18 mai 2014 à Paris - Discours de Marine Le Pen et Aymeric Chauprade, tête de liste Front National en Ile-de-France et les Français de l'étranger pour les Elections Européennes, à l'Equinoxe.
Lire le discours de Marine Le Pen
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Mes chers compatriotes,
Je suis heureuse d’être ici, à Paris, en soutien à la liste Bleu Marine conduite par notre ami brillant et combatif géopoliticien Aymeric Chauprade, dans le cadre d’un des derniers grands meetings de campagne avec celui du 20 mai à Marseille !
La classe politique a oublié les Français.
Et bien, les élections européennes sont une occasion de nous rappeler à leur souvenir et ces élections sont cruciales.
Nous devons nous mobiliser. Nous devons mobiliser autour de nous.
J’entends trop souvent ce discours désabusé. « Les européennes, c’est loin de nous. Les européennes tout le monde s’en moque. Les européennes, c’est moins important que les autres élections. »…
Non, c’est tout l’inverse. Ces élections sont importantes.
Elles le sont pour la France dans le contexte que nous connaissons.
Ces élections sont cruciales. Elles le sont même à plusieurs titres.
D’abord, c’est l’occasion de s’exprimer sur l’Union européenne. Eh oui, tout simplement !
Pour une fois, nous sommes consultés sur l’Europe.
Nos compatriotes ont compris que l’Union européenne allait dans le mauvais sens.
Disons-le dans les urnes !
Envoyons un message politique fort !
Nos compatriotes ont pris conscience du sens et de la portée de l’Union européenne telle qu’elle s’est construite ces dernières décennies.
Tous les sondages d’opinion montrent le désamour croissant des Français pour l’Union européenne.
J’entends de plus en plus ce discours lorsque je vais à la rencontre des Français.
Ce discours montre l’intelligence des Français, leur bon sens.
Oui, les Français ont compris beaucoup de choses ces dernières années.
Ils ont d’abord compris le lien de plus en plus évident entre l’Union européenne et l’immigration.
Tout le monde se plaint aujourd’hui de l’immigration de masse qui envahit la France.
Avec le traité de Schengen, voté par tous les partis européistes français, c’est-à-dire par le PS, par l’UMP et par leurs satellites, avec ce traité scélérat, nous avons perdu la maîtrise de nos frontières.
Tous les ressortissants des pays de l’Union européenne, donc de Roumanie et de Bulgarie, peuvent circuler librement et légalement en France.
Vous connaissez les chiffres de l’immigration légale, hors Union européenne : 200 000 entrées par an dans notre pays, que la droite soit au pouvoir, que la gauche soit au pouvoir. Sarkozy et Hollande se sont fixé le même objectif.
Vous connaissez aussi ce chiffre terrifiant qui vient de tomber : + 48% d’immigration illégale en Europe au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Oh, il se trouve toujours quelques bobos pour craindre le retour des frontières et des douanes. Mais il y a surtout la conscience chez un nombre grandissant de Français que ces frontières, si nous ne les avions pas laissées disparaître, nous ne connaîtrions pas tant les ravages causés par l’immigration clandestine et même légale.
Ce n’est pas Frontex, cette agence européenne sans moyens et sans directives politiques claires, qui va protéger les frontières de l’Europe ! Et ce n’est pas sans frontières nationales qu’on parviendra à nous protéger du laxisme de l’Union européenne et des autres pays.
On entre en Europe comme dans un moulin. Et une fois qu’on est en Europe, on va en France librement. C’est ça le résultat de Schengen.
Et les chiffres sont terribles : 10% des faux passeports en Europe sont français ! 30% des faux visas sont français ! Avec son système de protection sociale, la France est le pays le plus attractif pour les clandestins et pour les autres.
+ 26% de séjours illégaux détectés en France.
Le ministre de l’Intérieur italien avouait récemment que 600 000 individus attendent en Libye de pouvoir rejoindre notre continent. Je le disais déjà, pendant la campagne présidentielle, quand je suis allé à Lampedusa, en Italie. Personne ne voulait m’entendre.
La déstabilisation de la Libye par Nicolas Sarkozy et BHL a provoqué dans toute l’Afrique un appel d’air. Les réseaux mafieux de passeurs savent en profiter.
