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Discours de Marine Le Pen à Nantes

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Discours

25 mars 2012

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Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, était en meeting à Nantes le dimanche 25 mars 2012 :

Mes chers compatriotes, mes chers amis,

Mercredi après-midi, j’étais à Montauban. J’assistais à l’émouvante cérémonie en l’honneur de nos trois soldats assassinés simplement parce qu’ils étaient des soldats français. Je pensais aussi à ces trois enfants français et au père de deux d’entre eux tués de sang-froid, à bout portant, simplement parce qu’ils étaient juifs. Ils étaient enterrés le même jour en Israël. Je n’oubliais pas non plus le soldat grièvement blessé par le même criminel.

À Montauban, nous étions six candidats à la présidence de la République. Il ne manquait que monsieur Cheminade, peu importe, et les trois trotskystes. Ces gens-là se sont mis en dehors du peuple de France. Ils sont incapables de comprendre et de ressentir un moment d’émotion nationale.

Jean-Luc Mélenchon a dit qu’il préférait être dans quelque banlieue avec « la France bigarrée ». Il distingue donc les Français selon la couleur de leur peau !

À Montauban, il aurait vu que l’armée de la République regroupe dans une même fraternité d’armes des soldats de religions différentes, d’origines diverses. Tous sont les soldats de la France.

Dès mercredi matin, dès que nous avons su l’identité du tueur, nos élites ont exprimé leur désappointement. Rien ne le résume mieux que ce dialogue, sur un réseau social entre journaliste politique d’un grand hebdomadaire de gauche. Je vous le cite dans sa crudité et sa trivialité immonde: « Putain je suis dégoûté que ça soit pas un nazi. » dit le premier journaliste. Réponse de son collège : « ça aurait été effectivement plus simple. » 

Au-delà de leur dépit nauséabond, cet échange résume l’espérance de nos élites. Ils l’ont instillée pendant quarante-huit heures. Ils ne savaient pas. Mais ils parlaient. Ils déversaient leurs préjugés et leurs fantasmes. Ils se livraient à des petits calculs politiciens.

Le peuple de France en deuil, lui, pleurait ses morts. Les élites instillaient l’idée que j’aurais une responsabilité dans ces crimes. Des candidats à la présidence ont repris cette calomnie abjecte. Ces infâmes, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon, sont politiquement et moralement disqualifiés. Mais, candidats du système, aucune pression ne s’exerce sur eux. Le système leur accorde une totale immunité.

Dans leur ignominie, ils rejoignaient l’intellectuel organique du système Bernard-Henri Lévy. Il n’a pas hésité, comme à son habitude, à accuser Marine Le Pen et le Front national.

Tous ces idéologues, tous ces politiciens auraient dû méditer l’histoire récente. Au cours de ces heures d’angoisse, maître Gilles-William Goldnadel rappela la réalité: « Le sang juif qui a coulé depuis la deuxième Guerre mondiale ne l’a pas été des mains de l’extrême-droite mais davantage de l’antisémitisme lié soit à l’islamisme soit au conflit moyen-oriental. » Mais la réalité a-t-elle encore un sens face à l’aveuglement et à la haine ?

Et puis, la gauche nous dit : circulez, il n’y a rien à voir, ce drame est l’affaire d’un fou, d’un forcené, d’un cas unique, on ne veut plus en parler, en épiphénomène en quelque sorte. Cette interprétation psychiatrique est le commencement de l’excuse. Certes, il a passé une quinzaine de jours dans un hôpital psychiatrique. Il avait tenté de se suicider en prison. Ce n’est pas une marque de folie. Mohamed Merah était un fanatique politique à prétexte religieux.

Messieurs Guéant et Squarcini nous disent : les renseignements ont agi de façon exemplaire, la maîtrise de la situation a été totale, et rien ne peut être reproché au gouvernement.

Je dis que ces deux discours sont inacceptables. Dès mercredi matin, dès que nous avons su l’identité du tueur, j’ai dit que cette tragédie était politique.

Je trouve insupportable qu’on veuille nous interdire de nous préoccuper de ce qui nous regarde directement : la sécurité de notre territoire, et celle de nos enfants. Ce qui s’est passé n’est pas l’affaire de la folie d’un homme.

Je n’accepte pas que l’on veuille d’un revers de main balayer une histoire tragique qui a coûté la vie à 7 personnes et en a blessé 6 autres. Je n’accepte pas que l’on veuille nous faire croire que l’Etat dans cette histoire a été irréprochable, que si 7 personnes ont trouvé la mort dans des circonstances atroces c’est la faute à pas de chance, ou la faute à un fou contre lequel on ne pouvait rien. Je n’accepte pas que l’on veuille noyer le poisson par une polémique artificielle sur ce  qu’aurait dû ou non faire le RAID, dont je rappelle qu’il obéit aux ordres des politiques.

