Communiqué de presse de Catherine GRISET
Député français du RN au Parlement européen
Commission de la culture et de l'éducation
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
En prenant la présidence de l’Union européenne, la tradition veut que ce pays offre une œuvre. Occasion de montrer le génie de la France, mère des arts, des armes et des lois comme le disait du Bellay. La macronie en a voulu autrement : en fait d’« œuvre », une chorégraphie-mascarade d’Angelin Preljocaj baptisée « Danse l’Europe » a été organisée le 9 mai dans l’hémicycle du Parlement européen en clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
Le ministère de la Culture souhaitait, dit-il, une œuvre « inclusive » permettant une meilleure « appropriation » de celle-ci par les citoyens européens.
Ici des questions me viennent :
La commission de la culture de l’éducation et du sport, dont je suis membre, est un parfait exemple de ce que l’Union européenne projette. Pas un jour ne se passe sans qu’elle cherche à élargir son champ de compétence au détriment de la liberté des États.
La Conférence sur l’avenir de l’Europe que clôturait « Danse l’Europe » se voulait participative et démocratique ; en réalité seuls 51 000 citoyens sur les 447 millions qui composent l’Union européenne se sont inscrits sur la plateforme dédiée, soit seulement… 0,01 % de la population ! En matière de représentativité, nous avons déjà vu mieux…
On était en droit d’attendre autre chose que cette chorégraphie toute de contorsions, de convulsions et de mollesse qui ne peut représenter l’avenir de l’Europe. Il est grand temps de réagir.
La France a toujours eu une place singulière dans la diffusion des idées. Notre devoir envers les générations futures est de favoriser la création d’œuvres d’art qui seront les témoins de la grandeur des nations européennes.