Mes chers compatriotes, d’Outre-mer, de métropole et de l’étranger,
Mes chers amis,
L’heure est grave.
L’heure est grave pour la France, et pour les Français. L’heure est grave parce que nous sommes à la croisée des chemins.
C’est pour la France, c’est pour tous les Français, un choix fondamental qui s’annonce.
Cette élection présidentielle est, peut-être, depuis des décennies, celle où la question qui est posée aux Français est la plus déterminante.
J’ai dit de cette élection qu’elle est un choix de civilisation. Et ce choix se résume simplement.
Soit nous prenons le parti de la France. De la France telle que nous l’aimons, et telle que nous la rêvons.
De la France qui s’assume sans trembler, de la France qui s’impose sans se soumettre.
De la France qui ne baisse pas les yeux, de la France qui ne s’incline devant personne.
De la France qui se lève, de la France qui se reconstruit, libre, pour ses enfants.
Soit nous renonçons.
A croire en la France, à penser son avenir et sa grandeur, à vouloir pour les nôtres un futur qui dépasse les errements d’aujourd’hui, les reculades, la lente glissade vers les abîmes, à être nous-mêmes, peuple français modelé par son histoire, son art, sa culture, ses lois, gardien et acteur de cet art de vivre que le monde nous envie.
Je n’ai jamais pensé que la France puisse abdiquer. Je n’ai jamais pensé que les Français puissent renoncer. J’ai toujours eu foi dans la France.
Il n’y a aucune raison valable qui pourrait pousser la France à s’abandonner.
Il n’y a aucune force irrépressible qui pourrait conduire les Français au renoncement.
Il y a, à l'inverse, suffisamment de ressources et d’énergie dans le peuple français pour toujours le porter vers la fierté, vers l’espérance, la confiance en son génie, et la foi dans sa puissance.
Dans l’histoire du monde, celle de la France a toujours été un bel et audacieux défi.
Un défi pour dire que l’intelligence de l’homme, sa raison, pour dire que les valeurs fondamentales qui font la France, pour dire que tout cela valait mieux que l’abaissement, l’uniformisation à des modèles qui ne sont pas les nôtres, valait mieux que l’abdication.
Plusieurs fois dans l’histoire, les Français ont dû renouveler ce défi français.
Ils ont toujours fini par être au rendez-vous, fidèles à l’amour de la France, au prix parfois de sacrifices inouïs, y compris celui de leurs vies.
Car cette fidélité envers leur patrie a toujours fini par s’imposer aux doutes, aux hésitations.
Si la France est belle, si elle est tant admirée dans le monde, si elle inspire tant, c’est bien parce qu’elle a toujours voulu dire au monde son ambition, et se hisser au-dessus de ce que l’on aurait pu vouloir pour elle.
C’est parce qu’elle a toujours su relever le défi français.
La capitulation, celle que je dénonce, c’est l’affaire de beaucoup dans cette élection.
C’est l’affaire de ces candidats qui, finalement, ne croient plus en la France.
C’est l’affaire de ces hommes du système, de ces candidats qui ne sont pas là par hasard.
S’ils sont là, face à nous, c’est bien parce qu’ils sont les hommes du renoncement.
C’est bien parce qu’ils acceptent cette honteuse mission de dire non à la France.
Ils ne vous l’avoueront pas.
Ils ne s’en vanteront pas.
Même si parfois, se laissant un peu aller, laissant leur cœur parler, ils ont du mal à le cacher.
N’a-t-on pas entendu récemment un candidat nous dire que la France avait commis un crime contre l’humanité ?
Ou qu’elle n’avait pas de culture ? Qu’il n’avait jamais vu d’art français !
Moi, je suis la candidate de la France, et des Français !
Je ne supporte plus de les entendre répéter que la France ne peut plus rien, qu’elle est trop petite, que les Français ne sont pas assez courageux, qu’ils rechignent à travailler.
Tout cela est un vaste et douloureux mensonge.
Je suis profondément française, profondément patriote, profondément sûre de ce que mon pays peut et doit faire.
J’ai confiance dans la France et je vais vous confier le fond de ma pensée, la France est trop grande et trop belle pour eux !
Cette élection, finalement, si l’on y réfléchit bien, n’est pas une élection présidentielle comme les autres.
Cette élection, c’est un référendum.
Pour ou contre la France !
Un référendum entre les mensonges d’élites auto proclamées d’un côté, et le bon sens et les légitimes ambitions du peuple de l’autre.
Entre la défense de leurs intérêts et la défense des vôtres.
Un référendum entre d’un côté le chemin national, et de l’autre le mondialisme sauvage.
Ne vous-y trompez pas.
Il est là le choix crucial. Il se situe exactement là.
Et ne succombez pas aux artifices de campagne.
N’écoutez plus ceux qui vous parlent de droite, de gauche ou de centre.
Tout cela est factice.
Tout cela n’est qu’illusion.
Un métronome qui hypnotise et leur permet de jouer la même musique, toujours la même musique.