Dans des conditions épouvantables, ils organisent une immigration de masse vers l’Europe, et donc vers la France !
Qui veut faire l’ange, fait la bête. Cette immigration de masse entraîne des drames humains, avec ces noyés, ces disparus, ces bateaux pleins de migrants prêts à risquer leur vie pour rejoindre ce qu’on leur vend à prix d’or comme un eldorado.
Ceux qui soutiennent encore Schengen, PS ou UMP, ceux qui encouragent l’immigration clandestine, sont responsables de tout cela, sont coupables de ces drames humains !
Eh bien sûr il faut s’opposer à tout nouvel élargissement de l’Europe, alors que l’UMP soutient un candidat, monsieur Juncker, qui vient de dire son attachement à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne !
Quand je parle de l’intelligence des Français et de leur compréhension des liens entre l’Union européenne et les problèmes de la France, je veux aussi parler de l’économie, de nos emplois et de nos vies.
Il y a d’abord un lien évident entre l’Union européenne et la désindustrialisation du pays, et donc le chômage de masse.
Comment comprendre ce phénomène redoutable, ces centaines de milliers d’emplois détruits dans l’industrie française si on ignore le contexte européen.
L’Union européenne nous interdit de protéger notre industrie, elle empêche toute politique industrielle. Comment pourrions-nous protéger Alstom, fleuron de l’industrie française, quand les règles européennes nous interdisent toute intervention ?
S’agiter comme le fait M. Montebourg ne sert à rien. Son récent décret est à peine signé que l’Union européenne le met en garde, pour mieux le jeter à la corbeille après les élections !
Son récent décret n’a d’autre objectif que d’essayer de créer l’illusion à quelques jours des élections européennes. Mais le maître bruxellois a déjà corrigé l’esclave français !
Il faut donc revoir les règles !
L’Union européenne nous interdit tout patriotisme économique : impossible de privilégier les achats de produits français dans les marchés publics.
L’Union européenne nous interdit de nous défendre contre les importations en provenance de pays qui pratiquent une concurrence déloyale : les portes de la France sont ouvertes à tous les vents mauvais de la mondialisation ultra-libérale.
L’Union européenne interdit tout protectionnisme intelligent à nos frontières : nous ne pouvons taxer le moins-disant-salarial, le moins-disant-social, le moins-disant environnemental, pendant que nos entreprises sont accablées de normes et de règlements :
Prime à la multinationale la plus brutale en fait, la plus cupide, avec les règles absurdes de l’Union européenne, c’est elle qui gagne le marché puisque c’est elle la plus compétitive, plus on va faire travailler des esclaves, plus on les maltraite, moins on les paye, plus on passe par-dessus bord le respect de la sécurité des consommateurs, plus on détruit la planète et plus on a des chances de s’enrichir.
L’Union européenne nous contraint à une politique monétaire absurde, totalement contraire à nos intérêts. L’euro est inadapté, il est beaucoup trop cher pour l’industrie française, et les entrepreneurs le savent bien.
L’euro nuit gravement à nos exportations.
M. Valls a beau répéter tous les quatre matins qu’il aimerait que l’euro baisse, la BCE et l’Allemagne y sont violemment opposées. Angela Merkel l’a encore répété récemment : l’euro fort est bon pour l’économie allemande ! François Hollande et Manuel Valls sont prévenus !
Il n’est donc pas question de baisser la valeur de l’euro.
L’euro a été conçu par l’Allemagne et pour l’Allemagne.
Mitterrand, Chirac et Jospin ne l’ont pas compris en leur temps, ou plutôt, ont fait semblant de ne pas comprendre.
Hollande, Sarkozy et Valls le savent, eux, pertinemment, confrontés qu’ils sont à la réalité des chiffres, à la réalité des faits ; mais ils s’en accommodent car le pire pour eux seraient que les Français se rendent compte qu’à cause de l’UMPS, nous ne sommes plus maître chez nous, alors ils usent de cette hypocrisie décrite par Cocteau « Ces choses-là nous dépasse… feignons d’en être les organisateurs » !
Cette folle politique économique européenne conduit à l’austérité aveugle et injuste qui frappe la France de plus en plus.
