de votre prédécesseur, poursuivant une immigration de masse, incompatible avec notre identité nationale !

Vous, président de la République, vous continuez avec le laxisme, vous courbez l’échine devant les délinquants, vous laissez les zones de non droit envahir la République !

Vous président de la République, vous cédez, comme votre prédécesseur, au bras de fer que nous imposent les fondamentalistes, les groupes politico-religieux qui veulent faire plier l’autorité de l’Etat et détruire ce gage de paix civile, notre laïcité !

Vous, président de la République, vous avez aussi peu de courage que Nicolas Sarkozy pour vous attaquer aux dépenses nocives, et préférez augmenter les impôts des petits, des PME, de tout ceux qu’il est si facile de faire payer !

Vous, président de la République, vous avez remplacé la grande finance de droite par la grande finance de gauche dans les compromissions au plus haut niveau de l’Etat !

Vous, président de la République, après avoir voté la guerre en Lybie avec l’UMP, vous continuez cette politique étrangère imbécile dictée par le funeste BHL en soutenant les dictateurs islamistes de demain.

Vous, président de la République, vous n’avez pas plus que Nicolas Sarkozy de vision pour la France, vous ne lui fixez aucun cap, vous ne donnez aucun espoir aux Français !

Vous, président de la République, vous n’avez respecté qu’une seule de vos grandes promesses « vous êtes en effet un président normal » puisque depuis 30 ans, la normalité consiste à prendre ses ordres à Berlin, à Washington ou chez Goldman Sachs,

puisque hélas il est devenu normal d’avoir des présidents sourds et aveugles à la réalité de ce que vit leur peuple,

puisque la normalité en politique est devenu de se soumettre aux exigences de minorités agressives et revendicatrices,

puisque la normalité est de faire des promesses jamais tenues et, pour résumer, de prendre les Français pour des demeurés,

puisqu’il est devenu normal de privilégier ses petits camarades au détriment de l’intérêt supérieur, de s’en prendre aux plus faibles parce que l’un tremble devant les puissants,

parce que la normalité en politique est devenue synonyme de bassesse, de reculade, d’indignation feinte, de petites lâchetés accumulées qui nourrissent les fléaux de demain.

Oui, Monsieur le président, vous êtes en effet normal, dramatiquement normal !

La France mérite autre chose que votre bien triste normalité dont nous ne voulons pas !

Nous voulons une indépendance supérieure, un courage hors du commun, une vision extraordinaire, une volonté inébranlable, un respect indestructible des valeurs qui ont fait, et doivent encore faire, la France, parce que la France est un pays exceptionnel.

Vous, président de la République, vous n’êtes donc pas plus digne que Nicolas Sarkozy de la fonction que les Français vous ont confiée !

Vous président de la République, vous nous promettiez le changement, et nous n’avons que la continuité ! La continuité dans l’absurde, l’appauvrissement, dans le désordre et dans la désespérance !

Mais en réalité, mes chers amis, rien ne pouvait changer avec François Hollande.

Parce qu’avec ce nouveau pouvoir comme avec l’ancien, tout reste comédie. La politique s’est effacée derrière la comédie du pouvoir.

La comédie du pouvoir, c’est faire croire qu’on va tout pouvoir changer sans rien changer. Cela fait 30 ans que nous sommes témoins de ce cinéma.

Mais comment François Hollande, mieux que Nicolas Sarkozy, pourrait-il changer la situation des Français, renouer avec la croissance, faire baisser le chômage, améliorer la sécurité, permettre l’assimilation, faire vivre notre civilisation et rendre à la France sa puissance, sans faire le bon diagnostic ?

Comment pourrait-il, mieux que son prédécesseur, redresser la France sans rompre avec un système délétère qui accroît son emprise et empêche toute réforme de fond ?

Le diagnostic n’est pas posé, en aucun domaine : règne sans limite d’une finance mondialisée, soumission intégrale à une concurrence déloyale venue des pays émergents, corsetage sans cesse renforcé du pays dans une Union européenne devenue aussi totalitaire qu’inefficace, ouverture à tous les vents migratoires de frontières quasi disparues, revendications politiques de fondamentalistes qui cachent leur sinistre dessein derrière la religion.

Ne pas tenir compte de données aussi fondamentales que celles-là, qui définissent la situation de la France aujourd’hui, c’est empêcher toute évolution du pays. C’est se condamner à rester les bras croisés devant les maux qui nous accablent.

C’est assurer à la France, et à son peuple, de s’enfoncer dans la désespérance. C’est continuer à faire perdre au pays toute foi en lui-même. C’est donner toutes les conditions du succès à cette entreprise diabolique d’asservissement de la France, et de son peuple.