Je dis que le problème est dans la prévention, non dans l’exécution. Je dis que le peuple français a le droit de savoir ce qui s’est réellement passé avant. Qu’il a le droit de savoir quelles ont été les défaillances qui ont mené à un drame qui était sans doute évitable. Qu’il a surtout le droit de savoir ce qui est réellement fait, et ce qu’il faudrait faire pour nous prémunir d’un nouveau drame. Qu’il a le droit aussi de savoir ce que cette terrible affaire révèle de l’état de notre système de sécurité en France et de notre attitude face au danger islamiste.

Je le dis très simplement. Il ne s’agit pas de polémiquer sur l’action de la police. La police est aux ordres du politique. Il ne s’agit que d’une chose : savoir la vérité, et faire connaître cette vérité. Même si cela doit déranger nos élites.

Car en France les élites ont pris cette très mauvaise habitude de se voiler la face lorsque la vérité dérange. Car en France on a coutume désormais de taire la vérité lorsque la vérité est trop cruelle, lorsque la vérité remet en cause tout ce à quoi on nous somme de croire.

Alors je le dis : ayons le courage d’affronter la vérité, nous ne pouvons plus nous mentir. Ayons ce courage d’aller au-delà de la surface des choses, de ce vernis qu’on nous plaque sur tous les événements. Ayons ce courage de gratter un peu et de nous confronter au réel, de faire tomber les illusions.

Je ne suis pas une marchande de rêves. En tout domaine, je veux un discours de vérité. Et je veux un discours de vérité aussi sur ce qui fait mal.

Je veux rendre hommage aux hommes de la police qui ont fait tout leur possible pour mener au mieux l’arrestation de Mohamed Merah. L’issue de ce drame n’attriste personne. L’horrible tueur est mort, et l’on ne versera pas de larmes sur sa disparition.

Je veux néanmoins poser des questions auxquelles les Français attendent des réponses.

Pourquoi et comment a-t-on mis aussi longtemps avant d’identifier Mohamed Merah ? Pourquoi a-t-on autant tardé alors que l’on disposait, dès le premier assassinat, d’éléments essentiels ? Je parle des adresses IP qui correspondent aux visiteurs de l’annonce postée sur leboncoin, dont celle de la mère du tueur. Alors que cet homme était dans tous les fichiers de la police !

Pourquoi et comment n’a-t-on pas davantage surveillé un malfrat qui s’était tant de fois illustré pour ses actes de violence et déjà de barbarie ? Condamné à 15 reprises ! Et trop facilement relâché, rendu à ses travers, comme si rien ne se passait.

Pourquoi des écoutes administratives n’ont-elles pas été ordonnées pour surveiller cet homme ? On savait de lui qu’il s’était rendu à deux reprises en Afghanistan et au Pakistan pour s’entraîner au djihad. On savait de lui que les États-Unis d’Amérique refusaient de l’accepter sur son territoire. On savait de lui qu’il faisait l’apologie d’Al Quaïda, qu’il allait jusqu’au prosélytisme du terrorisme, sur de jeunes enfants. Pourquoi place-t-on sur écoute des journalistes et des opposants politiques et pas ce genre d’individus ?

Combien aurait-il fallu de condamnations, de soupçons, d’évidences, pour que les services de renseignements puissent enfin faire leur travail ?

Encore une fois, fallait-il que tant de sang soit versé pour commencer à agir ?

On nous dit que des opinions salafistes ne justifient pas une arrestation. Je dis surtout que de telles opinions, aussi évidemment affichées et assumées, méritaient au minimum une surveillance active, et des mesures de sécurité immédiates.

Que l’on ne m’accuse pas de récupérer ce drame à des fins politiques. Ceux qui nous disent cela méprisent le peuple de France dans sa souffrance. J’accuse moi à l’inverse ceux qui nous empêchent de poser des questions : ils sont irresponsables, ils sont dangereux, et ils nous mènent en bateau ! Que par idéologie ou par électoralisme on cherche à étouffer les vérités concernant cette histoire immonde est inacceptable. C’est un appel épouvantable à l’entretien d’une culture de mort sur notre territoire, je ne l’accepte pas.

On nous dit que l’histoire de Mohamed Merah est une histoire exceptionnelle. Celle d’un gamin de banlieue qui aurait mal tourné, que quelque démon aurait tourné vers une idéologie radicale, et qui aurait agi sous l’emprise de la folie.

La gauche angéliste, veut nous faire croire qu’il s’agit ici d’un psychopathe, d’un cas unique, une exception, qui confirmerait la règle de la tranquillité publique, de la parfaite harmonie qui règnerait dans les banlieues françaises, ces banlieues « bigarrées » fantasmées par Monsieur Mélenchon !