Regardez leurs résultats ! Ils nous annoncent depuis des mois la fin de la crise, le retour de la croissance. Et pourtant, les chiffres pour ce début d’année 2014 sont épouvantables ! 0% de croissance en France, récession en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et toujours en Grèce, où rien n’est réglé ; la Grèce, ce laboratoire de l’Union oligarchique européenne qui sera notre avenir si nous laissons les mêmes continuer de diriger l’Europe !
La Grèce, victime d’un incroyable retour vers le passé, d’une régression sociale d’une brutalité inouïe, la Grèce qui souffre dans l’indifférence générale des grandes âmes soi-disant humanistes.
Le sauvetage de l’euro nous coûte depuis des années des dizaines de milliards de dette supplémentaires. Et ce déficit, nous le finançons par toujours plus d’impôts !
Il n’y a qu’une solution pour lutter contre le déficit, d’abord créer une monnaie nationale pour sortir du carcan de l’euro et redonner de l’oxygène à nos entreprises pour enfin créer à nouveau l’emploi et enfin réduire le déficit mais en taillant dans les dépenses inutiles comme l’immigration, la fraude sociale, la fraude fiscale, le coût du budget européen ou encore les gabegies des régions !
Ah non, ça on y touche pas, c’est tellement plus facile de taper sur les classes populaires et les classes moyennes ..
84 taxes créées à égalité entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, pas de jaloux !
30 milliards d’impôts supplémentaires à égalité entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, toujours pas de jaloux !
C’est le résultat direct de cette politique imbécile que nous sommes obligés de subir.
Je me lève avec vous contre tous ces pessimistes, tous ces déclinistes de l’UMPS qui sont persuadés que rien ne peut changer.
Tous ces défaitistes qui ne croient plus en la France, qui pensent qu’elle ne peut plus rien, qu’elle est trop petite, dépassée, frileuse ou je ne sais quelle autre stupidité pour justifier leur position clairement post-nationale, la réalité, c’est qu’ils sont en fait franco-sceptique !
Ces forces réactionnaires contrôlent la France et l’Europe et voudraient nous inciter à baisser les bras, à ne plus croire en nous, en nos forces, à la France. Alors que c’est en eux, cette caste politique, que les Français devraient cesser de croire !
Eh bien jamais je ne serai de ce camp-là, le camp de la défaite et du renoncement !
Je suis de ceux qui croient en la France !
Alors face à l’évidence des liens entre les politiques imposées par l’Union européenne et la situation de la France, l’intelligence des Français fait peu à peu son travail.
Nous n’y sommes pas pour rien, puisque nous parlons d’Europe sans cesse, depuis des années, faisant de la pédagogie sur ce sujet où l’obscurité et l’opacité voulues par le système perdent progressivement de son emprise sur le peuple français.
Nous contribuons sur tous ces sujets à imposer le débat en France, parce que nous n’avons pas peur de dire la vérité des choses, quel que soit le sujet.
Parce que, vous le savez, nous sommes le parti de la vraie vie contre les partis qui n’ont comme seul argument que l’incantation.
Or, une incantation répétée mille fois n’en devient pas une vérité, ça reste une incantation répétée 1000 fois…
Nous parlons de la dissolution concertée de l’euro, même si je suis consciente que sur ce sujet probablement, nous avons encore une fois raison trop tôt. Mais cette évidence s’imposera demain comme s’impose aujourd’hui la dévaluation dont tout le monde parle alors que nous étions les seuls, pendant la présidentielle, à l’évoquer.
Nous n’avons pas peur d’aborder des sujets difficiles. Nous refusons toute démagogie, de refuser de voir la réalité des souffrances qu’ils infligent à la France en se berçant de contes et légendes sur l’Europe.
Nous laissons à l’UMPS le soin d’agiter les fantômes, les spectres et les chimères.
Nous laissons à l’UMPS la démagogie qui suscite la peur.
Car chacun a bien compris cette méthode usée jusqu’à la garde qui consiste à accuser ses adversaires des crimes que l’on a soi-même commis, cela s’appelle « l’accusation en miroir », c’est ce que l’UMPS fait depuis des années.
Non, ce n’est pas le Front National qui surfe sur la peur, c’est l’UMPS qui surfe, bel et bien, sur la peur. Une peur aussi infondée qu’irrationnelle. Ce sont eux qui font croire aux Français que retrouver notre souveraineté serait l’apocalypse.