La comédie du pouvoir, c’est nous faire croire qu’en dépit de tous les renoncements, malgré la continuité parfaitement entretenue d’un système qui nous étouffe, nous pourrions obtenir des changements. Presque par magie, si l’on y réfléchit bien.

Le président normal a bien appris de son prédécesseur et il n’a fallut que quelques semaines pour retomber dans le travers de l’exercice permanent de communication.

La communication, la communication à toutes les sauces, et pire, la manipulation de l’opinion, voici à quoi se résume la vie politique française désormais !

Souvenez-vous, Sarkozy sortait régulièrement son moulin à promesses, montrait ses muscles, prenait dans ses discours des accents martiaux, cherchait à tout bout de champ à nous faire croire qu’il agissait ! C’était le verbe dur, et la main molle !

Il a poussé l’exercice à l’extrême pendant la campagne présidentielle, disant tout et l’inverse de tout. Les Français ne l’ont plus cru, parce qu’ils avaient compris que tout n’était qu’artifice, qu’en cinq ans au pouvoir, il n’avait pas entamé le début d’une des innombrables réformes promises et que tout, absolument tout, allait de plus en plus mal.

François Hollande, c’est un style différent.

Il ne fait lui aussi que communiquer, et il n’agit jamais, mais à la différence de Nicolas Sarkozy, il délègue cet exercice. On ne le voit donc presque jamais, mais on voit ses ministres s’agiter devant les caméras de télévision.

Ainsi Monsieur Valls joue « le petit Nicolas » : même recette, même agitation médiatique, même absence de résultats. Prenez l’exemple des camps de roms : comme Nicolas Sarkozy, Monsieur Valls fait des rodomontades, nous promet qu’il va régler le problème, mais la réalité est qu’il fait des chèques, des chèques qu’utilisent les roms renvoyés pour revenir aussi sec parce que nous n’avons plus de frontières, plus nombreux encore ! Voyez le résultat !

On change un Préfet de police, on promet des effectifs supplémentaires, mais nous avons déjà vu cent fois ce film !

Monsieur Montebourg aussi imite Nicolas Sarkozy : même recette, même agitation médiatique, même absence de résultats.

Il court les plans sociaux, montre ses muscles, nous promet monts et merveilles, et n’a en réalité absolument pas les moyens de tenir ses promesses. Les usines continuent de fermer ! Les délocalisations de prestations de service s’accélèrent, STIF, SNCF…

Mais on a communiqué. Et la politique s’est arrêtée là. Au même point que celle menée par le gouvernement précédent. On a communiqué, mais on a oublié d’agir. On a sciemment oublié d’agir parce qu’on a maintenu le système parfaitement inchangé, parce qu’on a renforcé en réalité les solides barreaux de la prison qu’on s’est construite.

On a encore menti au peuple, et ce mensonge se paiera !

C’est notre mission, notre mission encore et toujours, de rétablir la vérité, de tenir aux Français un discours honnête.

Nous devons dénoncer encore et toujours les faux-semblants de la vie politique pour qu’un jour les Français fassent un vrai choix.

Nous devons lutter corps et âme, chaque jour, contre les préjugés, les tabous, les clichés que nous impose une caste politico médiatique qui n’a qu’un seul objectif : le maintien du système en place, une apparence de stabilité qui cache les crevasses béantes de notre unité nationale, de notre système social, de notre système économique.

Non, la fin de l’euro ne serait pas la catastrophe qu’on nous annonce, bien au contraire ce serait un vent d’air frais pour notre économie et nos exportations ! Elle ne le serait pas plus que le rejet par référendum de la constitution européenne en 2005 n’a déclenché de tsunami, ou n’a empêché la terre de continuer à tourner !

Et ce n’est pas parce que les experts aux ordres du système, toujours les mêmes, ceux qu’on voit tous les jours sur tous les plateaux, ces économistes qui le matin sont à la télé et l’après-midi consultants pour des banques, disent tous la même chose qu’ils ont raison.

Non l’Europe ne protège pas, elle détruit.

Non l’immigration ne fait pas gagner de l’argent à la France, elle lui en coûte.

Ouvrir les yeux des Français, les aider à condamner la comédie du pouvoir à laquelle se livre François Hollande, c’est aussi leur dire qu’il faut prendre garde à ne pas tomber dans les pièges que PS et UMP ont l’habitude de tendre aux Français.