Mais savent-ils de quelle société ils parlent ?

Une exception vraiment ? Cette haine qu’il nourrissait, en tout cas, n’en est pas une !

Je le dis avec gravité : cette affaire est la conséquence la plus cruelle et la plus visible d’un mal très répandu, invisible certes à Saint-Germain des Près, mais tellement présent dans nos banlieues. Cette affaire est l’expression paroxystique d’une gangrène qui se développe sur notre territoire, à vitesse grand V.

Je l’affirme : l’Etat a perdu le contrôle des banlieues, il a perdu la guerre, et il a renoncé à se battre. L’histoire de Mohamed Merah est, malheureusement, banale !

L’angélisme de gauche a corrompu un pouvoir et une droite qui se sont rangés au laxisme, qui ont lâché toute volonté de se battre contre les zones de non droit. Celles-ci se multiplient. Les services de l’Etat, les services de sécurité civile n’entrent plus dans des quartiers entiers, laissés aux mains des caïds et d’imams fanatiques.

On n’a peur que d’une chose : que ces banlieues s’embrasent à nouveau. Alors on achète la paix sociale, à coups de milliards d’euros déversés en pure perte. Des milliards d’euros versés en aide sociale, en politique de la ville, des milliards pris dans la poche du contribuable honnête.

Mais on ne règle pas le problème. Je ne comprends pas ces politiques, de droite comme de gauche, qui n’ont pas le courage de régler ce problème.

Dans ces zones de non droit il y a deux lois, celle de la drogue, et celle de l’islam radical.

La drogue et le deal règlent la vie sociale dans ces quartiers. Ceux qui ont le pouvoir sont ceux qui maîtrisent les circuits du deal. C’est une mafia, ni plus ni moins. C’est une mafia qu’on laisse prospérer, parce qu’on a abandonné la lutte contre le trafic de drogues.

L’argent de la drogue sert à acheter des armes. Des armes de guerre. On sait que dans la plupart des banlieues ces armes circulent, qu’il est devenu dans ces quartiers très faciles de se trouver une kalachnikov. Les Marseillais en savent quelque chose.

Nicolas Sarkozy avait promis en 2007 de visiter les caves de ces banlieues. Nicolas Sarkozy avait promis d’y passer le karcher, de nous débarrasser de la racaille qui y sévit. Mais qu’a donc fait Nicolas Sarkozy en cinq ans ? 12000 policiers et gendarmes en moins, 12% de réduction du personnel de la DCRI. La vérité est qu’il a renoncé à agir. Pensez-vous qu’il agisse dans les cinq ans qui viennent ?

Je veux que la République reprenne le contrôle de tout le territoire ! Chaque centimètre carré du territoire appartient à la République ! Et elle y retrouvera partout le pouvoir et y imposera la sécurité   !

Je lutterai férocement contre le trafic de drogue, en m’attaquant sans pitié aux dealers mais aussi à la demande, à la consommation. Moi, seule, je n’ai pas renoncé face à la drogue !

J’entreprendrai une visite systématique des caves de toutes les banlieues de France. Et on y confisquera les armes, une par une. Pour cela, je donnerai tous les moyens humains et légaux à la police qui doit retourner dans ces quartiers. La police y fera ce qu’elle doit y faire.

Je l’ai dit, les effectifs de la police et de la gendarmerie saccagés par le pouvoir seront restaurés. Je donnerai aux policiers la présomption de légitime défense pour qu’ils se sentent assurés et confiants dans ces missions difficiles que je leur confierai !

Je remettrai en cause les accords de Schengen. La France reprendra le contrôle intégral de ses frontières. Les trafics seront plus difficiles.

La seconde loi dans ces quartiers, c’est celle de l’islam radical.

Que des jeunes filles ou des femmes essaient de sortir de leur immeuble sans porter le voile, que ceux réputés musulmans ne respectent pas le ramadan, que de la viande de porc soit proposée à la cantine, que la nourriture ne soit pas hallal, que des collégiennes ou des lycéenne veuillent faire de l’éducation physique, que des hommes et des femmes pataugent ensemble à la piscine municipale, que des hommes médecins prétendent soigner les patientes, que des jeunes femmes refusent d’épouser celui qu’on leur a trouvé, voilà ce qui est difficile aujourd’hui et même parfois impossible dans certains quartiers !

Savez-vous que pour limiter les mariages forcés, il a fallu changer la loi française. Les jeunes françaises n’ont plus le droit de se marier librement à partir de quinze ans, elles doivent attendre dix-huit ans. C’est nous qui avons dû nous adapter !

On sait le sort qui est réservé aux récalcitrants dans ces banlieues. Ces affronts à l’islam radical ne sont pas acceptés.