Tout cela cache le clivage fondamental entre les tenants du système, exclusivement tourné vers lui-même, d’un côté, et les tenants de la France et du peuple, de l’autre.
Le système dans ses préférences varie.
Il varie parfois à nous en faire tourner la tête.
Le système s’était trouvé à l’automne dernier un champion hors catégorie en M. Fillon.
Puis le système a dévié son regard vers M. Macron, système égoïste et infidèle.
Ont-ils, pour autant, changé d’objectifs ?
Non, car quand M. Macron cajole M. Juppé, M. Juppé parraine M. Fillon, qui dit qu’il pourrait prendre M. Macron comme ministre.
M. Fillon avait déjà pris dans son gouvernement M. Jouyet, socialiste, et parrain politique de M. Macron.
Une ronde sinistre qu’ils dansent autour du lit de souffrance du peuple français.
Mais si le système hésite ainsi, c’est bien que les deux représentent pour lui une assurance-vie.
C’est que l’un ou l’autre, finalement, cela se vaut.
Une différence de degré au mieux… et encore.
C’est qu’il sait que si l’un m’affronte au second tour, l’autre appellera toujours à voter pour lui.
C’est au final, au-delà des faux-semblants, au-delà des agitations artificielles, au-delà du théâtre de la campagne, tout à fait égal au système que l’un ou l’autre se qualifie.
C’est d’ailleurs si vrai que quand l’un baisse dans les sondages, c’est l’autre qui remonte. Et vice versa.
Dans cette élection, le système veut que les Français acceptent simplement d’être dépossédés de leur pouvoir démocratique, de leurs richesses, de leur identité.
Le système veut ainsi que la France continue de s’épuiser à accueillir une immigration jamais contrôlée, jamais tarie, jamais contrainte.
L’immigration pour le système n’est pas une option, c’est un dogme, et économiquement une bonne affaire des salaires bas pour les multinationales, des clients pour la grande distribution, des électeurs pour les socialistes mais un coût faramineux pour les contribuables.
Privatisation des profits, mutualisation des coûts et des risques, c’est leur crédo.
Leur messe est dite.
L’insécurité peut continuer de progresser, le communautarisme de s’enraciner dans nos banlieues, nos comptes sociaux de se dégrader…
Rien n’arrêtera le système qui veut toujours plus d’immigration, la commission européenne allant même jusqu’à menacer d’une amende de 250 000 euros par migrant refusé, les pays réticents à en accueillir.
Et que la problématique migratoire rencontre aujourd’hui celle du terrorisme, rien n’y fait.
Même devant les assauts insupportables du fondamentalisme islamiste, les frontières nationales restent un « leurre » aux yeux des tenants du système, comme l’a récemment déclaré Monsieur Fillon.
Un leurre, voilà ce qu’est, à ses yeux, les portes de notre maison.
Un leurre aussi, donc le droit de les ouvrir à qui nous voulons et de la fermer à ceux que nous ne souhaitons pas accueillir.
Le système veut aussi que les Français s’épuisent face à une mondialisation jamais encadrée, jamais régulée, jamais contrainte.
Comme l’immigration, la mondialisation pour le système est un dogme, et encore économiquement, pour eux, une bonne affaire.
La pauvreté peut s’étendre, le chômage peut continuer d’exploser, les entreprises peuvent délocaliser ou fermer.
Rien n’arrêtera le système qui veut toujours plus de mondialisation, donc plus de dérégulations, plus de laisser-aller, de laisser-passer, de laisser-faire.
Le système veut ainsi toujours plus d’Union européenne, parce que cette Union européenne accélère la mondialisation, parce qu’elle accélère l’immigration. L’Union européenne toujours et toujours plus. Contre la démocratie, contre la volonté populaire.
Le système veut ainsi accélérer ce qui va mal, ce qui fait mal, ce qui vous fait mal.
Mais qui cela servirait-il ? Qui cela sert-il déjà ?
Pourquoi cet acharnement du système à vouloir se maintenir, à travers l’un ou l’autre de ses candidats, peu importe ?
Pourquoi toujours refuser cette rupture dont la France a aujourd’hui tant besoin ?
Pourquoi vouloir obstinément continuer sur les rails de l’échec et de la désillusion ?
Pourquoi tant d’énergie dépensée à maintenir un modèle qui ne marche pas pour les Français ?
Ces questions taraudent nos compatriotes !
Incompétence ?
Lâcheté ?
Aveuglement ?
Non, Mesdames et Messieurs, égoïsme et cupidité ! Parce que ce ne sont pas les intérêts des Français qui motivent le système.
Ce sont d’autres intérêts, les leurs.
Ce sont les intérêts des multinationales, des puissances financières, ce sont les intérêts des lobbies qui s’agitent à Bruxelles et commencent d’envahir les antichambres de nos assemblées, ce sont en somme des intérêts d’argent qui poussent le système à vouloir se maintenir.