Le mariage homosexuel, le droit de vote des étrangers : nous refusons cela, bien évidemment, et nous combattrons sans faiblesse ces projets !

Mais comprenez bien que ces sujets sont des sujets de diversion, qu’ils sont là pour faire oublier l’essentiel, pour faire croire qu’on est d’un côté de gauche, et de l’autre de droite, pour masquer l’inaction totale d’un gouvernement aux ordres de Bruxelles et de l’Allemagne, d’un gouvernement qui n’a plus rien d’autre à proposer que l’austérité à vie, qui n’a plus aucune marge de manœuvre, qui n’a plus de pouvoir en réalité.

Le gouvernement amuse bien tristement la galerie avec ses sujets de société, mais c’est pour mieux cacher son impuissance sur tout le reste !

Cacher son impuissance mais aussi sa collusion avec l’UMP sur tous les grands sujets.

Le pire pour eux serait que les Français prennent conscience de leur proximité idéologique.

Cacher à tout prix :

Qu’ils sont UMP et PS d’accord pour cette Europe fédérale dont l’objectif est la fin de la Nation libre qu’est la France, qu’ils sont UMP et PS d’accord sur la politique étrangère qui se résume à obéir aux injonctions américaines le doigt sur la couture du pantalon.

Cacher que la cure d’austérité dictée par l’UMP sera mise en œuvre par le PS,

Que les ministres UMP qui faisaient hier des ronds de jambe au MEDEF de Madame Parisot ont été remplacés par les ministres PS venus en nombre (10) à la dernière Université d’été des grands patrons préparer la dérégulation du marché du travail et l’accélération de l’application des remèdes ultralibéraux qui tuent nos TPE, nos PME, nos PMI,

Cacher à tout prix aux Français que, derrière leurs incessantes lamentations sur la « diversité », le nécessaire multiculturalisme, la mixité, le vivre ensemble, la lutte contre les discriminations… il y a cet océan de lâcheté, de renoncement qui aujourd’hui transforme profondément notre pays, affaisse nos valeurs, nos lois, nos modes de vie et abolit le droit des Français à rester eux-mêmes dans leur pays.

Or, mes amis, nous sommes régulièrement de véritables révélateurs de cette collusion immigration, prière de rues, abattoirs hallal, à chaque fois, spontanément, UMP et PS ont crié au loup contre nous.

Hier encore, la proposition d’étendre la loi de 2004 qui interdit tout signe religieux ostentatoire à l’école, à l’ensemble de la sphère publique, à immédiatement entrainé un déchainement de la meute UMPS.

Or, de quoi s’agit-il ?

Il n’y a que nos politiciens pour ignorer ce qui saute aux yeux des Français.

Les petits ou grands arrangements avec la laïcité ont permis à des groupes politico-religieux de monter en gamme dans leurs exigences.

Celles-ci visant aujourd’hui à revenir sur une de nos grandes libertés qui est la liberté d’expression pour réintroduire une sorte de délit de blasphème.

S’appuyant sur une immigration massive et incontrôlée, ces groupes ont développé leur réseau, pris en main des quartiers entiers où ils imposent leur vision, leur culture, leurs interdits, leurs spécificités alimentaires, vestimentaires.

Les voiles hier exceptionnels se sont multipliés, leur nombre a même explosé, avec la volonté d’un affichage qui n’a rien d’innocent, utilisé comme une arme politique, de plus en plus de femmes, souvent contraintes par la pression physique ou psychologique des fascistes verts, décident d’arborer le voile comme de plus en plus d’hommes portent la djellaba.

L’équilibre obtenu durant des décennies par la loi de 1905 est maintenant rompu.

Il faut y répondre par la fermeté et le rappel intransigeant de nos principes.

Les fondamentalistes revendiquent et bien je dis que la République aussi a le droit d’être revendicatrice et notamment à l’égard de ceux qu’elle a accueillis !

Contrairement aux élucubrations de monsieur Coppé, cette mesure ne s’appliquera pas aux personnels religieux qui ont toujours bénéficié, en la matière, d’une exception.

Prêtres, sœurs, imams et rabbins, pourront bien sûr continuer à porter l’habit religieux.

On me reproche enfin d’avoir émis le désir que cette extension s’applique à toutes les religions ; que n’aurait-on pas dit si j’avais limité cette interdiction à la religion musulmane ?

On m’aurait probablement brulée sur le bûcher médiatique pour islamophobie.

Tous les Français qui ont à cœur nos principes, nos valeurs, et qui s’inquiètent des dérives constatées, auront compris mon but et partageront, j’en suis sûr, ma volonté de préserver par cette mesure la laïcité et la paix civile et même si certains devront alors faire un sacrifice, je suis convaincue qu’une grande part le fera de bonne grâce par patriotisme et conscience de l’intérêt général.