 

Face à cet islam radical, qu’a fait Nicolas Sarkozy ? Le contraire de ce qu’il fallait faire. Il s’est là aussi couché face à la gauche bobo. Loin d’encourager un islam de France, il a facilité un islam en France. Il a mis en place le Conseil français du culte musulman. Tous les musulmans présents en France participent à la désignation de ses membres. Les clandestins participent à la désignation de ses membres. Les musulmans français y sont quasiment des intrus.

La représentativité de chaque mosquée dépend de sa superficie. Le CFCM de Nicolas Sarkozy est l’enjeu d’une bataille permanente entre des factions dépendantes de pays étrangers. Les fondamentalistes islamistes s’y sont glissés sans difficulté. Le CFCM n’aide pas nos compatriotes musulmans à vivre leur foi, à pratiquer leur culte, dans la tranquillité, comme ils y aspirent. Le CFCM est encore un échec de Nicolas Sarkozy.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, cet islam radical est la conséquence directe de l’immigration de masse que droite et gauche nous imposent depuis des décennies maintenant, que souhaite le MEDEF pour peser sur les salaires des ouvriers français.

Cette situation est la conséquence directe de leurs décisions iniques. Un million d’étrangers légaux pendant le seul quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et combien d’illégaux ? Tous les records sont battus.

La gauche, avec Jean-Luc Mélenchon, souhaite régulariser massivement tous les sans-papiers, comprenez les délinquants clandestins ! Quelle prime au non respect de la loi. Quelle prime au délit ! Quelle incitation, en Afrique, en Asie, au Maghreb, à prendre tous les risques, à venir par tous les moyens en France ! Pourquoi donc croyez-vous que madame Parisot reste silencieuse devant monsieur Mélenchon ? Pourquoi donc croyez-vous que madame Parisot réserve son venin à Marine Le Pen ?

La gauche a imposé à la droite sa préférence immigrée. La gauche a gagné la bataille culturelle ! Tous les politiques nous chantent que l’immigration est une chance, que nous devons avoir toujours plus d’immigration !

On voit aujourd’hui le résultat !

Combien de Mohamed Merah dans les avions, les bateaux qui chaque jour arrivent en France remplis d’immigrés ?

Combien de Mohamed Merah dans les 300 clandestins qui, chaque jour, arrivent en Grèce via la Turquie, première étape de leur odyssée européenne ?

Combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés, non assimilés, sensibles aux thèses les plus radicales et les plus destructrices, en rupture totale avec nos principes républicains ?

Nos élites ont laissé le pouvoir aux islamistes.

Je m’engage à réduire en cinq ans l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par an, à limiter très fortement le nombre de demandeurs d’asile.

Je m’engage à abolir le droit du sol. L’acquisition de la nationalité ne doit plus être une formalité. La naturalisation doit être soumise à des conditions strictes. Etre français c’est une fierté, pas un droit ! Si le Front National était au pouvoir, Mohamed Merah ne serait pas devenu Français.

Je m’engage à supprimer toute possibilité dans notre droit de régulariser des clandestins, à expulser toute personne entrée illégalement sur le territoire national, à supprimer toutes les pompes aspirantes de l’immigration clandestine.

Je ne veux plus de manifestations de clandestins ou de soutien aux clandestins : elles seront interdites.

Je ne veux plus de ce regroupement familial automatique qui arrache, sans préparation, les mères et les enfants à leurs racines pour les précipiter dans le froid anonymat des grands ensembles de banlieue et qui fait des déracinés et pèse financièrement sur la seule communauté nationale qui n’en a plus les moyens.

Je ne veux plus de carte de séjour de dix ans, seulement trois ans renouvelables avec un strict contrôle à chaque fois.

Et puis, interrogeons-nous !

Le Qatar investit dans nos entreprises les plus stratégiques, Pourquoi ?

Le Qatar répartit, dans nos banlieues, 50 millions d’euros pour créer des entreprises sur des critères ethnico-religieux, pourquoi ?

Le Qatar prend le contrôle du foot français. Croyez-vous que ce soit par amour du ballon rond ? Ces wahhabites savent bien que c’est le sport préféré des jeunes de banlieue. Le foot n’est qu’un support à d’autres fins !

Le Qatar finance les djihadistes en Tunisie et en Libye. Comment peut-on tolérer qu’il vienne s’infiltrer en France avec de tels investissements ? Comment nos politiques de gauche et de droite peuvent-ils à ce point manquer de prudence, de clairvoyance, allant jusqu’à signer avec les Qataris des conventions fiscales les exonérant d’ISF durant 5 ans ?

Et pourquoi madame Lagarde s’est-elle précipitée pour mettre en place dans notre pays une finance islamique ?

