Réunion publique de Marine Le Pen à Monswiller en Alsace

Marine Le Pen

Discours

06 avril 2017

Mes chers amis,

Je ne peux vous cacher l’immense plaisir que j’ai à venir ici, sur cette chère terre d’Alsace !

Merci de votre accueil, merci de votre chaleur, merci de vos encouragements !

C’est pour moi un moteur essentiel.

Nous sommes à quelques semaines d’une victoire historique.

Cette victoire qui ramènera le peuple de France à l’Elysée !

Cette victoire qui remettra le peuple au centre de tout.

Car c’est bien le peuple qui a été oublié ces dix dernières années.

Et encore, quand je dis « oublié », je suis bien en-deçà de la vérité.

Le peuple, ils n’ont même cessé de le trahir.

Droite ou gauche, gauche ou droite, tous n’ont cessé de trahir le peuple.

Vous n’en pouvez plus des promesses non tenues, vous n’en pouvez plus de cette classe politique qui veut s’accrocher au pouvoir coûte que coûte, au prix de tous les mensonges.

Et le système aujourd’hui de recommencer.

Le pire, c’est qu’il prend les mêmes, il prend ceux qui se sont déjà partagé le pouvoir ces dix dernières années pour tenter de se maintenir.

Car si je regarde mes deux principaux concurrents, je ne vois que des hommes du système.

A mesure qu’approche l’élection, je me réjouis d’ailleurs que les masques tombent, et que nos compatriotes puissent de mieux en mieux comprendre qui sont ceux qui se présentent contre moi.

Peu à peu, en dépit des efforts qu’ils font pour enjoliver la réalité, les voici qui apparaissent aux Français tels qu’ils sont : des sortants, qui ont échoué !

M. Fillon d’abord.

Il a été Premier ministre pendant 5 ans, et pendant 5 ans, il a trahi les promesses grâce auxquelles il avait été nommé.

On pourrait même dire que la trahison des promesses a été méthodique, tant rien de ce qui avait été promis aux Français n’a été réalisé.

M. Fillon devait rendre le pouvoir d’achat aux Français.

Souvenez-vous, c’était le « travailler plus pour gagner plus ».

Mais en réalité, le pouvoir d’achat s’est effondré !

C’est pendant ce quinquennat qu’a commencé le matraquage fiscal qui s’est poursuivi ensuite sous François Hollande.

35 milliards d’impôts en plus sous le quinquennat de François Fillon !

Et des augmentations d’impôts particulièrement injustes, qui ont touché en premier les classes moyennes.

Jusqu’à la suppression de la demi-part fiscal des veufs et veuves, cette nouvelle forme d’imposition de nos anciens, qui en a plongé tant et tant dans la misère !

M. Fillon au pouvoir, c’était aussi la belle promesse du plein emploi.

Qu’a-t-on vu ?

1,2 million de chômeurs en plus sur le quinquennat, et ce sont des familles entières qui ont été mises sur le carreau, autant de destins brisés, et tant d’entrées dramatiques dans la pauvreté.

En 2007, M. Fillon déclarait que l’Etat était en faillite, qu’on ne pouvait plus continuer comme ça avec les déficits publics.

Qu’a-t-il fait en 5 ans ?

600 milliards de dette supplémentaires !

Dont un tiers seulement s’expliquait par la crise financière, ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Cour des comptes, dans un rapport d’une grande sévérité.

Les dépenses publiques inutiles ou nocives ont explosé, sans aucun souci d’économie, sans aucun sérieux budgétaire.

M. Fillon à Matignon, c’était aussi la promesse de la sécurité.

Souvenez-vous là aussi, il s’agissait de « passer le kärcher », on nous l’avait aussi promis.

Mais qu’a-t-on vu si ce n’est les zones de non droit se renforcer, se multiplier ? qu’a-t-on vu sinon la suppression de la double peine, c’est-à-dire l’obligation pour les Français honnêtes de supporter et même d’entretenir des délinquants et criminels étrangers à la fin de leur peine, autorisés à rester sur notre territoire.

La loi des caïds, qu’ils n’ont jamais combattus, la loi du plus fort, et surtout, le développement terrible du fondamentalisme islamique !

Car M. Fillon n’a jamais rien fait contre le communautarisme et la montée de cette idéologie politico-religieuse, au contraire, il l’a laissée prospérer, et entraver la loi de la République !

Souvenons-nous quand même que François Fillon a été le premier Premier ministre de la 5ème République à aller inaugurer en grande pompe une mosquée, c’était à Argenteuil, en 2010, avec une petite fille d’à peine 6 ans voilée à ses côtés !

Il a laissé l’immigration exploser : 200 000 entrées légales par an sur tout le quinquennat !

Les naturalisations ont continué, l’immigration illégale a progressé, et l’asile a commencé d’atteindre des niveaux effarants !