Nous voyons la nécessité de réaffirmer partout la République, quand le communautarisme et le fondamentalisme avancent.

Et on me traite d’intégriste pour oser dire ces vérités ?

On me traite d’intégriste parce que je défends la laïcité, parce que je ne vois que des Français parmi les Français, parce que je voudrais que chacun soit fier de son drapeau, de nos trois couleurs ?

On me traite d’intégriste parce je crois en l’assimilation, au rouleau compresseur républicain, à condition qu’on ne transige jamais sur nos lois, sur nos valeurs, sur nos principes, et qu’on mette un coup d’arrêt à une immigration légale et clandestine aujourd’hui hors contrôle ?

Mais qu’ils me traitent d’intégriste si ça les amuse !

Moi au moins, je suis intègre !

Je suis entière, sincère, je ne fuis pas les débats et les questions qui fâchent !

Je veux le meilleur pour notre pays, pour notre peuple, pour les nations du monde, et c’est pour cela que je suis prête à recevoir tous les coups !

Alors, Chers amis, devant ce fiasco des premiers mois de la présidence Hollande, après le fiasco de la présidence Sarkozy, vous voyez bien que la France ne pourra plus attendre très longtemps.

Notre action à la tête de l’Etat va devenir urgente !

Alors je vous le dis, c’est maintenant qu’il faut s’engager ! C’est maintenant que nous avons besoin de votre mobilisation et de la mobilisation de tous les patriotes. Nous ne pouvons nous payer le luxe d’attendre les prochaines élections.

La politique, ce n’est pas tous les cinq ans à l’occasion d’une élection présidentielle. La politique, c’est chaque jour, au quotidien, un travail de conviction, de lucidité, de courage.

Mobilisez les Français autour de vous, mobilisez chacune et chacun des Français patriote, amenez-les à nous, faites les entrer dans notre grande famille militante et demandez-leur leur engagement !

J’ai beaucoup parlé des oubliés pendant ma campagne présidentielle, vous savez, ce peuple invisible qu’on ponctionne, qu’on malmène, qu’on ne protège pas, qu’on abandonne et qu’on n’écoute jamais.

Ces oubliés ont moins encore aujourd’hui qu’hier la possibilité de s’exprimer et d’être entendus. Convainquez-les, partout, de nous rejoindre ! Qu’ils se fassent entendre avec nous !

Je vous propose de vous engager avec moi pour fixer un cap. Nous avons une vision de l’avenir de la France, nous portons une espérance. Notre projet est radicalement différent des mensonges de l’UMPS qui ne veulent en réalité rien changer. Je suis à la tête de la véritable opposition, celle au système !

Alors aidez-moi aujourd’hui à construire cette opposition. Et à dire la vérité aux Français.

Car nous ne sommes pas de ces politiciens qui varient au gré de modes, qui se soumettent au quand dira-t-on, qui n’ont d’autre vision de la France que celle qu’ils lisent dans leurs sondages d’opinion !

Nous avons une vision de la société.

Cette vision est fondée sur la nation, sur l’Etat nation qui doit être ce roc dans la tempête.

Nous croyons en la nation, qui n’est pas la fermeture, mais au contraire le respect de toute la diversité du monde, diversité qui n’existe que parce qu’il y a une multitude de nations et de peuples dans le monde qui tous, ont le droit de défendre leur culture, leur identité, la civilisation dont ils sont issus comme nous avons aussi le droit et le devoir de le faire !

A ceux qui se sentent oubliés, méprisés, invisibles aux yeux d’un système devenu fou, je dis : la nation est là pour vous, elle ne vous abandonnera pas. Elle est la grande famille des sans-rien.

Son bras armé, l’Etat, ne vous laissera pas tomber. Ne vous fera pas toujours passer en dernier, derrière ceux qui ne le méritent pas, derrière ceux qui profitent, qui abusent. Derrière ceux qui, pourtant, n’en ont bien souvent pas besoin.

Oui, nous croyons en la nation, et donc en la frontière ! Pas la ligne Maginot, non, nous laissons les caricatures à ceux qui sont incapables de réfléchir et de débattre.

Nous croyons en la frontière qui protège, qui est une saine limite entre la nation et le reste du monde, un filtre économique, financier, migratoire, sanitaire et environnemental !