Pourquoi nos politiques font-ils tout leur possible pour pousser en France l’islam radical ? On sait bien que quand on accorde 1 cm à l’islam radical il vous en prend 5 !

Eh bien je ferai exactement, l’inverse ! Je mettrai l’islam radical à genoux !

Je lutterai sans merci contre cette gangrène. D’abord moralement, je pointerai le doigt sur ce phénomène que je ne chercherai pas à cacher aux Français.

Et je mettrai en place un arsenal qui permettra de l’éradiquer.

Les prêches seront systématiquement surveillés dans les mosquées. Les imams salafistes seront interdits d’exercer leur endoctrinement. Les prosélytes de toute sorte seront mis sur écoute et surveillés, attentivement. Des perquisitions régulières permettront de s’assurer qu’ils ne constituent pas des arsenaux chez eux.

Les personnes qui reviendront d’un voyage suspect en Afghanistan ou dans tout autre pays dans lequel on entraîne au terrorisme se verront imposées le port d’un bracelet électronique permanent dès leur retour en France.

J’empêcherai les atteintes à la laïcité dans les quartiers : toutes les victimes du prosélytisme islamiste seront incitées à porter plainte et seront entendues. Je donnerai la consigne à nos services de police d’enquêter systématiquement sur ces actes coupables et de ne jamais renoncer à mener l’enquête.

J’interdirai les signes religieux ostentatoires pour les usagers des services publics. Je n’ai pas à connaître la religion de la voyageuse qui est à côté de moi dans le train.

J’ai dit qu’à travers l’affaire Mohamed Merah, un exemple était donné de l’hybridation entre le terrorisme islamiste et la voyoucratie.

C’est très simple à comprendre : la délinquance ne cesse de progresser dans ces quartiers, et elle flirte plus ou moins rapidement, plus ou moins gravement, avec le terrorisme. Sous l’influence de l’islam radical, les plus déterminés passent ainsi de la criminalité au terrorisme intellectuel de leur entourage puis, pour certains, au terrorisme tout court !

Et si tout cela est possible, c’est parce que la « simple » délinquance, ou la criminalité « ordinaire », barbarismes qu’on est malheureusement obligé d’utiliser, prospèrent sans que rien ne soit fait pour les empêcher !

Dans ces quartiers, c’est l’impunité qui prévaut. Je ne l’admets pas !

La culture de l’excuse permanente a gangréné tous les esprits. Je ne le tolèrerai jamais ! C’en est terminé de la culture de l’excuse ! Il faudra maintenant rendre des comptes au moindre délit.

On commence par des actes de petite délinquance, et comme on n’est jamais vraiment puni pour ce qu’on a fait, on se livre à des actes plus graves. Et de la délinquance on passe au crime, parce qu’on sait qu’on peut tout se permettre.

Que la gauche entonne en permanence le petit couplet de l’excuse, trouvant à tous les méfaits une explication, nous y sommes habitués. Pour la gauche, notamment pour la gauche radicale, la criminalité fait partie des impondérables d’une vie en commun, on l’accepte et on se moque du problème. Le simple mot de sécurité lui donne de l’urticaire.

Mais ce qui est incompréhensible, c’est que cette culture angéliste ait envahi les esprits de la droite qui nous gouverne ! Ce qui est ahurissant c’est que le pouvoir actuel laisse aujourd’hui de trop nombreux juges se livrer au pire crime contre la justice, qui est celui de l’impunité ! Ce qui est insupportable, c’est que le pouvoir actuel continue d’accepter dans notre pays que des dizaines de milliers de peines chaque année ne soient pas exécutées !

Tous sont responsables ! Nos politiques ont abandonné la sévérité, la juste punition de l’acte répréhensible.

C’est bien la droite qui a supprimé la « double peine ». Je la rétablirai ! Je renverrai dans leur pays les étrangers condamnés par la Justice française, pour qu’ils y purgent leur peine et pour qu’on soit assuré de ne jamais les revoir sur notre territoire !

Avec moi, soyez-en certains, chaque délinquant, chaque criminel effectuera sa peine, sans possibilité de sortir de prison avant que celle-ci ne soit totalement purgée. Les remises automatiques de peine seront supprimées : 20 ans, c’est 20 ans, pas 12 !

Drogue, trafic d’armes, islam radical, délinquance, criminalité, terrorisme maintenant, impunité ! Il est temps de dire que c’est inacceptable ! Et que ça ne plaise pas aux beaux esprits qui nous moquent, eh bien tant pis !

Je ne comprends pas qu’élection après élection les politiques trompent les Français ! Et qu’en lieu et place de l’autorité, de la détermination, ils leur imposent le laxisme !