Ces intérêts-là veulent gouverner le monde.
C’est le sens d’une économie ultra mondialisée, totalement dérégulée.
C’est le sens du projet mondialiste tel qu’il se dessine depuis le début des années 80.
Jamais les puissances financières et les multinationales n’ont été aussi riches, jamais le peuple n’a été aussi pauvre.
Ce projet mondialiste connaît en ce moment-même ses premières grandes difficultés.
Il les a rencontrées en juin dernier, au Royaume-Uni, qui a décidé de sortir de l’Union européenne.
Il les a rencontrées en novembre dernier, aux Etats-Unis, qui ont fait le choix de la relocalisation de leurs activités et de la réduction de l’immigration, avec M. Trump.
Ce projet mondialiste vacille en réalité.
Il se défend autant qu’il peut, mais il subit des assauts considérables, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, mais aussi partout ailleurs.
En Europe continentale, les élections se suivent et se ressemblent dans nombre de pays.
Les mouvements patriotes y progressent, les référendums y sont perdus par le système.
Partout dans les peuples monte ce désir de mettre un terme à la folle dérive mondialiste et de se protéger face à la submersion migratoire.
Alors devant ces coups de boutoir, le système montre les crocs.
Il cherche, là où cela lui paraît encore possible, de se maintenir en se réinventant.
Il prend ainsi des candidats inattendus, ou d’anciennes gloires remobilisées, pour donner le change et se vendre à nouveau aux électeurs.
Mais un sourire de circonstance, ou de gros sourcils broussailleux, ayant chacun reçu la bénédiction de la Chancelière allemande, ne cacheront jamais le vrai visage du système.
Voyant les mésaventures se multiplier, il tente de conserver certaines positions.
La bataille de France est aujourd’hui pour lui un terrain essentiel, la campagne présidentielle française mobilise toutes les énergies.
Il ne veut pas perdre cette bataille, bat le rappel comme l’a fait Monsieur Hollande appelant au secours toute l’élite européiste il y a quelques jours.
Le projet de mes deux principaux concurrents dans cette élection est bien de faire perdurer le système, de lui permettre de s’accrocher, une nouvelle fois, de continuer à vivre sur la bête et à vivre bien.
Les intérêts économiques de ces grandes puissances sont en jeu, alors elles ont décidé de s’installer au pouvoir et prendre en main les commandes de la maison France.
Monsieur Macron et Monsieur Fillon ne sont que des marionnettes entre leurs mains, tout juste bons à réciter la leçon.
Ce que je vous dis, vous en avez la démonstration tous les jours.
Il vous suffit de regarder qui sont les soutiens de mes principaux concurrents.
Regardez qui soutient M. Macron : c’est la banque d’affaires Rotschild dont on a appris récemment qu’elle avait fait la promotion de sa candidature en organisant des cocktails de levée de fonds ; c’est M. Drahi, propriétaire de plusieurs télévisions et radios, qui a pu racheter SFR grâce à un ordre direct de M. Macron, fraîchement nommé ministre de l’Economie.
Ce sont MM. Minc, Attali, Bergé, ce dernier possédant un grand journal de « déférence », les deux autres exerçant leur influence auprès des dirigeants français depuis 40 ans.
C'est le service public de l’information qui s'est mis lui aussi "en marche", les liens d'amitié entre Mme Ernotte PDG de France télévisions et M.Macron étant bien connus, ainsi que ceux entre le même Emmanuel Macron et Radio France, regroupant toutes les radios de service public.
C’est aussi son conseiller santé, M. Jean-Jacques Mourad, qui reçoit par ailleurs de l’argent du laboratoire Servier.
Regardez du côté de M. Fillon : c’est l’ancien patron d’Axa, Henri de Castries, qui rémunérait la société de M. Fillon et à qui ce dernier a promis les plus hautes fonctions.
C’est M. Ladreit de Lacharrière, qui lui aussi l’a copieusement aidé, mais qui possèdait aussi l’agence de notation Fitch.
Ces candidats sont sous influence.
Ils ne sont pas libres.
Ce ne sont que des pantins dans les mains de ces intérêts privés.
A tel point que leurs programmes, déjà leurs programmes, révèlent la main-mise de ces intérêts financiers. M. Macron veut ainsi mieux rembourser les médicaments contre l’hypertension… spécialité du laboratoire Servier.
Comme par hasard.
M. Fillon veut privatiser la Sécurité sociale… pour la mettre dans les mains des assurances privées. Là aussi le hasard...
Ces gens-là sont sous influence.
Le copinage avec les grandes banques, avec les agences de notation, les médias… Les Français devraient y réfléchir à deux fois.
C’est bien la haute finance que ces gens-là servent en réalité.
Ce sont bien les intérêts privés, très privés, très très loin des intérêts du peuple, qui veulent prendre, à travers eux, les manettes en France.
Cette fois-ci directement.