La nation c’est notre boussole, car sans elle pas de direction, pas de cap, pas de stratégie. Et surtout pas de solidarité, de liberté, de progrès et de démocratie. Ceux qui vous vendent les grands blocs supranationaux sont les mêmes qui subrepticement vous demandent de faire confiance aux « experts », à ceux qui savent, à ceux qui feront mieux que vous ! Vous reléguant ainsi au rang de simples spectateurs de votre vie.

Ceux-là veulent que nous soyons serviles, pour obéir à des intérêts qui ne sont pas les nôtres, ceux des lobbies de Bruxelles, ceux de Wall Street, ceux de la City, ceux de Washington, mais qui ne sont pas nos intérêts français !

Quelle triste conception se font-ils de l’homme : interchangeable, malléable, sans identité, un simple consommateur appauvri, isolé.

Ça n’est pas notre vision de l’homme et de la société ! ça n’est pas ce que nous voulons pour nos enfants, qu’ont doit élever et instruire pour qu’ils deviennent des honnêtes hommes, des citoyens éclairés, des adultes responsables et libres !

Nous nous projetons dans l’avenir, parce que nous savons d’où nous venons. Parce que nous défendons, nous, une école de la République qui cesse de gommer des manuels scolaires les grands noms de notre Histoire de France ! Une école qui ne renonce pas, qui élève et non abaisse, qui choisit la discipline et non le désordre, l’autorité et non la démagogie, l’éloge de l’unité à celle de la diversité, la langue nationale et non les gadgets pédagogistes aux effets dévastateurs sur nos enfants !

C’est en cela que nous portons une vraie vision, une vision radicalement différente. C’est en cela que notre projet est national, humaniste et populaire.

Pour nous l’identité et la prospérité françaises signifient quelque chose, et nous savons les ravages de l’immigration de masse sur cette identité et cette prospérité.

Nous voyons à quel point les gouvernements se suivent et se ressemblent, organisant l’entrée d’un nombre toujours croissant d’étrangers dans notre pays, sous la pression d’un MEDEF sans scrupules qui choisit dans cette masse ceux qui accepteront de travailler à bas coût et laisse à la communauté nationale le soin de prendre en charge la subsistance des autres. Ce grand patronat qui a remarquablement mis en musique « la privatisation des profits et la mutualisation des risques ».

Je l’affirme, sans nous, sans nos convictions, sans vous et votre foi en la France, pas de redressement possible !

L’Etat nation et la frontière seront les clés du redressement de notre économie et de notre industrie.

Qui peut croire encore, mes chers amis, qu’on s’en sortira en étant les seuls à refuser de nous protéger, en étant les seuls, coincés dans cette Union européenne qui nous coupe de la croissance mondiale, à ouvrir grand nos frontières à tous les vents de la mondialisation ?

Le protectionnisme n’est pas une option. Il n’est pas une possibilité. Il est une obligation ! Une urgence ! Un besoin vital pour notre pays, son économie, ses usines, ses emplois, nos emplois, vos emplois !

Droits de douane ciblés, quotas d’importation, patriotisme économique au soutien de nos TPE, de nos PME, de nos PMI, qui doivent être prioritaires dans les marchés publics, priorité nationale à l’embauche…

Qui le fera ? L’UMP ? non, ils idolâtrent l’OMC, le libre-échange et l’Union européenne !

Le Parti Socialiste ? Sûrement pas, il partage les mêmes idoles, et leurs soixanthuitards jeunes lanceurs de pavés sont devenus 40 ans plus tard des financiers boursicoteurs bedonnants cigare au bec !

C’est nous, les amoureux de la France, qui le ferons !

C’est nous qui jamais ne lâcherons la France ! Pendant qu’ils essaient d’imposer au peuple français un nouveau Traité européen, dernière trouvaille de la Troïka, nous serons la voix de ceux qui n’en ont plus.

La France n’a pas à prendre ses ordres auprès de Commissaires européens qui ne dépendent pas du peuple, mais qui dépendant des lobbies, de la finance, du grand patronat, des banques, de ce fascisme doré qui voudrait tout contrôler, jusqu’à nos propres vies !

Ce Traité budgétaire est une calamité antidémocratique. Alors que nous sommes déjà privés de notre monnaie, nous serions maintenant privés de notre budget.

D’autres pourraient choisir pour nous, décider comment utiliser l’argent de nos impôts, et nous imposeraient le corset stupide qu’on a déjà mis de force, pour rien et surtout pour le pire, à la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande !

La France n’est pas une simple province européenne ! La France n’a pas à recevoir ses ordres de l’étranger ! La France n’a pas à tolérer des politiques d’hyper austérité qui ne marchent pas, et qui ne réduisent même la dette et les déficits, on le voit bien !