Peuple de France, réveille-toi ! Peuple de France, arrache la vérité, arrache ta liberté ! Tu y as droit ! Peuple de France, attaque-toi à la racine du mal ! Tu dois le faire ! Tu dois le faire pour tes enfants !

La violence ! Partout la violence ! C’est tellement plus confortable de se cacher les yeux, d’essayer de croire que tout cela est normal, que tout cela est inévitable, de se dire que nos pauvres politiques n’y peuvent rien. C’est tellement plus facile de se remettre à croire aux sornettes de ceux qui sont déjà tellement coupables, de ces laxistes qui à chaque élection nous manipulent !

Mais il ne faut pas renoncer ! Parce que le malheur n’est pas une fatalité, parce que la tromperie de politiciens vendus n’est pas une fatalité, parce que c’est notre responsabilité collective de réagir ! Parce que nous ne pouvons pas choisir, par faiblesse, par habitude, par désespoir en somme, de vivre dans la violence et dans la peur ! Nous devons être courageux ! Nous le devons pour les plus faibles, et pour nos enfants ! Nous le devons aussi à Marion et à toutes celles et ceux qui l’ont précédé.

La violence n’est pas une fatalité ! La peur n’est pas une fatalité !

Et puis, il faut aussi s’interroger sur la politique internationale de la France depuis dix ans.

Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont fait l’objet d’une attaque terroriste de grande ampleur. Elle fut préparée en Afghanistan avec la complicité des autorités de ce pays. Il était légitime que les États-Unis ripostent. Il était juste que la France leur apporte son soutien.

Mais devions-nous envoyer nos soldats ? Nos soldats ont accompli leur devoir, parfois, malheureusement au prix de leur vie. Nous leur devons respect et reconnaissance.

Mais nos politiques ont-ils fait leur devoir ? Ont-ils réfléchi aux buts de cette guerre ? Les Américains disent vouloir rétablir la démocratie en Afghanistan. Quand donc la démocratie aurait-elle été établie en Afghanistan ?

Dix ans après, nous voyons l’échec d’une intervention qui repose sur l’idéologie. Les talibans sont prêts à reprendre le pouvoir et nous ne sommes même pas sûr que ce ne soit pas avec la complicité du gouvernement Afghan, censé être notre interlocuteur. Le fondamentalisme islamiste s’en trouve renforcé dans le monde et en France.

L’année dernière, sous l’influence putride de Bernard-Henri Lévy, bouffi de lui-même et toujours présent dès qu’il y a une erreur à commettre, la France est intervenue en Libye.

Certes, Kadhafi n’était pas un homme recommandable. Pourtant Nicolas Sarkozy l’avait reçu en grande pompe dans des conditions humiliantes pour la France.

Mais quel régime mettre à sa place ? La démocratie, répondent en chœur les idéologues et les ignorants. Mais la démocratie n’est jamais spontanée. Croyez-vous que le Qatar, toujours lui aussi, soit venu à l’aide des rebelles libyens pour établir un régime démocratique ? La triste réalité, c’est que la France avec ces armes et ces millions a mis au pouvoir des djihadistes.

Les hommes que Nicolas Sarkozy a favorisés ont établi la charia et la polygamie. La Libye connaît désormais la loi sanglante des milices armées. Le pays risque d’éclater. Il est au centre de gigantesques trafics d’armes. Toute l’Afrique de l’Ouest s’en trouve déstabilisée. La Libye est devenue une passoire pour les clandestins en route vers la France. L’intégrisme islamiste y établit des sanctuaires.

Cette diplomatie bornée par des dogmes irréalistes, Nicolas Sarkozy l’a empruntée à la gauche. Souvenez-vous du rôle de Bernard Kouchner au début du quinquennat. Il était tellement mauvais qu’il fût éjecté. Mais son esprit est resté.

Or, la gauche vit dans une mythologie. Elle a remplacé les ouvriers français par les immigrés, les sans-papiers. L’immigré serait une perpétuelle victime par nature. Il serait présumé bon car immigré ! ce qui aussi stupide que l’inverse.

L’histoire de France devient alors un dossier à charge. La France serait coupable de crimes et de méfaits en tout genre. La France leur devrait une dette d’autant plus incommensurable qu’elle est totalement imaginaire.

Sur cette base, la gauche a développé une culture de l’excuse qui transforme le délinquant en quasi héros. Mohamed Merah a été condamné quinze fois pour des délits de droit commun, ce n’est pas de sa faute ! C’est la faute du père Bugeaud. La délinquance d’un jeune Beur, comme on dit en verlan, résulterait de la conquête de l’Algérie. C’est ainsi qu’ils leur ont fait croire que, non seulement nous avions commis une faute à leur égard, mais que celle-ci leur donnait une créance vis-à-vis de nous.