Et bien figurez-vous que sur tous ces sujets, pouvoir d’achat, emploi, dette, sécurité, communautarisme, immigration, il nous refait les mêmes promesses qu’avant d’arriver à Matignon !

Comme si rien n’avait changé, comme si nous n’avions rien vu ! Il se permet même de donner des leçons !

Mais le problème de M. Fillon, c’est que les Français s’en aperçoivent, et qu’ils ne croient plus en cet imposteur !!

Mais savez-vous pourquoi M. Fillon n’a pas tenu ses promesses ?

Et pourquoi il ne pourrait tenir ces mêmes promesses, qu’il refait aujourd’hui, s’il gagnait l’élection ?

Parce qu’il n’aborde jamais la raison principale de son échec et de l’échec plus généralement de tous ceux qui se succèdent au pouvoir : il ne dit jamais que l’Union européenne nous empêche de faire quoi que ce soit dans quasiment tous les domaines !

Je prendrai un seul exemple : comment promettre de réduire l’immigration légale et de combattre l’immigration illégale quand on est résolument contre l’idée de frontières nationales ? qu’on déclare même qu’elles sont un leurre ?

Comment vouloir réduire des flux d’entrées sur le territoire quand on ne peut précisément contrôler ces flux ? ça n’a proprement aucun sens !

L’Italie, la Grèce sont aujourd’hui submergées par une immigration clandestine massive, et les gens qui entrent dans ces pays, aux portes de l’Europe, peuvent ensuite se déplacer comme ils l’entendent dans tout le territoire de l’espace Schengen.

C’est ça la réalité !

Quant à l’autre candidat, le grand chouchou du système et des médias, croyez-vous que ce soit un perdreau de l’année ?

Ce M. Macron que les médias vous vendent à toutes les sauces, veulent à tout prix nous faire passer pour la nouveauté de l’élection, le produit qu’il faudrait à tout prix découvrir, essayer…

On dirait presque une immense campagne de publicité pour M. Macron cette campagne électorale.

Une campagne électorale publicitaire !

Mais la réalité, c’est que M. Macron a été l’un des principaux responsables de l’échec dramatique du dernier quinquennat.

On peut même remonter à l’échec du quinquennat précédent, quand il faisait partie de cette fameuse commission Attali, celle qui a poussé le gouvernement Fillon à la faute dans de nombreux domaines.

Ensuite, il a été l’un des principaux collaborateurs de M. Hollande, à l’Elysée, puis l’un de ses principaux ministres, à Bercy !

Et le bilan est rude, très rude aussi.

Explosion de la dette, 300 milliards, explosion du chômage, 1,2 million, explosion de la pauvreté…et précarité généralisée au travers de la loi El Khomry qui, en réalité, est la sienne et qui, pour être juste, aurait dû s’appeler la loi Macron s’il n’avait pas déserté vite fait, bien fait, le radeau de la méduse qu’était devenu le gouvernement de François Hollande.

Il partage beaucoup avec les Bernard Cazeneuve, les Manuel Valls et tous ces anciens ministres ou Premiers ministres qui le soutiennent, et notamment cette incroyable culture du laxisme qui nous a menés là où nous en sommes !

Cette culture du laxisme qu’ils ont développée pendant des années, face au communautarisme, face à l’islamisme, et face à l’immigration massive.

Cette culture qui a mené à des attaques terroristes sans précédent, qui ont ensanglanté la France comme jamais, et qui menacent toujours nos compatriotes.

Quand il va féliciter Madame Merkel pour l’accueil de ces migrants, quand il flatte dans ses meetings les réflexes communautaristes, et surtout, quand il explique qu’il ne faut absolument rien changer dans ces domaines, si ce n’est faire encore plus d’immigration, ou même de construire une autoroute entre Paris et Alger, on perçoit à quel point il est englué dans cette culture laxiste !

D’ailleurs, fermez les yeux et écoutez le parler de nous, on se croirait revenu dans les années 90 aux grandes heures de Sos Racisme !

Comme M. Fillon, M. Macron refuse de poser les vraies questions, il refuse de remettre en cause les dogmes européens qui nous étouffent.

Voilà pourquoi au pouvoir il ne pourrait rien.

Voilà pourquoi ses promesses mirifiques ne valent rien.

Voilà pourquoi, après avoir déjà lourdement échoué là où il était, il échouerait encore davantage s’il était à l’Elysée !

Le lourd héritage que porte M. Macron, cet héritage du système qui l’a enfanté, les Français commencent aussi à s’en apercevoir…

C’est la raison pour laquelle, ceux qui croyaient encore la fable des médias, sur ce perdreau de l’année, quittent ses meetings en plein milieu.

Ils sont terriblement déçus par ce qu’ils entendent, ils nous parlent de discours creux, de vide, de flou… Rien de précis, rien de concret, du vent !