L’entremise de Bruxelles, la puissance des lobbies ne leur suffisent plus. Ils veulent directement exercer le pouvoir dans le pays dont ils savent qu’il est le plus puissant politiquement d’Europe.
C’est si vrai que sur les sujets les plus importants, tout converge dans les programmes de MM. Fillon et Macron.
L’un et l’autre veulent ponctionner davantage les salariés et les consommateurs, via la CSG ou la TVA.
L’un et l’autre veulent dans le même temps supprimer l’ISF, surtout pour les gros ISF, ça va sans dire.
Tout pour les plus gros, et toujours moins pour les petits et les classes moyennes.
L’un et l’autre vont défendre la PAC contre les agriculteurs.
L’un et l’autre veulent plus d’Union européenne.
Plus d'Euro.
Plus de fédéralisme contre les nations et leur liberté.
L’un et l’autre refusent les frontières nationales.
L’un et l’autre n’entendent rien changer au rythme effréné de l’immigration, voire veulent l’augmenter.
L’un et l’autre s’agenouillent devant Madame Merkel et se félicitent de sa politique d’austérité, et de son accueil de millions de migrants.
Et bien moi, mes amis, devant cette tentative inadmissible de captation de l’Etat par ces intérêts privés, je dis stop.
Je dis qu’il est temps d’alerter les Français. Je dis qu’il est essentiel qu’on rende son pouvoir au peuple.
Je ne veux pas que l’ancien patron de l’agence Fitch déballe ses cartons à l’Elysée !
Je ne veux pas que les dirigeants d’AXA ou de Servier colonisent nos ministères !
Je ne veux pas que des gouvernants marionnettes fassent sembler de diriger le pays quand les tireurs de ficelles sont à Wall Street ou à Bruxelles, dans les bureaux d'une Commission européenne qui ne se cache même plus et intervient directement dans les élections françaises pour essayer de pousser ses poulains européistes.
Il est tant que les Français disent stop !
Stop à l’UMPS qui avance maintenant à visage découvert.
Stop à des majorités composées de Robert Hue, François Bayrou, Alain Juppé, Cohn Bendit, ou tel ou tel ministre de Hollande qui cherche déjà à se recaser auprès de M.Macron ?
Il est grand temps me semble-t-il que les Français reprennent le pouvoir.
Et qu’ils récupèrent aussi leur argent.
Ne leur suffit-il pas déjà de travailler, travailler encore et toujours, pour voir leurs revenus baisser pendant que les profits des grands groupes explosent ?
Veulent-ils encore travailler, travailler encore et toujours, pour financer une immigration incontrôlable, au service de multinationales qui s’en servent pour se fournir en main d’œuvre à bas coût ?
N’ont-ils pas assez travaillé, et travaillé encore, pour financer des retraites dont on leur dit aujourd’hui qu’on ne peut plus les payer ?
N’ont-ils pas assez travaillé, et travaillé encore, pour se constituer une maigre épargne dans laquelle on leur dit que les banques, pour se renflouer, pourront venir se servir ?
N’ont-ils pas assez travaillé, et travaillé encore, pour payer des impôts qu’on ne cesse d’augmenter, quand on ouvre grand les portes à tous ceux, légaux ou illégaux, qui veulent venir s’installer en France ?
Stop !
Le système veut-il prendre aux Français jusqu’à leur dernier sou ?
Rendons leur argent aux Français !
Et cessons de nous bercer de ces illusions de renouveau, élection après élection.
Combien de fois la France va-t-elle succomber à ces promesses (cent fois tenues) de rupture par des gens qui sont au pouvoir depuis des décennies ?
Combien de temps allons-nous allonger la liste des espoirs déçus ?
Combien de temps allons-nous écouter la litanie des promoteurs du renouveau, qui sont en réalité les meilleurs pacemakers du système ?
Rendons leur argent aux Français en commençant par leur rendre le pouvoir.
Je suis dans cette élection, au service des Français, uniquement !
Aucun intérêt privé ne me tient. Je ne suis liée à aucune puissance.
Je ne me sens tenue par quiconque, je n’ai aucun renvoi d’ascenseur à faire.
Je ne dois rien à personne, et je n’aurai aucun compte à rendre une fois élue, si ce n’est au peuple, et à lui seul !
Avec moi, celui qui déballera ses cartons à l’Elysée, ce sera le peuple, et lui seul ! Car c’est chez lui et chez personne d’autre!
Je fais le peuple seul juge de mon mandat présidentiel. Et devant lui seul je prends aujourd’hui mes engagements.
Il n’y a aucune banque, aucune agence de notation, aucune multinationale, aucun lobby à qui je ferai le plaisir de telle ou telle politique.
Je ne changerai pas la fiscalité pour des amis puissants que je n’ai pas.
Je ne choisirai pas l’immigration pour le bonheur de quelque féodalité contre l’intérêt de mon peuple.
Je ne prendrai jamais une décision que je ne jugerai pas conforme aux intérêts des Français !