Ce qui est extraordinaire, c’est que lorsqu’un décret est mauvais, on le change. Lorsqu’une loi est mauvaise, on l’abroge. Lorsque la Constitution doit être révisée, on la révise. Il n’y aurait en revanche que les Traités européens, les Saints Traités européens, qui eux seraient quoi qu’il arrive éternellement gravés dans le marbre.

Le Professeur Lebreton rappelait dans une récente tribune, ce mot célèbre d’Antoine Loysel, légiste du 16ème siècle, « on lie les bœufs par les cornes et les peuples par les traités ».

L’euro serait ainsi « irréversible », « pour l’éternité », nous disent les grands prêtres de la pensée unique, de l’employé de banque Mario Draghi au chef de la province France François Hollande !

Ont-ils perdu la tête ? Sont-ils à ce point euro-fanatisés qu’ils en oublieraient qu’en démocratie, rien, absolument rien, n’est irréversible, ou « pour l’éternité » ?!

En fait, ce nouveau Traité, cette Europe, cet euro, ce n’est plus un instrument. C’est un dogme, c’est un credo, c’est une religion !

La Troïka BCE/FMI/Commission est devenue leur sainte trinité !

Nous avons-nous, les pieds sur terre. Et nous avons-nous la France au cœur.

Nous savons nous les graves échecs de cette politique européenne qui n’a jamais tenu une seule de ses promesses.

Alors, blasphémons joyeusement oui : il faudra le plus tôt possible organiser la fin de la monnaie unique, avec nos partenaires européens, parce que cette monnaie, c’est l’ennemi des peuples et des travailleurs !

Il faudra repousser les chimères fédéralistes et épouser l’Europe raisonnable, l’Europe des nations libres, qui doivent se lancer ensemble sur des grands projets mobilisateurs, des projets de coopération créateurs d’emplois, pour notre jeunesse, pour nos étudiants, pour nos chercheurs, pour nos petites entreprises, pour l’innovation, pour la recherche et les défis de l’énergie pour tous !

Nous réclamons que notre argent serve à nos entrepreneurs, à nos emplois, à nos investissements, à nos infrastructures et arrête d’être déversé dans le trou sans fond des banques qui jouent avec à la roulette… russe.

Voilà l’Europe utile.

Mais leur Europe, celle qu’aggravera ce nouveau Traité, nous avons le devoir de lui dire non, trois fois, cent fois non ! Et par référendum ! Oui, Monsieur Hollande, vous devez organiser un référendum ! Vous n’avez pas mandat pour passer au-dessus de la tête des Français, qui sont votre souverain !

La France est un grand pays, un immense pays, qui doit être libre, qui doit être fier, qui a un message à porter dans le monde, au-delà de ses frontières. A condition que la France soit la France, que l’Europe soit l’Europe, et non ce magma fédéral, ce magma ultralibéral sans âme ni cœur.

La voix de la France résonne dans le monde quand elle ne suit pas docilement les Etats-Unis. Quand elle coopère intelligemment avec toutes les puissances, notamment avec la Russie avec qui nous avons tant d’intérêts géostratégiques communs !

Je pense aux francophones du monde entier, qui partagent avec nous l’amour de notre langue chérie, le français ! Permettez-moi à cet égard de saluer une nouvelle fois la belle victoire des souverainistes au Québec, chez nos frères de la Belle Province, que j’analyse comme un signe prometteur du réveil des peuples et des identités, du réveil des consciences nationales !

La France est grande et écoutée quand elle coopère sans s’enfermer dans l’autisme européiste. Quand elle se souvient qu’elle a une vocation mondiale. Quand elle se souvient de cette grande ambition qui a suscité tant d’espoir dans le cœur des nations du monde : être le chef de file des pays non alignés.

C’est donc bien d’un changement de cap radical dont la France a besoin, et urgemment besoin !

Et qui dit changement de cap, dit bien sûr changement de capitaine !

Ce cap, nous l’avons dessiné, et si vous continuez à me faire l’honneur de votre confiance, je vous mènerai à bon port.

Vous pouvez et vous pourrez compter sur moi ! Compter sur ma détermination ! J’ai bien l’intention de faire fructifier le magnifique travail qu’ensemble nous avons fait ces derniers mois ! J’ai bien l’intention de reprendre en main notre pays pour qu’il sache où il va, pourquoi il y va, comment il y va, et avec qui à sa tête !