Et voilà pourquoi aussi les médias eux-mêmes sont démasqués ! France Télévisions de Madame Ernotte, BFM TV de Monsieur Drahi, n’arrivent plus à cacher aux téléspectateurs la réalité de M. Macron…

Plus personne ne parvient à faire illusion.

***

Il faut mes chers amis, revenir à une démocratie respectueuse des Français.

On ne peut plus ainsi jeter des promesses aux orties dès qu’on a été élu.

Il faut pour cela procéder différemment.

D’abord dans cette élection, j’ai tenu à présenter un projet clair et précis, sans mensonges, sans occultations, sans tentatives de dissimuler quoi que ce soit.

Mon projet tient en 144 engagements, que les Français pourront contrôler une fois que j’aurai été élue.

Et surtout, j’aborde dans ce projet la question centrale de notre indépendance, sans laquelle nous ne pouvons rien régler de tous les problèmes que j’évoquais.

Sans un véritable retour de la démocratie en France, il est impossible, totalement impossible de faire évoluer la situation tant en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, de sécurité ou d’immigration.

Rien n’est possible si nous ne retrouvons pas la maîtrise des instruments essentiels qui sont normalement aux mains de l’Etat.

Alors j’entends rendre son rôle à l'Etat, l'Etat Nation, l'Etat stratège qu'il n'aurait jamais dû cessé d'être, qui sera un Etat de nouveau souverain et non inféodé aux puissances d'argent et aux lobbies de l'Union Européenne !

J’engagerai aussi, une fois élue, une grande réforme constitutionnelle, par référendum.

Le contenu précis de cette réforme est présent dans mon projet présidentiel.

Cette réforme aura l'immense avantage de permettre une meilleure démocratie de contrôle, car les Français s'y retrouveront mieux.

Elle permettra aussi la simplification de l’action publique depuis si longtemps attendue.

Et elle rendra possible une baisse des impôts locaux, qui sont écrasants et souvent tellement injustes !

Nous profiterons de cette belle réforme pour dépoussiérer nos institutions.

Elles seront plus représentatives grâce au scrutin proportionnel que j'introduirai partout, notamment à l'Assemblée nationale, afin que plus un Français ne puisse se dire "je vote mais je ne suis pas représenté !".

Je diminuerai substantiellement le nombre de parlementaires : 300 députés et non plus 577, et 200 sénateurs, et non plus 348.

Des assemblées pléthoriques sont souvent moins efficaces, et toujours beaucoup plus chères !

La démocratie, ce n'est pas augmenter indéfiniment le nombre de postes élus pour caser un maximum de copains.

Non, la démocratie, c'est être au travail au service des Français qui vous ont élu !

La démocratie représentative sera donc modernisée.

Et je mettrai le paquet sur la démocratie directe, car j'y crois profondément.

Parce qu'elle nous manque cruellement.

Des référendums, il y en aura régulièrement, et contrairement à ce que M.Fillon a fait avec la Constitution européenne, leurs résultats seront respectés, même s'ils me déplaisent !

C'est aussi cela la démocratie !

Pour modifier la Constitution, il faudra nécessairement en passer par un référendum, pour éviter que des parlementaires puissent se mettre d'accord en catimini contre l'avis du peuple, et tripatouiller tous les 4 matins notre Loi fondamentale, celle qui organise la vie de nos institutions et de notre République.

Je créerai le référendum d'initiative populaire, qui fonctionne si bien en Suisse, en Italie et dans d'autres pays.

Cela signifie que le référendum ne sera plus seulement à l'initiative du président de la République, mais aussi du peuple français, si 500 000 citoyens parviennent à réunir des signatures sur une proposition de loi ou une proposition de retrait de loi.

Une démocratie adulte est une démocratie qui fait confiance au peuple, car elle sait qu'il est sage, et qu'il ne manque pas d'idées !

A côté de la réforme institutionnelle, il y a un autre grand chantier que j’engagerai, c’est un enjeu tout à fait crucial dont quasiment personne ne parle pourtant dans cette élection présidentielle, c'est l'aménagement du territoire.

Aménager le territoire, ce n'est pas du jargon, c'est du concret.

Et c'est un sujet de première importance dont l'Etat, a fortiori son chef - le président de la République-, ne peut pas se désintéresser.

Qu'y a-t-il derrière l'aménagement du territoire ?

Il y a nos vies, tout simplement.

L'accès, ou pas, à des services publics de proximité.

Que ce soit dans le domaine médical face aux déserts médicaux, dans les transports, la Poste, la sécurité avec les gendarmeries et les commissariats, l'école, le collège, le lycée, le centre de formation.

Il y a la capacité d'une commune, ou pas, à attirer avec ses services publics de nouveaux habitants, et des commerces.

Il y a la solidarité qui peut s'exercer, ou pas, vis-à-vis de ceux qui ont le plus besoin des services publics, on pense bien sûr à nos anciens.

