Déclaration officielle de la candidature de Marine Le Pen à la Présidence de la République

davidJ

13 mars 2012

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Déclaration officielle de la candidature de Marine Le Pen à la Présidence de la République à Henin Beaumont :

Ma présence comme candidate à cette élection présidentielle résulte d’un dur combat.

Un combat que nous avons gagné, contre tous les sectarismes, toutes les pressions pour la démocratie, pour la France.

A partir d’aujourd’hui des millions de citoyens vont reprendre espoir, pouvoir entrer dans la campagne, et vont enfin être représentés à l’élection.

J’espère me montrer digne de leur confiance.

Qu’ils sachent qu’ils peuvent avoir confiance en moi, que je suis consciente de la tâche immense, des sacrifices inouïs nécessaires au redressement de notre pays ; qu’ils sachent que je suis prête, comme eux, à me battre pour ma patrie ; que je sais que notre combat est celui des enfants que nous sommes vis-à-vis de nos aïeuls, de nos parents mais aussi des parents que nous sommes et de notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants.

Qu’ils ne s’inquiètent pas des obstacles, du mépris, des injures, de la fatigue ; qu’ils se remémorent en chaque moment difficile cette phrase d’Henri IV « l’immense amour que je porte à la France m’a toujours tout rendu facile ».

Le moment est venu de dire clairement à toutes les Françaises et à tous les Français quel est le sens de ma candidature.

Présidente de parti, femme, mère de trois enfants, je lutte.

Je combats en politique tout ce qui blesse dans la France d’aujourd’hui, ce qui affaisse la France aujourd’hui et je défends la vision de la France que j’aime.

Je suis citoyenne française mais je suis aussi mère.

Comme toutes les mères, je voudrais que ma famille puisse vivre dans un climat de sécurité, que mes enfants puissent rentrer le soir sans que je craigne en permanence les vols, les rackets, les trafics de toutes sortes.

Comme toutes les mères, je m’inquiète pour mes enfants.

Et pour toutes les mères, je veux que l’on retrouve l’ordre et la tranquillité.

Mais je constate que ca n’est pas le cas, que nous n’en prenons pas le chemin !

Je trouve honteux que les politiques de gauche comme de droite, au pouvoir depuis des décennies mentent sciemment sur ce sujet. Le nombre des agressions ne fait que croître … Le nombre des immigrés impliqués dans ces agressions lui aussi ne cesse d’augmenter. Sur ce sujet le mensonge est partout, il est devenu le dernier rempart pour protéger les politiques d’une réalité souvent irrespirable pour les habitants des grandes villes, mais aussi également des campagnes.

Un simple tour aux urgences de n’importe quel hôpital de France, permettrait aux aveugles et aux sourds qui nous gouvernent de s’en rendre compte par eux même.

En tant que mère, je souhaite comme tous les parents de France que mes enfants réussissent leur vie.

Je demande à l’école de leur transmettre le savoir accumulé par les générations brillantes qui nous ont précédées mais aussi l’envie d’être eux-mêmes, donc différents des autres. Je ne veux pas du nivellement par le bas.

Je ne veux pas que la bien-pensance politique impose dans la plupart des collèges et lycées la dictature des plus faibles intellectuellement ou des plus violents.

Je ne veux pas d’une école qui banni la note parce qu’elle refuse de voir la vérité en face et rechigne à combattre la baisse dramatique du niveau scolaire.

Je ne veux pas d’une école qui ne permette qu’aux enfants dont les parents ont un niveau social ou de fortune suffisant de s’en sortir

Est-ce là la justice sociale que nous voulons ?

A ce sujet, recruter 60 000 enseignants pour améliorer l’éducation est une absurdité.

Avons-nous vraiment besoin de 60 000 enseignants de plus déprimés, dégoutés, incapables de se faire obéir ? !

Nos enseignants souffrent d’un mal que la société a trop longtemps toléré, le refus de toute forme d’autorité sur certains élèves. Aucun investissement matériel et humain ne pourra réparer les dégâts d’une société qui cède en permanence aux lois des individus insoumis et des minorités violentes.

Mais je suppose qu’à l’Ecole alsacienne ou dans les grands lycées élitistes de Paris, ou sont scolarisés les enfants de beaucoup de nos dirigeants actuels de gauche comme de droite, on ne souffre pas de ce problème !

On me dit farouchement anti-immigration. C’est vrai.

On ose me dire xénophobe ou raciste. Rien ne peut plus aller à contre sens de la vérité de ma vie. Je le dis simplement, je refuse totalement les immigrés qui ne veulent pas reconnaitre l’autorité du droit et de la culture française.

La civilisation française est une alchimie splendide de nos arts, de nos lois, de nos lettres, de nos droits fondamentaux chèrement acquis, de nos croyances, de nos valeurs, de nos traditions, de nos habitudes, de nos mœurs, de nos codes, de notre mode de vie et il faudrait maintenant tourner la page ?

J’aime passionnément la France et sa culture. Je considère que nous avons traversé des siècles d’obscurantismes tragiques, de guerres parfois inutiles, de pouvoir absolu, de révolutions sanglantes dont les effets n’ont pas toujours servi les pauvres, d’exploitation de l’homme par l’homme, pour un arriver à une conception hautement civilisée des droits de l’homme et du citoyen .

Je ne veux pas que cette civilisation plie sous les coups de l’intérêt sordide des financiers, ou de l’idéologie de fanatiques dont les conceptions nous ramènent à l’Inquisition. Nous ne pouvons continuer à vivre dans la peur.