Je revaloriserai le pouvoir d'achat des salariés, des indépendants, des retraités parce que je ne serai pas sous pression de tel ou tel commissaire de Bruxelles qui exigerait de moi l'austérité.
Présidente de la République, je le serai pour tous les Français, mais pour eux seuls !
Les intérêts privés ont tellement supplanté l’intérêt général, que dans tous les domaines, les Français sont floués.
J’ai parlé des impôts.
Je voudrais aussi parler de l’insécurité.
La logique est la même.
Les intérêts du peuple : la sécurité et la protection nationale
L'insécurité chronique, dont nos dirigeants n’ont que faire, dont mes concurrents à cette élection n’ont que faire et ne parlent jamais, c’est pourtant la réalité quotidienne de millions de Français, qui n'épargne plus aucun territoire de notre République.
Oh, ce n’est pas M. Ladreit de Lacharrière ou M. Bergé qui souffrent de l’insécurité. Mais les Français eux, ils la vivent ! ils la subissent !
On voudrait que les Français s'y fassent et qu'ils vivent si intimement avec l'insécurité qu'ils en arrivent à l'oublier.
Le gouvernement, aidé parfois des médias, travaille d'ailleurs à cet oubli : niant la réalité, minimisant les faits -même les plus graves- n'hésitant pas à les cacher quand il le peut.
Cette évolution est inquiétante.
Il suffit de remarquer que des violences urbaines quasi quotidiennes qui, il y a même pas quinze ans, auraient fait la Une des médias, ne font plus désormais l'objet que de quelques lignes dans la rubrique « faits divers » de la presse locale, pour comprendre où l'on en est.
Et quand, légitimement, vos élus patriotes s'élèvent contre cette insécurité du quotidien, veulent dénoncer cette hyper-violence qui ne choque même plus, comme je l'ai fait moi-même dernièrement au sujet du Lycée Suger en Seine-Saint-Denis, alors on est immédiatement accusé de « récupération ».
Voilà à quoi se limite et se résume la réaction d'un gouvernement en perdition, qui a renoncé à rétablir l'ordre républicain sur notre territoire : non pas lutter contre les violences mais stigmatiser ceux qui les dénoncent !
Et pourtant mes amis, dénoncer les violences, combattre les violences, protéger les plus exposés, fait partie des premiers devoirs de tout responsable politique.
Je ne me résoudrai jamais à accepter l'inacceptable !
Je considère qu'un gouvernement n'a pas le droit d'accoutumer le peuple français à la violence et à l'insécurité !
Non, nous refusons de nous habituer aux cambriolages, aux vols à main armée, aux agressions sexuelles, aux dégradations et encore moins aux attaques contre nos policiers, nos gendarmes, nos pompiers, nos médecins, ou nos professeurs.
On le voit, les gouvernements successifs, UMP ou PS, appréhendent l'insécurité endémique qui frappe notre pays avec la même négligence, la même désinvolture, que le chômage de masse.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, très souvent, ceux qui subissent l'un subissent également l'autre.
Il y a une certaine logique à cela : les gouvernements ne se préoccupent plus du sort du peuple, son sort les indiffére, pourvu qu’on puisse toujours papoter tranquillement au dîner du siècle.
Cette association qui, elle, n’aime pas trop la transparence et qui regroupe l’oligarchie politique, économique, culturelle et médiatique, et se réunit une fois par an pour décider de l’avenir de notre pays en toute « discrétion ».
Bientôt vous verrez -c'est déjà en partie le cas- la sécurité sera le privilège de quelques-uns, de ceux qui auront les moyens de se protéger derrière les murs de copropriétés sécurisés et sous la surveillance de vigiles privés.
Alors je vous l'ai dit : je ne me résous pas à voir notre pays se transformer en un territoire où la force ne serait plus à la loi mais aux criminels.
Regardons les choses en face : l'enfer de certaines banlieues, sous l'emprise de trafiquants de drogues ou d'islamistes quand ce n'est des deux ; l'explosion des cambriolages dans la ruralité ; les agressions de touristes à la sortie de nos aéroports internationaux ou dans le coeur de nos villes ; les braquages répétés deux, cinq, dix fois contre un même commerce ; les viols, les agressions les plus écoeurantes contre des personnes âgées ou des personnes handicapées ; sans parler, bien sûr, des attentats terroristes ; tout cela, toute cette insécurité, n'est jamais que le résultat d'une seule et même politique qui a vu l’État démissionner sous l'action de gouvernements coupables, qui ont effondré l'ensemble de nos moyens de sécurité.
Dans un pays où l'insécurité du quotidien se dispute à la barbarie du terrorisme islamiste, il y a urgence à rétablir l'ordre !
Cet ordre républicain, condition sine qua non d'une vie paisible et prospère, à laquelle le système voudrait que vous renonciez, comme il aimerait que vous renonciez au plein emploi, au logement décent pour tous, à la sécurité sociale, bref, au bien-être.