On pense aussi à ces mères de familles qui, seules, élèvent leurs enfants, et qui ont besoin de soutien.

On pense à nos jeunes qui doivent être aidés au moment où ils se lancent dans des études, ou quand ils cherchent un emploi.

Je le dis clairement car, vous le savez, je ne suis pas là pour raconter comme d'autres candidats des histoires aux Français : la première condition pour conserver et développer des services publics dans nos territoires, pour stopper la grande hémorragie, c'est de se libérer des directives de l'Union Européennes qui nous obligent à les libéraliser, puis à les brader.

Tous les candidats qui parlent des services publics mais qui, d'un autre côté, soutiennent sans réserve l'Union Européenne, sont des imposteurs je l’ai dit.

Ils masquent la réalité, ils dissimulent leurs responsabilités.

A ce titre, celle de MM. Macron et Fillon est écrasante de par les postes qu'ils ont occupés.

Elle est même encore aggravée car ils veulent maintenir le peuple français dans ces directives anti-services publics. Par pure idéologie.

Ma démarche est au contraire pragmatique et positive : je serai la présidente de l’égalité des territoires !

Je le serai d'autant plus que je suis très attentive à la deuxième condition du développement des services publics : la proximité.

L'Union Européenne tue le service public par ultralibéralisme, mais aussi parce qu'elle est loin, qu'elle méconnaît totalement la réalité des gens.

Et à vrai dire parce qu'elle s'en moque éperdument !

Il en est de même chez nous.

Voyez ces grosses régions fusionnées, j'en ai été victime dans le Nord avec "les Hauts de France".

Vous aussi ici, avec le mastodonte "Grand Est" qu'on vous a imposé.

Qui ne représente rien.

Qui n'a ni histoire, ni âme, ni sens, ni cohérence.

Et qui ne fonctionne pas du tout.

Mon projet est à l'opposé de ces mastodontes : je conduirai la révolution de la proximité.

Ainsi, je vous l'annonce et j'en prends l'engagement ce soir devant vous : en mettant fin aux Conseils régionaux, et a fortiori aux régions fusionnées, je vous rendrai l'Alsace !

Je la rendrai à tous les Français !

Libérés de cette coque administrative nommée "grand Est", non seulement nous ferons de substantielles économies, par exemple sur les près de 2000 conseillers régionaux rémunérés en France, mais nous pourrons aussi faire revivre des noms qu'on a tenté d'enfouir : Alsace bien sûr, mais aussi Picardie, Lorraine, Champagne-Ardenne, Aquitaine, Auvergne, Limousin,..

Tous ces noms fleurent si bon la France et sa superbe histoire !

Tous ces noms sont la France millénaire et éternelle !

Sur les panneaux de nos routes, ce n'est pas "grand Est" qu'il faut inscrire, mais "Alsace", "Haut Rhin" "Bas Rhin" !

Oui, je conserverai trois niveaux administratifs, et non 6 comme c'est aujourd'hui le cas : la commune, que je protégerai car elle est la proximité par excellence.

Je profiterai d'ailleurs des économies réalisées pour mieux rémunérer les maires des petites communes rurales, qui se donnent à fond dans des conditions de plus en plus difficiles.

Les intercommunalités seront supprimées, car elles sont pesantes, très coûteuses, inefficaces.

Les coopérations entre communes se feront sur des modèles plus souples et moins coûteux.

Je conserverai le département.

Je sais l'attachement des Français à leurs départements, et ce ne sont ni les bas-rhinois ni les haut-rhinois qui me contrediront n'est-ce pas ?... ;-) !

Le département reprendra les lycées aux régions, car il s'occupe déjà des collèges et que cette cohérence est la bienvenue.

M. Macron et Fillon sont des adversaires de la commune et du département : pas moi !

Le premier veut supprimer 25 % des départements, le second ne veut plus que 6 000 communes.

Car contrairement à eux, je crois en la France, en sa diversité, et je crois à la proximité.

Contrairement à M.Macron, pour moi la France n'est pas une cible marketing, un marché à prendre, mais un assemblage de siècles qui ont façonné une histoire, une culture, une langue et des arts !

Je veux également renationaliser les sociétés d’autoroutes pour rendre aux Français un patrimoine qu’ils ont financé et dont ils ont été spoliés.

Le réseau routier est indispensable à la vie de millions de nos compatriotes.

Or, les autoroutes ont été vendues dans des conditions honteuses et enrichissent des sociétés privées tandis que le réseau secondaire est laissé à l’abandon, ce qui est source d’accidents graves.

Ce n’est pas acceptable.

Cette remise à plat de l’organisation territoriale permettra aussi de revoir les critères d’attribution des subventions aux associations et aux entreprises.

Le maquis est devenu incompréhensible et trop de dérives clientélistes se produisent chaque jour.