Je veux avec les Français, une France inscrite dans le monde moderne, fière de sa civilisation et ne cédant pas à ceux qui veulent lui imposer des principes qui ne sont pas les siens.

Tout au long de notre Histoire nous avons su évoluer vers une amélioration des rapports humains et cette évolution est un progrès de notre civilisation.

Pouvons-nous remettre ce progrès en cause sous la pression de minorités religieuses ? Chacun peut pratiquer son culte et respecter ses coutumes, chrétien, juif, musulman, bouddhiste, il n’y a qu’une seule condition dans le respect la Constitution française.

Je suis Européenne, à la condition que l’Europe n’impose pas ses lois et ses règlements à la France.

Aujourd’hui Bruxelles commande et avec elle la toute-puissante finance régit de plus en plus le monde économique dont dépend notre travail et notre pouvoir d’achat.

La marge de manœuvre de nos politiques devient si faible pour gérer les intérêts de la France qu’on est en droit de se demander à quoi il peut servir de les élire.

Ils ne peuvent plus agir. Ils ne peuvent plus que regarder le peuple s’enfoncer dans la pauvreté, la précarité, l’angoisse.

Je trouve honteux le mensonge des politiques qui prétendent avoir le pouvoir de changer le sort des Français alors qu’ils sont impuissants.

Eux-mêmes soumis, ils veulent soumettre tout le monde et se contentent de concentrer le débat sur des sujets secondaires ou en limitant les libertés individuelles par des lois sur le tabac, par des radars sur toutes les routes.

Je suis indignée que cette terrible maxime « les promesses n’engagent que ceux qui y croient » soit devenue le credo de tous nos politiques.

Dans quelle société vivons-nous pour accepter d’un tel cynisme ?

Je veux l’honnêteté en politique. Je préfère ceux, qui comme moi reconnaissent un état de chose, font peu de promesses, mais décident avec les Français de lutter pied à pied contre ces dictatures celle de l’Europe et des minorités, au nom de notre liberté et de notre prospérité.

Je veux rappeler solennellement que le modèle de société que propose la gauche affairiste qui veut revenir au pouvoir est diamétralement opposé à mes convictions.

Je ne veux pas non plus de cette « dictature du malheur ».

Je ne veux pas qu’on transforme tout le monde en assisté dans l’unique but de prendre le pouvoir sur leur subsistance, sur leur vie, sur leurs rêves et donc sur leur âme et leur conscience.

Je ne veux pas d’un système où plus personne ne s’enrichit par son travail, et où seules les banques profitent.

Elles ont déjà assez profité de l’explosion de notre dette et des intérêts que nous leur versons. Ce temps a assez duré.

Je ne veux pas non plus de cette gauche trotskiste, et des « lendemains qui chantent » qu’elle promet, dont on sait qu’ils seront payés de larmes amères, comme celles versées dans les pays de l’Est et au Cambodge.

Je veux une France ou chaque différence puisse s’exprimer, où gagner sa vie ne soit pas un pêché, où les plus pauvres soient soutenus et aidés, où toutes les réussites soient encouragées qu’elles soient matérielles ou spirituelles.

Economiquement je souhaite que l’entreprise soit valorisée et non dénigrée, protégée et non assistée.

Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour développer les possibilités de création de valeur par la France, et pour cela je m’opposerai au modèle de la loi de la jungle, où la concurrence déloyale est devenue insurmontable, où la délocalisation, la destruction économique, la pauvreté et le chômage de masse sont devenus l’horizon infranchissable.

Je rendrai à nos entrepreneurs la liberté de se battre à nouveau à armes égales.

Mais je suis aussi une femme qui lutte contre la droite des mensonges ; la droite qui a abandonné ses valeurs.

J’en ai assez des mensonges, du cynisme électoraliste.

Je trouve honteux de promettre tous les cinq ans l’inverse de ce qu’on fait le reste du temps.

Je suis de ceux et de celles qui pensent que la fin ne justifie pas les moyens… qui pensent que la valeur de l’homme se mesure moins au résultat obtenu qu’aux moyens mis en œuvre pour y parvenir.

Qu’on ne peut pas rompre avec les valeurs de droiture, d’honnêteté, de loyauté, de courage, uniquement pour accéder au pouvoir.

Mais aussi qu’accéder au pouvoir n’a aucun sens si on se refuse à l’exercer.

Je dis que la France ne peut perdre cinq années de plus.

Je pense que les puissants ont eu le pouvoir trop longtemps et qu’il faut maintenant que le peuple français se redresse, redevienne exigeant avec ses dirigeants.

Je suis une Française parmi les Français. J’ai des convictions fortes que je ne veux imposer à personne.

Mais je veux les porter, parce que ce sont celles, je pense, de la majorité des Français.

Je pense que les Français doivent enfin avoir le courage de voter pour eux-mêmes, pour leurs enfants, et ne plus voter pour tout donner à d’autres.

Je dis que les politiques sont disqualifiés pour les affaires de l’Etat.

Je dis que le peuple doit parler et à nouveau se faire entendre.

Je dis que l’esprit de la France n’est pas mort.

J’affirme que La France peut retrouver le chemin de la réussite et de la grandeur, le peuple retrouver le chemin de la fierté, de la dignité retrouvée et de la liberté.

J’appelle les Français à me suivre sur ce chemin, tous les Français quel que soit leur parcours, leurs origines, qu’il soit homme ou femme, jeunes ou vieux, qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, parce que les Français le méritent, parce que la France le mérite.

Vive la République.

Vive la France.

davidJ

13 mars 2012

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