Cet ordre républicain, pour vous, pour nos enfants, pour l'idée que nous nous faisons de la France et de la vie en France : je le rétablirai sans faiblir !
Je le rétablirai d'abord par la réaffirmation de l'autorité publique.
Des instructions claires seront données à l'ensemble des forces de sécurité pour que toutes les violences soient réprimées et que la loi s'applique partout !
Bien entendu, pour que ces consignes soient effectives, il conviendra de rétablir, dans leur intégralité, les moyens de la police, de la gendarmerie, des services de renseignement et de l'armée qui ont été supprimés par les gouvernements précédents, et notamment celui de M. Fillon. Moyens humains, matériels, financiers et moraux.
L'ordre républicain, je le rétablirai aussi par le retour de nos frontières nationales, pour entraver les mouvements des trafiquants en tout genre, aujourd'hui premiers bénéficiaires de la passoire qu'est l'espace Schengen.
L'ordre républicain, je le rétablirai enfin par un durcissement des peines, et l'instauration d'une perpétuité réelle incompressible, seule garantie pour que les criminels les plus dangereux cessent définitivement d'être une menace pour notre société.
Mes amis, la sécurité est un droit fondamental.
Les gouvernements successifs, en manquant à leurs obligations en matière de sécurité et de protection des Français ont manqué aux premières missions de l’État : protéger, défendre et assurer la paix civile.
C'est cette même logique qui a conduit à l'abandon et au saccage de notre outil de défense.
Car après tout, quand on néglige la sécurité intérieure des Français, pourquoi se préoccuperait-on de leur défense nationale ?
Rarement la France dans son histoire a été si peu armée. Certes, nous avons encore -mais pour combien de temps ?- notre force de dissuasion.
J’entends parler d’un projet funeste qui consisterait à partager cette dissuasion au niveau européen, ce qui serait une folie et un crime contre la France, sa sûreté, sa puissance et son indépendance.
Cependant, au risque de dire une évidence, ce n'est pas avec le feu nucléaire que l'on intervient dans des conflits armés régionaux, que l'on fait la guerre à l’État islamique et au terrorisme international ou que l'on défend l'intégrité de notre immense espace maritime.
La dissuasion nucléaire nous confère un statut international de grande puissance, et pourtant, nos gouvernements et présidents successifs ont agi comme si nous ne l'étions plus.
Année après année, depuis au moins 20 ans, ils ont constamment réduit notre effort de défense et rogné les capacités conventionnelles de nos armées.
Le système, là encore, a entretenu les Français dans l'idée du renoncement, de l'absence d'ambition nationale.
Aujourd'hui, il cherche à nous vendre l'idée saugrenue, stupide et fondamentalement dangereuse d'une armée européenne.
Et voyez comment nous en sommes arrivés là : on réduit nos armées à peau de chagrin, on laisse se développer des carences capacitaires qui portent atteinte à notre autonomie d'action et de décision, et on explique ensuite aux Français que devant ces fragilités diverses, il faut faire l'Europe de la Défense.
Mais quelle escroquerie, quelle folie !
D'une addition de faiblesses, ils voudraient nous faire croire que nous serions plus forts ?
L'avenir, après l'échec patenté de tous les projets fédéralistes européens, monnaie unique en tête, serait donc d'avoir une armée européenne commune ?
Mais pour faire quoi ?
Qu'aurait fait une armée européenne lors de la guerre en Irak en 2003, alors qu'aucun pays de l'UE n'avait la même position diplomatique ?
Une armée, quelle qu'elle soit, ne répond jamais qu'aux ordres et aux intérêts d'un seul Etat.
Pour cette raison, Pas plus qu'il ne peut y avoir de Démocratie européenne, il ne peut y avoir d'armée européenne car l'Europe, dans sa réalité politique et humaine, sera toujours une multitude de peuples, donc d'Etats et donc d'intérêts.
Alors je le répète, une armée européenne pour faire quoi ?
Quels sombres projets ont-ils derrière la tête lorsqu'ils mettent en avant une telle idée ?
Serait-ce pour mettre à bas toute velléité d'indépendance des Etats et finalement tenir les peuples par les armes ?
Cela fait des décennies que nous dénonçons les dérives totalitaires de l'Union européenne, il est donc absolument hors de question de permettre à cette technostructure supranationale d'accéder à la moindre capacité militaire !
Cela constituerait une menace intolérable pour les libertés fondamentales des peuples d'Europe, surtout quand Monsieur Junker annonce « qu’il n’y a pas de choix démocratique contre les traités européens ».
Mes amis vous le savez : la souveraineté ne se partage pas et l'armée est la garantie ultime de cette souveraineté.
Elle est le bras armé de l’État pour défendre les intérêts supérieurs de la France et l'intégrité du territoire.
Réarmer militairement la France est donc tout à la fois une exigence sécuritaire, une opportunité économique formidable, et un acte politique majeur.
La chose s'illustre parfaitement avec la construction d'un second porte-avions.
Certains naïfs contestent parfois l'idée qu'il faille un second porte-avions.