Ce sont eux qui, pour s’attirer les bonnes grâces des personnes âgées dont ils savent qu’ils sont ceux qui s’abstiennent le moins, leur font croire que, si nous ne nous soumettions pas à la perte de nos souverainetés territoriale, monétaire, politique, juridique, budgétaire, alors ce serait le chaos.
Mais c’est la réalité d’aujourd’hui qui devrait faire peur aux Français et particulièrement à nos ainés.
C’est la possibilité de ponctionner tous les comptes bancaires (dont le test a été effectué à Chypre) en cas de difficultés d’une banque qui devrait faire peur à ceux qui, ayant travaillé toute leur vie, ont en banque quelques économies pour leurs vieux jours.
C’est le chômage de masse des jeunes générations qui devrait effrayer nos anciens. Les 23% de jeunes de moins de 25 ans qui n’ont pas d’emploi, les 60% de jeunes grecs qui sont sur le carreau.
C’est de voir que leurs sacrifices, le sacrifice de leurs parents, de leurs grands-parents, pour que notre pays reste libre, le décès de ces millions de morts qui jonchent notre histoire et qui ont fait le sacrifice ultime pour que nous puissions choisir nos lois, nos règles, notre langue.
Ce sacrifice aurait été vain puisque, par l’effet des transferts de souveraineté, c’est précisément cet héritage de liberté que ceux qui nous gouverne sont en train de brader.
C’est la désespérance de la jeunesse française confrontée à un avenir bouché, à l’angoisse du déclassement et de la précarité dont nos anciens devraient avoir peur.
C’est de voir la France se déliter sous leurs yeux, c’est de ne plus reconnaître le pays dans lequel ils ont eu la chance de grandir, de fonder une famille, d’élever leurs enfants.
C’est de voir jetés aux orties nos valeurs, notre culture, notre mode de vie, nos traditions qui devraient les jeter dans l’angoisse.
C’est la gigantesque perte de chance que représente pour les jeunes générations la perte de leur pays qui devrait les étreindre.
Alors, halte à la démagogie UMPS qui suscite des peurs irrationnelles.
La raison, c’est de regarder les problèmes qui existent bel et bien aujourd’hui, qui sont concrets, qui font du mal aux Français et la logique c’est de se réjouir qu’il existe des solutions pour les combattre, et ces solutions passent par notre liberté que nous devons retrouver pour rendre à la France son indépendance, sa prospérité, sa sécurité, son identité et un avenir pour les générations qui viennent.
Ces solutions passent aussi par un regard lucide sur les responsabilités de nos politiques sur la situation actuelle.
Auparavant, dans notre pays, on se lamentait : la droite, la gauche sont tout le temps en échec. Pourquoi ? On ne parvenait pas à comprendre cet effet essuie-glace. Etait-ce seulement une question d’hommes et de femmes ? Etait-ce la faute à pas de chance ? Quelle malédiction pesait donc sur notre pays ?
Et puis les Français ont commencé à ouvrir les yeux.
Bien sûr, les dirigeants qui se sont succédé ont leur responsabilité. Bien entendu, ils ont pris des décisions aux conséquences lourdes pour les Français.
Mais leur plus grande responsabilité, leur plus grande faute, c’est précisément d’avoir abandonné l’essentiel de notre souveraineté pour la confier à des instances non élues qui ne travaillent pas pour l’intérêt des Français.
C’est de n’avoir pas cru dans le peuple et avoir pensé qu’une oligarchie supranationale saurait mieux que les Français ce qui est bon pour eux.
Alors les Français de plus en plus nombreux comprennent.
Les Français comprennent le sens de cette Union européenne.
Les Français comprennent le lien entre la politique imposée par l’Union européenne et l’état désastreux de la France.
Ils en sont revenus des belles promesses assénées depuis des décennies.
Mais beaucoup de Français y ont cru, ils ont cru qu’on trouverait un avenir meilleur via l’Union européenne. Et tous les politiques par la suite, de droite comme de gauche, ont entretenu ce mensonge, l’ont fait prospérer !