Jamais je ne serai dans la mêlée de leurs petites batailles politiciennes. Jamais je ne m’abaisserai à leur niveau. Toujours, je montrerai aux Français un nouveau chemin, le chemin de la grandeur nationale, de la souveraineté et de la prospérité françaises !

Nous avons un magnifique outil pour y arriver mes chers amis : le Front National. Un parti politique n’est qu’un outil au service d’une cause qui nous dépasse, mais il a le devoir d’être l’outil le plus efficace, le plus performant possible.

Et bien, sachez-le, et votre présence nombreuse ce week-end me le confirme, le Front National est en train de se transformer en véritable machine de guerre.

Jamais ses adhérents n’avaient été aussi nombreux, et jamais le rythme des adhésions n’avait été aussi rapide.

Partout dans nos régions, dans nos villages et dans nos villes, le Front National est en train de se réorganiser, de s’implanter, de professionnaliser ses méthodes.

Il devient chaque jour plus présent, plus réactif, en capacité d’utiliser toutes les bonnes volontés qui se présentent à lui. Et je pense notamment à cette jeunesse de France, qui montre le chemin à ses aînés en affluant massivement dans nos rangs avec son énergie, sa bonne humeur et son enthousiasme !

Evidemment, l’implantation locale de notre famille à tous, le Front National, est une priorité que j’ai placée en tête de tout !

Nous devons être à chaque coin de rue. A la sortie de toutes les usines. Au contact de tous les Français qui comptent sur nous. Qui dans la crise, dans la tempête que d’autres ont déclenchée, cherchent un roc, cherchent un phare. Et ce roc, et ce phare, c’est nous !

Nous avons le devoir d’être à la hauteur. L’ensemble de nos cadres locaux doivent être pleinement mobilisés. Leurs équipes conscientes de l’immense responsabilité qui pèse sur nos épaules.

Je ne tolérerai aucune médiocrité. Je n’accepterai même pas le bon. Je demanderai et j’exigerai de chacun d’entre nous le meilleur ! Exclusivement le meilleur !

Les cadres du Front National sont nos préfets, et vous tous vous êtes nos ambassadeurs auprès des Français. Une bien noble et belle mission !

Et en ligne de mire, ce sont bien sûr les prochaines élections municipales que nous voyons déjà. Très tôt, dès maintenant, elles se préparent. Toutes et tous ici, engagez-vous sur les listes, défendez nos couleurs, qui sont celles de la France, dans votre commune. Faites-le en bonne intelligence et avec méthode.

Parce que je vous l’affirme : nous aurons des maires en 2014. Et peut-être même beaucoup plus que vous ne l’imaginez ! Nous aurons aussi des centaines et des centaines de conseillers municipaux, qui seront notre visage, notre voix, notre force de conviction partout en France, qui changeront au quotidien la vie de nos compatriotes.

Soyons aussi à la hauteur du devoir qui est le nôtre dans nos relations avec la société civile. Partout, nous avons des soutiens, dans chaque secteur de la vie publique. Je veux que nous développions nos liens avec eux. Je veux que ceux qui ne nous connaissent encore qu’à travers le prisme déformant des médias soient beaucoup plus directement en contact avec nous.

Nous multiplierons les liens avec le monde associatif.

Nos positions seront exposées, expliquées à ceux qui sont directement concernés. Nos engagements seront plus visibles. Nos liens avec les acteurs du débat renforcés.

A la vérité, mon objectif est simple : nous devons être dans toutes les boîtes aux lettres. Nous devons être dans toutes les enceintes. Nous devons être dans toutes les têtes. Aucun débat ne se fera sans nous, aucun !

Nous sommes les seuls créateurs d’idées vraiment nouvelles, et bien nous le ferons 100 fois mieux savoir !

Ce n’est qu’ainsi que les barrières du conformisme tomberont, et que les talents sincères rejoindront notre combat, sans crainte, mais au contraire avec fierté et volonté !

Toujours, mes chers amis, soyez les porte-drapeau de nos idées. Soyez toujours très fiers de votre parti, soyez toujours très fiers de ce que vous êtes : des Français amoureux de leur pays.

Amoureux de son histoire.

Amoureux de son incroyable destin.

Amoureux de son drapeau.

Amoureux de notre avenir, qui doit être français, c’est-à-dire, grand, noble, prospère, et lumineux !

Et nous serons d’autant plus convaincants, d’autant plus forts mes chers compatriotes que nous serons réunis. Que nous serons rassemblés.