Je veux que chaque euro versé par les Français aux impôts soit un euro utile au service de l’intérêt général.

Je veux qu’une entreprise qui reçoit des aides publiques ne puisse plus délocaliser.

Je veux aussi mettre fin à la désertification des commerces qui, souvent confrontés à la concurrence et au développement anarchique des grandes surfaces, disparaissent incapables de faire face à la concurrence de ses mastodontes.

Dans mon engagement 62, j’annonce d’ailleurs le gel des autorisations accordées aux grandes surfaces, dans l’attente d’un audit global sur les surfaces qui leur ont été accordées.

Je veux également qu’on contrôle le caractère communautariste des associations car on sait que les islamistes utilisent des associations sportives ou culturelles comme paravent de leur prosélytisme, pour ensuite frapper sur notre territoire.

Chaque peuple a le droit de décider pour lui-même la manière dont il veut organiser son territoire, la manière dont il veut se protéger.

C’est ce droit dont vous avez été privés que je veux vous rendre, en rééquilibrant notamment la politique de la ville vers les zones désertifiées et rurales, c’est mon engagement 139.

Nous devons renouer avec la démocratie, ce doit être à vous, les citoyens, d’être les maîtres de ce qui se passe chez vous, en France.

Et pour maîtriser ce qui se passe ici, en France, nous devons maîtriser la politique migratoire.

De toutes les politiques menées en France, cette politique est sûrement celle qui a connu la plus grande constance.

Quels que soient les gouvernements qui se sont succédé, de droite comme de gauche, aucun n’a remis en cause le choix d’une immigration massive.

Des sommes considérables ont été dépensées, avec les résultats que l’on connaît.

L’immigration que nous connaissons depuis 40 ans a été pensée, voulue, organisée.

Par la gauche bien sûr, qui soutient depuis longtemps l’immigration, contre le peuple, contre l’emploi et contre la cohésion nationale.

Mais aussi par la droite, qui en dix années de gouvernement, de 2002 à 2012, n’a obtenu aucun résultat sérieux sur ce sujet.

Aucune des lois adoptées sous la droite n’a eu le moindre impact sur les flux d’entrée légaux ou illégaux.

C’est même sous la droite, c’est sous Fillon, que l’immigration a atteint son plus haut historique, avec 200 000 entrées par an je vous le disais.

C’est l’équivalent d’une ville de la taille de Rennes chaque année !

Car monsieur Fillon n’a jamais mis fin aux dispositifs qui facilitent l’immigration : le regroupement familial, le droit d’asile, qui n’a cessé lui d’être étendu et dévoyé.

L’immigration clandestine aussi, qui a poursuivi sa hausse vertigineuse.

Moi, à la différence de mes adversaires, je ne raconte pas d’histoires aux Français. Je m’appuie sur les faits.

Oui, cette immigration massive pèse négativement sur la cohésion de notre pays, elle entretient les frustrations, elle avive les tensions…

Oui, l’immigration de masse fait pression sur les salaires des travailleurs français, sur vous.

C’est d’ailleurs le souhait de monsieur Gattaz et du grand patronat : faire venir une main d’œuvre nombreuse, qui acceptera de travailler moins cher et qui grossira toujours plus les marges.

Non, malgré leurs beaux discours, ces gens ne sont pas des humanistes, loin de là.

Oui, l’immigration de masse est responsable de la montée de l’islamisme, dans nos quartiers et dans villes.

Ce même islamisme qui fait reculer les droits des femmes et les renvoie au Moyen-âge, les asservit, les enferme dans des cages de tissus.

L’islamisme qui tue aussi sur notre sol.

Je mènerai une lutte implacable contre lui, pour que les femmes de France se sentent enfin libres et pour que les Français soient protégés !

Oui, l’immigration de masse est responsable de la montée du communautarisme, qui gangrène notre pays, mine l’égalité républicaine.

Ce communautarisme attisé par la droite et par la gauche.

Comme monsieur Macron lors de son discours de Marseille, qui a renvoyé certains de nos compatriotes à leurs origines, plutôt qu’à ce qui nous rassemble, la France !

La montée du communautarisme, on l’a également vue à l’œuvre dans cette région, à Strasbourg et plus récemment à Metz, lors de grands meetings électoraux turcs.

Où les dirigeants turcs exhortaient les Turcs vivant en France, ou les Français d’origine turque, à ne surtout pas s’assimiler !

Un président et un ministre étrangers, qui viennent faire campagne sur le sol d’un autre pays, ce n’est pas normal.

Les Autrichiens, les Néerlandais, les Allemands… eux ont refusé ces meetings.

Nous, nos Hollande, nos Cazeneuve, nos socialistes, ils n’ont rien dit, ils n’ont rien fait !

Mais parlons-en de l’assimilation.

