Violences dans le football : les non-dits du tandem Valls-Fourneyron

Eric Domard

Communiqué

14 janvier 2014

Communiqué de Presse d'Eric Domard, Conseiller aux sports de Marine Le Pen

Manuel Valls et Valérie Fourneyron ont publié un communiqué commun annonçant la détermination de leur ministère à renforcer leur lutte contre le « hooliganisme » et les « violences péri-sportives perpétrées par des groupes radicaux et violents de prétendus supporters ».

La question de la violence dans les stades et en dehors des enceintes sportives doit être effectivement une priorité et les mesures coercitives pour l’éradiquer une nécessité absolue. Si chacun peut souscrire à cette volonté de neutraliser et sanctionner les fauteurs de trouble, faut-il encore que cette lutte contre les violences ne se cantonne pas aux seuls supporters des clubs français.

Or, la sécurité dans le football ne peut se limiter aux seules rencontres nationales. Nous rappellerons aux 2 ministres que plusieurs villes de France ont été la cible de violences et de dégradations commises par certains supporters de l’équipe d’Algérie lors du match qualificatif de la Coupe du monde face au Burkina Faso.

Ces violences faisant suite à celles perpétrées en 2009 à Marseille lors d’un autre match qualificatif de l’Algérie face à l’Egypte. Dans les deux cas, aucune mesure concrète n’avait été envisagée pour les prévenir.

A 4 mois de la phase finale de la Coupe du monde de football, les Français sont en droit de savoir ce que le tandem Valls-Fourneyron entend faire pour assurer la sécurité de leurs biens et leur tranquillité lors des 3 matches de poule de l’équipe d’Algérie.

Le ministre de l’Intérieur qui s’est fait un spécialiste de l’interdiction d’évènement a priori, invoquant le risque de trouble à l’ordre public, prendra-t-il les mêmes mesures concernant le déplacement et les manifestations de supporters de l’équipe d’Algérie sur le territoire français ou fermera-t-il les yeux, une fois encore, sur ces violences inacceptables et inexcusables ?

Eric Domard

Communiqué

14 janvier 2014

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