Quel mépris pour la personne humaine ! Quel mépris pour la responsabilité individuelle ! Quelle incitation à commettre des délits puisque, par nature, certains ne seraient pas responsables !

Avec une telle vision de la France, comment voulez-vous que les immigrés et leurs enfants souhaitent s’assimiler à la nation ? La nationalité française devient un simple papier pour réclamer des droits et pour bafouer des devoirs.

Pour faire ensemble la France, pour faire ensemble cette France laïque et républicaine, encore faut-il s’éloigner de la mythologie. Il faut combattre cette idéologie anti française. Elle se retourne contre nos compatriotes qui ont acquis la nationalité française le plus récemment. Elle les cadenasse dans une origine ethnico-religieuse. Le droit à la différence devient une prison à ciel ouvert. Le radicalisme s’y impose.

Il faut libérer les Français musulmans de la terreur que font régner les fondamentalistes islamistes. La pratique d’une religion relève du seul choix individuel, et non de la pression communautaire.

Loin de protéger nos compatriotes musulmans, la gauche leur refuse l’assimilation. Le multiculturalisme les rejette. Le communautarisme les enferme. La tâche des fondamentalistes islamistes s’en trouve facilitée.

Avec l’assimilation, il n’existe, dans l’espace public, que des citoyens français égaux entre eux. Dans la sphère privée, chacun est libre de pratiquer sa religion ou de n’en pratiquer aucune. Chacun peut s’y intéresser à ses origines. Mais ni la religion ni les origines ne doivent déborder dans l’espace public pour que nous nous retrouvions dans une nation fraternelle.

J’appelle tous les Français musulmans à nous aider à les libérer de l’emprise islamo-gauchiste. Je les assure de notre aide et de notre soutien. Qu’ils sachent que nous menons ce combat depuis bien longtemps.

Il y a cinquante ans, nous fumes les seuls à accueillir les harkis, ces musulmans qui avaient  choisi la France, ces musulmans qui échappaient à la torture et à la mort. Nous ne regardons pas comment on croit au ciel ou comment on n’y croit pas. Nous regardons comment on aime la France !

Pour combattre l’islamo-gauchisme, je veux que l’école de la République redevienne l’école de la citoyenneté, l’école de l’assimilation de tous les Français dans une même nation. Je veux une école qui respecte la laïcité, la neutralité politique et religieuse.

L’histoire de France doit y être enseignée dans sa chronologie et dans sa gloire. Comme dans toute histoire humaine, il existe dans notre épopée nationale des ombres. Vous en savez quelque chose à Nantes. Carrier mena dans votre ville une terreur impitoyable. Elle fit quelque 10 000 morts. Les noyades furent épouvantables. Mais l’histoire de France est un bloc. Les lumières l’emportent sur les ombres.

 

 

Tous les enfants de France ont pour ancêtres les Gaulois, non par la génétique, mais par l’amour de la liberté. Laissons la génétique à la gauche qui veut effacer le mot « race » de la Constitution. La législation anti raciste y perdrait tout socle constitutionnel. Au contraire, il faut la renforcer pour lutter contre le racisme anti français. Et vous savez que le racisme anti-français sera également combattu quand je serai élue !

Tous les enfants de France, quelle que soit leur couleur, leur origine, leur religion, doivent connaître les figures de Clovis, de Roland, de saint Louis, de Richelieu, de Colbert, mais aussi de Robespierre, de Napoléon et de Gaulle.

Tous les enfants de France doivent connaître les quarante rois qui, en mille ans, firent la France.

Tous les enfants de France doivent vibrer, comme Marc Bloch, au récit du sacre de Reims et au récit de Valmy.

Et puis, évidemment, tous les enfants de France doivent avoir pour référence Jeanne, la sainte de la patrie.

Je n’ai rien contre l’histoire du Mali ou du Monomotapa. Mais les connaître n’aide en rien à penser la France. Que l’histoire de tous les pays du monde soit enseignée à l’université, c’est normal. Dans le primaire, il faut apprendre une histoire qui permet d’aimer son pays. Dans le secondaire, il faut apprendre à comprendre son pays dans la longue durée.

Arrêtons avec cet universalisme dévoyé. Soyons pour une coopération entre tous les peuples, à commencer par ceux d’Afrique. La Francophonie nous donne des devoirs. L’aide sera subordonnée à un contrôle étroit des flux migratoires et à l’acceptation du retour des clandestins vers leur pays d’origine.

Osons reprendre la formule de Jaurès : « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup d’internationalisme ramène à la patrie. » Je respecte toutes les nations du monde. Je veux que l’on respecte la France, ma patrie, notre patrie !

Je veux partout la priorité nationale pour les Français, pour tous les Français, sans considération de religion ou d’origine.

Je veux un patriotisme économique et social.