Oui, notre pays a connu l’arrivée d’étrangers, qui ont participé pour partie à l’effort de construction du pays, des Italiens, des Portugais, des Polonais, des Espagnols, mais aussi des africains venant de ces pays francophones avec qui nous partageons notre belle langue.

D’où qu’ils viennent, la France en a fait des Français.

Notre langue en a fait des Français, notre culture en a fait des Français, notre histoire en a fait des Français, nos lois en ont fait des Français, nos écoles en ont fait des Français et parfois même, le sang qu’ils ont versé pour la patrie en a fait des Français.

Français ils sont devenus, par l’effort, le mérite.

Et ils l’ont aimé, cette France qui leur avait beaucoup demandé, mais qui leur a beaucoup donné en retour.

Cela s’appelait l’assimilation, et c’était notre fierté.

C’était notre beau et grand message : peu importe votre origine, peu importe que vous soyez né de parents étrangers, si nous en avions la capacité et si vous montriez votre attachement indéfectible à la nation française, celle-ci vous accueillait à part entière et faisait de vous un de ses enfants.

Et ce, sans distinction aucune avec ses propres enfants, nés de parents français.

Pendant longtemps, nous avons été, l’un des seuls pays au monde, à réussir cet exploit.

Devenir français n’était pas un droit, c’était un honneur qui se méritait.

La suite, vous la connaissez.

C’est l’histoire d’un renoncement, d’un abandon.

La France, le pays des droits de l’homme, le pays de la liberté, le pays de l’égalité, a renoncé à ce message exigeant mais universel qu’elle adressait au monde !

En ouvrant grand les vannes de l’immigration, en arrêtant de demander des efforts à ceux qui venaient sur notre sol en renonçant à l’assimilation, par nature individuelle, pour une intégration qu’on pensait collective et qui a nourri le terreau du communautarisme.

Voilà ce que la gauche, la droite et l’Union européenne ont fait de cette France heureuse et accueillante.

Voilà ce à quoi nous destine François Fillon, qui malgré son ton martial ne fera rien, comme il n’a rien fait lorsqu’il était premier ministre.

Ou même monsieur Macron, qui n’y consacre pas une ligne dans son programme et qui considère que, pour devenir Français, il suffit de parler français !

Oui, il est temps de dire non.

De siffler la fin de ce chaos, de ce gâchis.

Il y a bien sûr des étrangers qui se sont parfaitement intégrés en France, qui travaillent, apprennent notre langue et sont une fierté pour notre pays.

D’ailleurs, en général, ceux-là, patriotes, sont à nos côtés et votent pour nous !

Leur réussite ne doit pas qu’à eux, elle doit aussi aux extraordinaires efforts financiers que la France leur consacre, à commencer par celui d’une éducation gratuite, d’aides sociales généreuses, d’infrastructures constamment renouvelées, d’un système de santé quasiment gratuit.

J’ai été arrêtée, il y a quelques semaines dans une gare, par un malien devenu Français qui est venu me remercier de cela avec sincérité, il m’a dit « la France a été très généreuse avec moi et je la remercie de cela », il l’a remerciée en étant patriote.

Il n’est pas question de nier la contribution de ceux qui créent de l’emploi, innovent, travaillent, mais des individualités exemplaires ne peuvent à elles-seules compenser la nature profondément déstabilisatrice de l’immigration de masse.

Alors oui, je rétablirai nos frontières nationales.

C’est ce que font 95% des pays du monde, c’est un moyen efficace de contrôler qui entre, qui sort, qui se maintient sur le territoire.

C’est ce qui permet de lutter contre les trafics de migrants, de drogue qui financent le terrorisme ainsi que les trafics d’armes.

Et, comme je sais qu’on caricature souvent mon projet, je vous le redis une fois encore : contrôler les frontières, ce n’est pas les fermer par un rideau de fer !

Ça c’est historiquement plutôt une idée de l’extrême gauche !

Je le répète : une frontière, ce n’est pas un mur, c’est un filtre.

Une frontière, ce n’est pas une barrière infranchissable, c’est une structure douanière qui permet de voir qui la franchit.

Ce n’est pas l’absence de communications, c’est la connaissance des communications qui ont lieu.

C’est donc le moyen de repérer les dangers éventuels pour s’en protéger efficacement.

Bien sûr que les frontaliers pourront toujours aller travailler de l’autre côté sans être inquiétés !

De nombreux accords bilatéraux nous lient déjà avec nos voisins.

Les travailleurs frontaliers bénéficieront d’un dispositif spécial reconnaissant leur statut et ils n’ont rien à redouter du retour des frontières.

Nous avons vécu longtemps sans Schengen et nous n’étions pas fermés au monde pour autant.

Au contraire, nous étions plus en sécurité et plus confiants qu’aujourd’hui car nous avions une meilleure connaissance de ce qui se passait sur notre propre sol.

Ne vous laissez pas abuser par ceux qui comme François Fillon parlent de renégocier Schengen, ou parlent même d’un Schengen +.

