Usine Pentair dans la Somme : Macron ministre de la parole

Front National

Communiqué

13 janvier 2016

Communiqué de presse du Front National

Depuis que la direction américaine du groupe Pentair a annoncé mi-décembre la fermeture de son usine de Ham dans la Somme, doublée d’une réduction d’effectifs sur d’autres sites dans le Val d’Oise et le Nord, les pouvoirs publics en sont toujours au stade des mots et de la parole.

« Demander des explications », nourrir des « espoirs », pour reprendre les termes de Monsieur Macron hier c’est bien, mais c’est d'actions dont les salariés de Pentair ont désormais besoin.

Face à une direction américaine manifestement déterminée à aller au bout de son plan de fermeture, les pouvoirs publics doivent se mettre en situation de sauver ces sites industriels dont la viabilité économique a été démontrée.

Il faut donc que l’Etat se porte garant de la pérennité des activités de l’usine de Ham.

Soit qu’un repreneur sera trouvé, soit que l’usine sera intégrée au pôle énergétique français (compte tenu de ses activités et de ses clients), ce qui aura beaucoup de poids dans les négociations avec la direction du groupe Pentair. Celle-ci doit comprendre que l’Etat n’abandonnera ni les salariés ni les activités de production. Si le groupe Pentair abandonne son usine, alors c'est un concurrent qu’il aura en face de lui, avec des salariés parmi les plus compétents au monde.

Le Front National se tient donc résolument aux côtés des salariés de Pentair, auxquels il continuera d'apporter son soutien sur le terrain comme dans les hémicycles, avec la saisie prochaine sur ce dossier du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais-Picardie par les élus du groupe Front National.

Front National

Communiqué

13 janvier 2016

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