Des patriotes, il y en a partout. De toutes les couleurs, de toutes les religions, de toutes les sensibilités. Dans les profondeurs du peuple français, le patriotisme est solidement ancré, même si bobos et élites voudraient l’arracher du cœur de nos compatriotes pour le remplacer par du vide, le néant mercantile de l’empire euro-américain.

Si nous sommes rassemblés, ce funeste projet, qui n’a qu’une seule valeur l’argent, échouera. Et notre projet, national, humaniste, populaire, français, l’emportera !

Alors, je profite d’être là devant vous pour remercier tous ceux qui ont déjà saisi la main que nous avons tendue aux patriotes. Je pense à Paul-Marie Coûteaux, à Gilbert Collard, à Bertrand Dutheil de La Rochère, à Karim Ouchick, au Professeur Lebreton, et à tant d’autres !

Je sais que notre rassemblement sera bientôt plus large encore. C’est un rassemblement, et non pas une fusion, parce que nous sommes infiniment respectueux de nos identités, de nos différences, de nos sensibilités, qui font aussi notre force !

Oui, le rassemblement réunit des patriotes qui n’ont pas tous la même histoire, qui ne pensent pas tous exactement pareil sur tous les sujets.

Et alors ? Quand la France est en jeu, parce que nous en sommes là aujourd’hui, nous avons l’ardent devoir de dépasser l’accessoire, et de nous unir pour notre patrie.

Et bien, je tends la main, et tous dans nos régions, dans nos départements, nous tendons la main vers nos frères de patrie et nos frères de coeur !

C’est de notre force de conviction, de notre sens de l’essentiel, que viendra la victoire.

Je sais que tout est fait pour semer le doute et le désespoir parmi le peuple français, et comment ne pas voir qu’il a peur.

Je sais que beaucoup de nos compatriotes sont légitimement dégoûtés d’un système politique qui fait mal, qui se perpétue, qui s’accroche, qui s’ankylose, mais ne change jamais rien !

Et pourtant !

Et pourtant je vous demande, Françaises Français, de ne jamais baisser les bras !

De ne jamais baisser le regard !

De ne jamais courber l’échine !

De ne jamais vous résoudre à l’abstention, qui n’est pas une rébellion, mais une soumission !

Françaises, Français, prenez exemple sur notre belle jeunesse.

Nous sommes aujourd’hui le parti de la jeunesse de France.

Parce que notre pays est en train de se remettre debout par sa jeunesse !

Parce que dans un instinct de survie et de résurrection, la France est en train d’engendrer une génération patriote, qui a tout compris, qui n’a pas l’intention d’être broyée par un ordre mondial infect où elle n’a pas sa place !

Jeunes gens, jeunes filles de France, je vous demande maintenant d’aller chercher vos parents et vos grands-parents, de les prendre par la main !

Ils sont la France, vous êtes l’avenir de la France, alors c’est ensemble que nous devons aller vers la victoire !

Il faut parler sans fausse pudeur.

Je ne veux pas d’un avenir bouché pour nos enfants.

Je ne veux pas qu’ils vivent moins bien que nous.

Je ne veux pas leur laisser une société sans valeurs, sans repères, une République désunie, un pays démantelé, appauvri, une nation déconsidérée.

Je ne le veux pas. Parce que je crois de toutes mes forces au génie de notre peuple, parce que je crois à la mission éternelle de la France, à sa vocation surnaturelle diront certains, je me bats avec optimisme et le cœur gonflé à bloc de l’amour que je vous porte !

Alors, oui, je vous l’annonce aujourd’hui mes chers amis : nous allons gagner.

Nous allons gagner parce que la vérité ne peut que gagner.

Nous allons gagner parce que la justice ne peut que gagner.

Nous allons gagner parce que la France ne peut pas perdre !

Il n’y a rien d’inéluctable ! La crise n’est pas une catastrophe naturelle tombée de nulle part ! Il n’y a rien d’irréversible ! Il n’y a rien qu’une volonté humaine ne puisse changer, faire ou défaire !

Peuple français, sois rassemblé !

Sois sûr de toi !

Avance !

Ne t’arrête plus !

Ne les écoute plus !

Toi seul sais où tu dois aller !

Toi seul connais le chemin !

Peuple français, uni tu es invincible !

Peuple français, fais grandir l’espérance que porte ta jeunesse !

Liberté, égalité, fraternité : redonne un sens à ces mots !

Bleu, blanc, rouge : sois fier de tes couleurs !

Peuple de France, bats-toi, libère-toi des chaînes qui t’entravent, redeviens toi-même !

Vive le Front National !

Vive le Rassemblement !

Vive la République !

Vive la France !

davidJ

Discours

26 septembre 2012

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