Ce sont des gadgets, qui échoueront comme Schengen a échoué.

Est-ce que Schengen, a pu arrêter la cavale du terroriste du marché de Noël de Berlin, passé impunément depuis l’Allemagne, avec une arme, par les Pays-Bas, la Belgique, la France, avant d’être arrêté en Italie ?

Est-ce que Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières, a permis d’arrêter le flot des migrants en Méditerranée ? Non. Pas plus, qu’elle n’empêchera, dans les semaines qui viennent, d’entrer tous ceux qui ont prévu le voyage.

Je rétablirai notre indépendance en la matière et j’arracherai à la Commission cette compétence.

Nous sommes propriétaires de notre territoire, nous devons avoir les clefs de la maison France pour ouvrir, entrouvrir, fermer la porte, c’est là une question de bon sens.

Je ferai respecter la loi.

Cela veut dire tout d’abord qu’aucune, je dis bien aucune, installation sur le sol français ne sera possible sans respecter les règles d’entrée et de séjour dans notre pays.

Cela signifie que tous les clandestins seront expulsés.

Cela signifie que l’impossibilité de régulariser des clandestins sera inscrite dans la loi.

Soit ils viendront légalement, soit ils seront raccompagnés. Il n’est plus question de mettre les Français devant le fait accompli.

Je supprimerai aussi le droit du sol : maintenu par la droite, par monsieur Fillon, qui a d’ailleurs renoncé à sa suppression, à la demande insistante de l’UDI.

Maintenu aussi par la gauche, par monsieur Macron, qui n’entend pas le supprimer.

On ne devient pas Français du seul fait d’être né en France.

On devient Français parce que la France a les moyens de nous accueillir et parce que l’on fait suffisamment d’efforts pour elle !

Monsieur Kouachi, Monsieur Coulibaly, ces individus étaient nés en France, pour cela fallait-il leur accorder la nationalité de ce chef, alors même qu’à 18 ans, ils multipliaient déjà les condamnations pour de multiples délits ?

Je réduirai drastiquement l’immigration : familiale d’abord en supprimant le regroupement familial.

Le droit d’asile ne sera plus une filière d’immigration massive, qui profite aux passeurs : réduit, circonscrit, il retrouvera sa fonction originelle, protéger ceux qui souffrent de persécutions particulièrement graves dans leur pays, de la part de leur gouvernement. Les demandes d’asile sont faites dans le pays d’origine ou le pays voisin dans nos ambassades ou consulats afin de mettre fin au scandale actuel ou, au bout de plusieurs mois, la majorité se voit refuser l’asile, mais oups ! ils ont disparu dans la nature !

Je réduirai l’immigration économique, qui fait pression sur nos travailleurs, qui connaissent déjà la précarité et le chômage de masse.

Oui, je le dis solennellement, je mettrai fin à toutes ces aberrations, en réduisant l’immigration à un solde de 10 000 contre actuellement près de 100 000 chaque année !

Nous continuerons d’accueillir des ingénieurs, des spécialistes, des travailleurs très qualifiés pour un certain nombre de métiers et de compétences dont nous avons besoin.

Nous continuerons d’accueillir des étudiants étrangers, qui formés en France, pourront lorsqu’ils retourneront dans leur pays, propager à leur tour le savoir qu’ils ont acquis, et développer de cette manière leur propre pays.

C’est ce qu’attendent de nous les pays d’Afrique ! pas que l’on conserve ces jeunes formés pour les faire travailler à bas coût chez nous.

Ces mêmes étudiants étrangers, qui sensibilisés à la culture française, au goût de la France, deviendront à leur tour des ambassadeurs de notre langue et de notre culture.

Mais je le répète nous devons réduire l’immigration qui arrive dans notre pays.

Car un pays qui compte 6 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres, et presqu’autant de mal-logés, n’a plus les moyens d’en accueillir autant !

Car je n'oublie pas les classes moyennes et populaires, dont le pouvoir d'achat n'a de cesse de se dégrader année après année.

Beaucoup de Français aujourd'hui peinent à se loger correctement, à se nourrir, à payer les factures... comment vivre dignement lorsque vous êtes à sec dès le 10 du mois?

Je serai la présidente de la République qui se battra pour le pouvoir d'achat des Français.

Il y a de véritables possibilités d’intervenir pour améliorer le pouvoir d’achat, à condition de faire des économies.

La réalité, c’est que les économies budgétaires dont la France a vraiment besoin n’ont jamais été faites.

Je propose un plan drastique d’économies sur la mauvaise dépense publique : fraude sociale et fiscale, contribution au budget de l’Union européenne, politiques sociales en faveur de l’immigration de masse, il est temps de s’attaquer à ces dépenses nocives.

Nous retrouverons donc des possibilités d’intervention.

Je diminuerai ainsi immédiatement de 5% les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.