Toujours ils ont fait miroiter une Europe plus sociale, plus protectrice. Relisez leurs slogans, tous les cinq ans, à toutes les élections européennes, ils ont toujours été les mêmes, et ils sont les mêmes cette fois encore ! C’est même leur seule constance !
Mais malheureusement pour eux, la prise de conscience des Français a progressé, parfois se heurtant douloureusement à des convictions sincères, mais elle a progressé. Et le résultat est celui que nous connaissons : de plus en plus les Français protestent contre cette Union européenne, ce qu’elle est devenue. De plus en plus les Français disent leur attachement à la France, à leur pays qu’on voudrait tant effacer de l’histoire des nations !
Alors le système prend peur. L’Union européenne, c’est l’enfant chéri du PS et de l’UMP, de tous ces responsables qui ont tout voté : traités, directives, parfois dans le dos du peuple, contre sa volonté, comme en 2008, lors de cet acte de trahison suprême, quand les parlementaires de droite et de gauche, unis dans le mépris du peuple, ont voté à Versailles la constitution européenne pourtant largement rejetée par les Français 3 ans plus tôt, lors d’un référendum qui avait passionné le pays et qui avait connu une participation massive.
Sarkozy, Hollande, et tous leurs affidés, sont tous dans le même combat pour sauver leur rejeton, ce monstre européen qui a pris le pouvoir, ce monstre européen qui domine tout et voudrait dominer pour l’éternité. Les grands médias, les éditocrates, les économistes de service, tous, pour des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple français, se liguent pour défendre l’Union européenne.
Alors quelle arme ont-ils trouvé ? Face à cette conscience des Français, face à ce bon sens populaire en pleine progression, qu’ont-ils trouvé pour essayer de limiter la casse aux élections européennes ?
La diversion.
Ainsi, ces politiques, ces éditocrates, de leur expliquer que les élections européennes se résumeraient à un choix entre une Europe de droite et une Europe de gauche.
Ce ne seraient pas des élections pour envoyer les représentants de la France au parlement européen, mais des élections pour choisir entre M. Schultz et M. Junker, deux technocrates pur jus que personne ne connaît.
Mais tout le monde sait qu’ils veulent poursuivre la même politique en l’aggravant encore.
C’est toujours la même mise en scène. Comme si la couleur de la présidence de la commission allait changer quelque chose. Comme s’il existait une différence entre la droite et la gauche européiste. Mais quelle tartufferie ! Demandez d’ailleurs aux Français : ils ne savent même pas si Barroso est de droite ou de gauche. Quel sens cela pourrait-il avoir ? Quelle importance ?
Que le parlement européen soit PPE (de droite) ou PSE (de gauche) n’y changera rien ! De toute façon, ces deux partis votent quasi systématiquement ensemble !
Nous devons démentir tous ceux qui veulent empêcher le débat !
Nous devons, nous eurocritiques, donc eurolucides, nous francoconvaincus, voter, et faire voter tous nos compatriotes !
Il est fini le temps où l’on pouvait se permettre de râler dans son coin, de se dire que les autres pouvaient décider à notre place et que notre vote comptait peu !
Non, il faut envoyer le signal le plus clair possible : François Hollande et la Commission européenne ne pourront plus faire comme avant si le vote patriote est très haut, si le vote patriote se manifeste avec vigueur dans les urnes.
Je peux vous le dire avec la plus grande assurance : toute l’interprétation du scrutin dépendra du score du FN. Absolument tout. Il n’y aura pas d’autre indicateur qui comptera.
Et le système, l’oligarchie, la caste ne tremblera que si le FN explose les compteurs. Que si la France patriote se réveille et va aux urnes et s’exprime massivement !
Croit-on que quiconque s’alarmera du score de l’UMP ? Que cela changera quelque chose ? Certainement pas, François Hollande et tous les eurogagas en seront ravis ! François Hollande pourra triompher auprès de Madame Merkel en lui disant : regardez, l’UMPS a remporté les élections en France ! Rien ne changera ! Notre pays ne pourrait alors se faire entendre !
Car l’UMP, c’est le parti qui a trahi la nation en prétendant, certes de moins en moins, la défendre.
Quand, depuis 1985, année où a été signé l’accord de Schengen, l’UMP s’y est opposé ? Jamais ! Pourtant, l’UMP a été depuis au pouvoir la moitié du temps.