Pourtant, il n'est pas difficile de comprendre -et le grand carénage actuel du Charles-de-Gaulle le rappelle- qu'il est impossible de disposer d'une permanence aéronavale à la mer si nous n'avons pas au minimum deux porte-avions.
Au-delà de la nécessité opérationnelle, il faut aussi avoir en tête le poids politique d'un tel bâtiment !
Vous savez ce que l'on dit : un porte-avions, c'est 70 000 tonnes de diplomatie !
Au même titre que l'arme nucléaire, c'est donc un attribut de grande puissance ; c'est le signal que la France est à même de tenir son rang et d'assumer ses responsabilités pour la sécurité du monde.
Parce que je nourris une immense ambition pour la France, je nourris naturellement une immense ambition pour nos armées !
D'ici la fin du quinquennat je monterai le budget de la Défense à 3 % du PIB et j'inscrirai le seuil minimum de 2 % dans la Constitution, pour que nos armées cessent d'être la variable d'ajustement budgétaires des gouvernements successifs.
Quand on voit le sens du sacrifice de nos soldats, la bravoure des hommes et des femmes qui s'engagent dans nos armées, je considère que le minimum que la Nation leur doit en retour, c'est de leur allouer les moyens d'assurer notre protection et la leur.
Je tiens nos armées comme un pilier fondamental de la France, au même titre que sa langue ou ses communes. Mon engagement pour elles sera total.
Il n’y a pas qu’en matière de sécurité et de défense que les intérêts des Français ont été perdus de vue.
C’est vrai aussi en matière économique.
Les intérêts des Français : la vitalité économique
Je ne peux évidemment parler d’économie sans rappeler, comme je le fais en toute circonstance, la nécessité de la préservation de notre modèle français d’exploitation agricole familial qui subit les attaques en règle de la concurrence internationale déloyale de la machine à fabriquer les mégots qu’est devenue la PAC, qui subit le refus du patriotisme économique et la volonté à peine dissimulée de transformer nos agriculteurs en salariés de grandes exploitations mues exclusivement par l’objectif de la rentabilité maximum.
Cette agriculture française que nous défendons est un élément essentiel de notre vitalité économique mais aussi de la vitalité de nos territoires.
Puisque nous parlons de territoires, nous devons constater que, partout sur notre territoire, dans nos villes moyennes, dans nos provinces, la mondialisation, celle que le système nous vend depuis des décennies comme heureuse, celle à laquelle MM. Macron et Fillon croient encore, et dont ils parlent même avec émotion, étend ses ailes pour désertifier nos campagnes et nos villes.
Les intérêts des habitants de nos petites villes et de nos villages comptent peu à côté de ceux des puissants.
Châteauroux a payé un lourd tribut à ce phénomène de globalisation stérile.
Elle fait partie des 15 villes françaises considérées comme "très désertifiées" avec un taux de vacance commerciale de 10 à 15% !
En 15 ans, le taux de locaux vides a augmenté de 4% en moyenne dans l'ensemble des villes de taille moyenne. Et le phénomène s’accélère.
Il est temps de briser ce cercle vicieux, car dans la foulée, ce sont les équipements qui se dégradent, les services publics qui disparaissent, et pourtant les impôts locaux augmentent.
Nos boutiques ne sont pas des lieux d'échanges virtuels, des plateformes numériques où les émoticônes remplacent les poignées de main.
Ce sont, depuis les premiers marchés consacrés à l'industrie drapière que votre ville a connus, des lieux de vie, d'échanges, où se tissent, rencontres après rencontres, des liens invisibles mais puissants entre les citoyens de tous âges et de tous milieux.
Balzac, Maupassant, Proust ont également chanté la France de ceux qui ont pignon sur rue, des aventures dans les queues des boulangeries, des jacassements joyeux autour d'un café brulant.
Ou encore Giraudoux, qui, contrairement à ce que l'on a retenu, aimait bien votre ville où il a fait son lycée, et qui dépeint dans une de ses premières œuvres, la Pharmacienne, une idylle de boutique !
Ce sont les petites habitudes du quotidien, les aimables rituels, ce sont ces courses à pied, les familles qui animent les rues de nos villes.
Il faut se battre pour que s'ouvrent à nouveau les paupières de nos maisons : les volets métalliques, et pour que se rallument nos enseignes : "librairie", "épicerie", "boucherie", "magasin de jouets", "drogueries", "alimentation"!
Il faut lutter contre la désertification !
Elle n'est pas une fatalité.
Il n'y a pas d'âge d'or auquel il faudrait revenir.
La politique c'est aller de l'avant.
Réjouissons-nous du commerce en ligne, s’il paye en France les impôts qu’il doit à la France, de l'existence de grandes surfaces, pour peu que leur installation soit raisonnable et raisonnée et leur relation commerciale loyale avec nos producteurs, mais ne sacrifions pas tout pour autant !
Il y a un équilibre à trouver.