Je défiscaliserai totalement les heures supplémentaires pour récompenser le travail de ceux qui se démènent à la tâche, souvent pour de petits salaires.

Je créerai une prime de pouvoir d'achat de 80€ par mois pour les personnes ayant un revenu inférieur à 1500€ nets, et qui sera financée par une cotisation sociale sur les importations, car je n'accepte pas que le prix de la mondialisation sauvage soit porté par les Français les plus pauvres.

Je m'engage également à augmenter l'AAH et l'ASPA de 200€, pour sortir les personnes en situation de handicap et nos aînés de la précarité.

J'augmenterai les aides au logement pour les jeunes afin qu'ils puissent se loger de manière décente, surtout dans les grandes villes où ils partent faire leurs études.

S'il est un poste sur lequel les Français les plus précaires rognent en premier, c'est la santé.

C'est aujourd'hui un étudiant sur trois qui renonce à se soigner par manque de moyen, et plus d'un Français sur quatre.

C’est inadmissible, c'est même profondément immoral. L'inégalité devant l'accès aux soins est probablement la plus intolérable de toutes.

Des dispositifs d’aide existent, mais beaucoup de Français ne savent pas qu’ils y ont droit.

Il faut communiquer plus largement sur ces aides, car plus de la moitié des Français qui y ont droit ne les demandent pas, parce qu’elles sont méconnues !

Ces aides, je pense à l’ACS (aide à l’acquisition d’une complémentaire santé) et à la CMU-Complémentaire, permettraient à nombre de nos compatriotes de mieux se soigner, en engageant moins de dépenses, ce qui améliorera également leur pouvoir d’achat !

Je souhaite également que les personnes souffrant d’une affection de longue durée, ainsi que les retraités touchant une petite pension, puissent bénéficier d’une exonération de franchises médicales ; c’est une mesure de justice sociale.

Une autre mesure de justice sociale, c'est la création de la nouvelle branche de Sécurité sociale consacrée à la dépendance, dont tout le monde parle, mais à laquelle personne ne s'est attelé jusqu'à présent, à part en réalité M. Fillon lorsqu'il était premier ministre, mais il a semble-t-il changé d'avis et propose désormais de financer la dépendance par des assureurs privés... sans doute est-ce M. De Castries qui lui a soufflé cette idée de génie, qui permettra aux plus riches de réduire leur reste à charge et aux plus pauvres de devenir encore plus pauvres !

La dépendance est un enjeu majeur des années à venir, il manque des places en établissements, il manque des dispositifs d'accompagnement à domicile, il manque des structures relais pour assurer aux aidants leur droit au répit.

Il manque beaucoup de choses, beaucoup de choses qui auraient dû être anticipées.

Car oui, beaucoup semblent l'avoir oublié : gouverner, c'est prévoir.

J'intégrerai ainsi pleinement la prise en charge de la dépendance et de la perte d'autonomie dans la Sécurité sociale, afin que ces dépenses souvent élevées ne pèsent plus sur les individus et leur famille mais sur la collectivité.

Je n’oublie pas ceux qui entourent et soutiennent au quotidien nos compatriotes gravement malades.

Je pense aux aidants familiaux, qui sont aujourd’hui 8 millions en France, et qui sont trop peu reconnus.

Je leur donnerai un trimestre de retraite pour cinq trimestres passés à s’occuper d’un proche, et il nous faudra développer les structures relais pour que les aidants puissent faire valoir effectivement leur droit au répit.

Quel beau métier ils font là : nous leur devons cette reconnaissance qu’ils méritent !

Il nous faudra créer les places manquantes en établissements, car la situation ne peut pas perdurer ainsi.

Le système de santé ne peut pas laisser un nombre croissant de Français sur le bas-côté de la route.

La solidarité nationale à laquelle je suis très attachée doit être préservée et mise en œuvre pour aider ceux qui en ont besoin.

Mais, au risque de me répéter, la solidarité nationale ne peut survivre que si elle est nationale, c’est-à-dire, sauf exception, réservée aux Français.

C'est un message d'espoir que je souhaite porter, en apportant des mesures concrètes aux Français, en leur disant qu'avec de la volonté, on peut élargir le champ des possibles.

Cette volonté de réformer, cette volonté d'améliorer le quotidien des Français, cette volonté de m'attaquer aux problèmes que d'autres ont laissé sciemment pourrir pendant des années par couardise et par lâcheté, cette volonté je suis la seule à l'avoir, mes amis.

Mais ma volonté seule ne suffira pas si vous ne vous engagez pas à mes côtés, aux côtés de la France, votre pays.

Sans vous, je ne suis rien.

Sans vous, je ne peux rien.

Reprenez le pouvoir et alors la victoire sera au bout du chemin !

Vive la République,

Vive la France !

Marine Le Pen

Discours

06 avril 2017

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