Quelles mesures les différents gouvernements UMP ont pris contre la désindustrialisation massive du pays ? Aucune, nous le savons malheureusement trop bien.
Quand Nicolas Sarkozy aurait tenu tête à Angela Merkel ? Jamais, au contraire il a toujours été le plus servile parmi les serviles de l’européisme. Et pourtant, dans ce domaine, il a eu à faire à forte concurrence !
De ce point de vue, Nicolas Sarkozy, le summum de son art si j’ose dire, est d’avoir fait adopter par les parlementaires UMPS une constitution européenne rejetée par le peuple français. Cette trahison de la France et de la démocratie ne sera jamais assez dénoncée.
L’UMP, c’est la parole forte dans les campagnes électorales, du style « Retenez moi ou je fais un malheur ».
L’UMP, c’est la main molle dans l’exercice du pouvoir pour mieux se conformer aux exigences étrangères, les États-Unis pour la diplomatie, l’Allemagne pour l’économie.
L’UMP, c’est le règlement de comptes permanent entre les califes et entre tous ceux qui veulent devenir califes à la place des califes déjà installés, et « comptes » doit être pris dans tous les sens du terme.
L’UMP, c’est une pétaudière, le parti de la discorde, de la désunion, des affaires, et nous en apprenons de plus en plus sordides tous les jours.
Et quand, un responsable de l’UMP n’hésite pas à soulever de vrais problèmes, pas seulement des questions d’ambition personnelle, les autre ont tôt fait de lui indiquer la porte de la sortie.
En chœur, Alain Juppé et Jean-François Copé ont demandé à Henri Guaino de s’en aller.
Quel crime, donc, a commis l’ancien conseiller de Philippe Seguin ?
Il a dit qu’il ne voterait pas pour l’européiste aussi dogmatique qu’impénitent Alain Lamassoure. Celui-ci conduit la liste de l’UMP en Île-de-France.
Quel que soit le destin d’Henri Guaino, nous savons désormais qu’une affirmation de patriotisme est une cause d’exclusion de l’UMP ! Au moins les choses sont maintenant claires pour tout le monde !
L’UMP participe donc maintenant sans faux-semblant à l’européisme béat !
C’est l’européisme décomplexé !
C’est pour cela que second grand enjeu de ces élections, c’est d’envoyer au Parlement européen de vrais représentants de la France, de véritables défenseurs des intérêts français, et rien que cela !
Ce deuxième enjeu est crucial.
Avec des patriotes d’autres pays, nous pourrons mettre en place une force, la plus importante possible, pour en finir avec l’entre soi des européistes qui se disent de droite ou de gauche, mais qui ne souhaitent qu’alimenter la machine infernale qu’ils vénèrent.
Cette force patriote pourra couper court aux folles dérives déjà en place et à celles qui s’annoncent. Et il y a urgence.
D’abord, le traité de libre-échange transatlantique entre les États-Unis et l’Union européenne se négocie actuellement dans le plus grand secret, dans la plus grande opacité. Ce Traité je suis heureuse que nous ayons été capables de le mettre peu à peu dans le débat, alors que personne n’en parlait jamais.
S’il devait se conclure, nous ne tarderions pas à avoir dans nos assiettes du bœuf aux hormones, du poulet lavé à l’eau de javel et la plus grande diversité possible d’OGM. Car les normes américaines, dites sanitaires, nous seraient imposées.
Ce Traité transatlantique c’est le petit frère de l’Union européenne : une fuite en avant dans ses pires travers. Un abaissement des dernières protections agricoles, viticoles, et industrielles !
Un véritable Schengen économique, à l’échelle de deux continents !
Un coup de pouce phénoménal aux intérêts américains contre nos propres intérêts, contre nos paysans, nos ouvriers, nos ingénieurs, nos PME.
Quelle folie pour l’UMP et le PS que de soutenir ce projet qui n’est ni français ni même européen mais intégralement américain !
Ensuite, le soutien religieux à l’euro qui continue à détruire notre industrie et à ravager notre agriculture.
Euro rime avec zéro : zéro croissance, zéro perspective d’emploi, zéro avenir pour nos jeunes.
L’austérité est alors la seule politique possible, mettant la France à la suite de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Irlande, de Chypre, de l’Italie.