Faut-il vraiment à tout prix, et surtout à bas prix bétonner nos champs pour achever nos centres-villes ? N'est-ce pas une vision bien courte ?
Nos villes n’ont pas à devenir des clones d'autres cités partout dans le monde.
Contrer la désertification par la multiplication de chaînes anonymes de fripes n'est pas une solution.
La mauvaise mondialisation dessèche certains quartiers pour en transformer d'autres en reflets mornes des " mall " américains.
Mon programme de réindustrialisation, de soutien des TPE et PME, commerçants et indépendants permettra aux entrepreneurs de reprendre courageusement la conquête de nos centres.
Soulagés par la baisse de leurs charges, la baisse de l'impôt sur les sociétés, par la refondation du RSI et l'amnistie pour les arriérés, par la simplification administrative, par la facilité de transmettre leurs boutiques, nos commerçants retrouveront le goût de leur métier et le bonheur d’en vivre !
Et nous arrêterons l’hémorragie des commerces, des banques de proximité, des mutuelles de proximité, des labos de proximité, des généralistes de proximité.
Je ne veux plus voir nos rues envahies par ces panneaux macabres, qui disent l'échec et l'abandon : « liquidation totale ».
Il est grand temps de lancer la révolution de la proximité à laquelle aspirent ceux des Français qui croient encore à nos villages, à nos petites et moyennes villes, qui croient encore qu’on peut et doit bien vivre hors de Paris, Lyon, Marseille.
Ma volonté de redéfinir clairement notre maillage administratif en supprimant trois échelons sur six pour conserver : l'Etat, le département, et la commune va redonner aux maires le pouvoir sur le territoire qu'ils connaissent.
Ils font déjà un travail magnifique, et bien nous leur offrirons les moyens de définir une stratégie communale d'aménagement commerciale, mais aussi urbaine (pouvoir dont ils ont été dépossédés), pour mener à bien vos projets !
Nos dirigeants, non contents d’avoir, par leur politique, dévitalisé les centres-villes, n’ont rien fait contre la disparition des services publics.
Les trains qui s'arrêtent moins souvent dans vos gares, quand elles existent encore, les rendez-vous chez un spécialiste qu’il faut prendre dans deux mois et à 50 kms !
Est-il normal d'avoir plus de mal à obtenir un rendez-vous d'un généraliste en 2017 qu'il y a 20 ans ?
Est-ce cela le progrès annoncé à grands hurlements par Emmanuel Macron ?
Prendre un car, et un jour de congé pour aller se soigner?
En acceptant enfin de relever le défi qui nous est lancé, en commençant enfin de nous réarmer contre la mondialisation sauvage, en retrouvant notre souveraineté économique et monétaire, en nous comportant à nouveau comme les propriétaires de notre pays et non plus comme des occupants sans droit, ni titre, nous pourrons mener toutes ces politiques dont je parle.
Ces politiques qui visent à faire de la France un pays où les services publics sont accessibles à tous les citoyens, où l’Etat pourra enfin soutenir les secteurs économiques qui en ont besoin, où l’on produira localement, où le patriotisme économique sera la règle.
Une France de l'emploi et du pouvoir d'achat où on pourra assurer des salaires dignes, des retraites enfin au niveau, des emplois parce qu'on cessera d'obéir sottement aux injonctions d'une Union Européenne qui n'a jamais rien su nous apporter de bon.
Une France des services publics de qualité, où ni l'école, ni la santé, ni le logement, ni la ruralité et les lointaines banlieues ne seront sacrifiés ou lésés.
Je suis pour une France vive, vivante, dont chaque région exprime aussi bien la quintessence nationale que la particularité régionale.
Je n'abandonnerai aucune France : ni celle que l'on dit périphérique, en proie à la désertification, ni celle des urbains, qui subit l'uniformisation.
Je lutte pour que la France resplendisse de ses côtes et de son centre, de ses montagnes et de ses plaines, qu'elle rayonne à nouveau, unie, et souveraine.
Mes amis, le renoncement, la défaite face à la mondialisation sauvage, face à l’islamisme, face à tous les maux qui nous frappent, ce renoncement, cette défaite, je les laisse aux autres candidats !
Moi, je ne baisserai pas les bras.
Je suis comme vous, je ressens l’impérieuse obligation de relever le défi qui se présente à la France.
Je suis comme vous, je n’ai plus confiance dans cette classe politique qui s’est vendue à tant d’intérêts contraires aux nôtres, mais j’ai confiance en la France, j’ai confiance dans le peuple français, j’ai confiance dans notre volonté commune !
J’ai confiance dans notre courage, notre bon sens.
Nous méritons notre liberté.
Nous méritons la sécurité.
Nous méritons notre prospérité.
Nous méritons de profiter de notre immense culture, de pouvoir défendre notre identité et d’offrir en héritage tout cela à nos enfants.
Nous méritons de diriger à nouveau notre destin.
Au nom du peuple,
Vive la République !
Vive la France !