Je veux réaffirmer notre modèle républicain et ses valeurs contre le multiculturalisme.

Je veux que l’assimilation redevienne la règle et l’unité de la patrie un aboutissement. Pour cela, j’inscrirai dans la Constitution que «La République ne reconnaît aucune communauté ».

Je ne veux plus de ces communautés qui cherchent à terroriser la société.

Je ne veux plus de cette société dans laquelle chacun a peur, dans laquelle la peur gouverne tout.

Je lutte contre la peur ! Tout mon combat politique est orienté vers cela : je veux une société où la peur ne fasse plus la loi !

On entretient le mal, on importe la mort, pour faire vivre les Français dans la terreur.

Parce qu’on tient mieux un peuple qui a peur qu’un peuple qui se sent fort.

Parce qu’on impose plus facilement la tyrannie, toutes les tyrannies, à un peuple qui tremble ! or, les politiques le savent et s’en servent plutôt que d’en libérer le peuple et de combattre cette peur en combattant les causes de ces peurs.

La peur est l’ennemi à combattre. Je suis l’avocate de toutes ces victimes anonymes, de ces victimes invisibles.

La culture de la peur est une culture de gauche qui a contaminé la droite au pouvoir.

On n’élève plus nos enfants en leur disant la morale, on les élève en leur disant qu’on a peur qu’ils subissent la violence.

Ce ne sont bien souvent plus les principes qui gouvernent mais la peur.

On n’éduque plus nos enfants correctement dans les écoles parce que les maîtres ont peur de certains élèves. Un professeur qui travaille la peur au ventre ne peut pas faire correctement son travail !

La peur gouverne toutes nos relations. Et la violence est l’enfant de cette peur.

La peur engendre l’omerta, elle empêche le témoin de parler, la victime de se plaindre, parce que chacun a peur des représailles.

La peur nourrit tous ces commerces de la sécurité, tout cet argent que l’on se fait sur le dos de ceux qui tremblent pour les leurs. Combien de parents achètent un téléphone portable pour leurs enfants simplement parce qu’ils ont peur pour eux ?

Notre société est-elle ainsi faite que l’on ne puisse posséder que pour craindre ? Que l’on ne puisse plus profiter des siens, jouir de son bien, sans la crainte un jour de tout perdre ?

La peur prend d’autres formes, parce que l’insécurité n’est pas que physique. L’insécurité est aussi sociale, matérielle ! Et l’on a peur de ceux qui tiennent notre avenir entre leurs mains, actionnaires, banquiers, administrations, on a peur du chômage, on n’ose plus rien revendiquer quand on est salarié. On se fait le plus petit possible acceptant parfois l’inacceptable de peur d’être vu et licencié.

On a peur d’entreprendre quand on a une bonne idée et qu’on pourrait lancer une affaire ! On finit par avoir peur de tout changement, et par vouloir vivre dans un univers étriqué, rétréci, mais tellement rassurant.

Peur de l’isolement, de la solitude dans les campagnes. Peur de l’échec, peur de mal faire. Mais où est la liberté ?

Chacun sait que la réussite vient de l’envie, du désir de bien faire ! Chacun sait qu’un enfant dont on ne veut que corriger les défauts ne progresse pas, que ce sont ses qualités qu’il faut encourager !

Je ne veux pas revenir, comme je l’entends trop souvent, à la « France d’avant ». Mais je veux que les relations sociales soient fondées sur autre chose que la peur.

Je veux une société dans laquelle on respecte les règles du jeu. Je veux que les relations humaines s’appuient sur la solidarité, l’entre-aide, l’espérance. Je veux que l’on puisse compter les uns sur les autres pour faire reculer la peur mais, pour cela, il faut que nous retrouvions aussi la conscience d’être un peuple, donc une famille.

Je combats la peur de toutes mes forces ! Et je le dis : la France peut retrouver la voie de la confiance en elle-même et peut redonner à tous la confiance perdue.

Jeunesse de France ! L’inquiétude, les peurs nourries par les élites du fait de leur désir d’emprise, sont tes chaines, tes entraves ! Tu sais mieux que d’autres que la peur n’écarte pas le danger. Et je pense pour toi, comme le disait Bernanos, que « l’espérance est un risque à courir » !

Jeunesse de France, libère-toi de ces élites qui t’enchaînent, qui t’étouffent et rejoins-nous sur notre chemin d’espérance !

On obtient de Dieu autant qu’on espère dit-on. Je dis : on obtient de l’avenir autant qu’on espère ! Que chacun en France t’entende !

Nous n’avons pas peur de nous défendre !

Nous n’avons pas peur de nous projeter !

Nous n’avons pas peur de nous aimer !

Vive la République !

Vive la France !

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Discours

25 mars 2012

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