Le soutien religieux à l’euro aggrave le démantèlement de nos services publics et de notre protection sociale. Alors, la dette atteint des sommets et le chômage poursuit son augmentation avec son cortège de drames et de misères.
Et pourtant ! Là aussi il faut revenir à la raison et au bon sens : 95% des pays du monde ont une monnaie nationale, et ce sont eux qui réussissent dans la compétition mondiale, pas nous !
Enfin l’aggravation, la directive détachement des travailleurs qui permet, en toute légalité, de mettre en concurrence, sur le sol national, les travailleurs français avec des travailleurs d’autres pays européens dont les charges sociales sont 30 à 60% inférieures aux nôtres.
Bienvenue la préférence étrangère et merci l’UMPS.
La directive détachement suscite de multiples trafics, d’invraisemblables combines, et participe à la casse de notre droit social. Elle encourage le dumping social, évince nos travailleurs français au profit d’une main d’œuvre venue des pays de l’Est. Elle pèse sur nos TPE nos PME et nos PMI.
Déjà aujourd’hui, de grands chantiers français en France voient 60% des emplois pourvus par des travailleurs étrangers !
Oui, il y a donc urgence qu’au Parlement européen un groupe patriote s’oppose avec force à toutes ces dérives ultra libérales qui minent la France et appauvrissent les Français.
Oui, un groupe patriote changera la donne dans cette assemblée jusqu’ici de connivences et de complicités contre les nations et les peuples.
Oui, par notre vote pour le Front National – Rassemblement Bleu Marine, nous pouvons contribuer à ralentir, sinon à bloquer, les funestes mesures de l’Union européenne.
Enfin, le troisième enjeu de ces élections européennes est plus directement nationale, interne même : François Hollande sera bien obligé de tenir compte de ce cri de révolte et d’espérance du peuple français.
Chacun le voit bien, ce qui comptera au soir du 25 mai prochain, c’est le résultat qu’aura obtenu le Front National – Rassemblement Bleu Marine.
De quoi rêvent alors François Hollande et Manuel Valls ? D’une abstention massive.
Ils encouragent cette abstention massive en tentant d’expliquer que si vous êtes contre leur Europe, il serait illogique que vous alliez voter. Nous le savons bien : la seule attitude cohérente est à l’inverse : exprimons dans les urnes notre rejet de leur Europe et notre amour de la France.
Ils souhaitent cette abstention massive pour relativiser et pour masquer la déroute que nous allons infliger à cette gauche, socialiste, communiste ou verte, qui a tant menti, qui a tant trahi.
Mais, au-delà de ces calculs politiques, ces élections européennes sont un enjeu décisif pour un certain nombre de dossiers immédiats.
Et d’abord, pour mettre un terme aux projets que François Hollande concocte contre la France. Il ne pourra pas les mener à bien car il lui faudrait modifier la Constitution.
Alors, soit, il passe par le congrès et l’UMP sera bien obligé de sortir de l’ambiguïté à ses dépens.
Soit, il consulte directement le peuple par referendum au risque plus que probable d’un désaveu cinglant.
Croyez-vous qu’il y a en France une majorité populaire pour donner le droit de vote aux étrangers ?
Croyez-vous qu’il y a en France une majorité populaire pour disloquer notre nation en une douzaine de grandes régions coûteuses, d’essence féodale et technocratique ?
Croyez-vous qu’il y a en France une majorité populaire pour supprimer les départements qui, depuis plus de deux siècles, sont le cadre de notre vie démocratique ?
Par notre vote du 25 mai prochain, nous pouvons empêcher toutes ces fuites en avant qui n’ont d’autres motifs que la volonté de déconstruire la France.
Par notre vote du 25 mai prochain, nous pouvons aussi atténuer leur politique d’austérité et tempérer dès maintenant leur légendaire « imagination fiscale ».
Nous pouvons enfin les empêcher d’inscrire le mot « fin » à notre épopée nationale et nous le ferons avec tous les patriotes de France.
Allez les chercher un par un, expliquez leur les enjeux de cette élection.
Mes chers amis, mobilisez-vous, votez, faites voter et venez avec nous écrire les nouveaux chapitres de l’histoire de France !
Vive le Front National !
Vive la République !
Vive la France !