Une attaque injustifiée du journal "Le Monde"

Gilles Lebreton

Communiqué

20 novembre 2019

Communiqué de Gilles Lebreton, député européen

Le journal "Le Monde" se targue d'être une référence au sein de la presse française. Ses chroniqueurs oublient pourtant le devoir d'enquêter avec "sérieux", imposé par la charte d'éthique des journalistes, quand ils rendent compte du travail des élus du RN. On en a encore un exemple édifiant avec l'article publié par Madame Virginie Malingre dans son édition internet du 19 novembre.

Cet article, intitulé "A Bruxelles la notoriété subite de la commission des affaires juridiques", mentionne avec une certaine complaisance la présence dans cette commission de plusieurs élus français, parmi lesquels Geoffroy Didier (LR), Stéphane Séjourné (LREM) et Manon Aubry (LFI). Puis il ajoute perfidement que "Deux élus du RN, Gilbert Collard, qu'on a très peu vu à Strasbourg, et Gilles Lebreton, qui fait acte de présence mais pas beaucoup plus, y siègent également".

S'agissant de Gilbert Collard, il est faux de prétendre qu'on l'a très peu vu au Parlement de Strasbourg. Il y participe régulièrement aux votes en session plénière. L'attaquer sur Strasbourg prouve en outre que Madame Malingre ne connaît pas ses dossiers, car la commission des affaires juridiques siège à Bruxelles et non à Strasbourg. Quant à moi, prétendre que je "fais acte de présence mais pas beaucoup plus" relève de la mauvaise foi la plus évidente. Les séances de la commission sont publiques et enregistrées : elle m'y aurait vu intervenir fréquemment si elle s'était donné la peine de les visionner. Je diffuse d'ailleurs moi-même sur mes réseaux sociaux mes interventions les plus marquantes. Madame Malingre aurait pu aussi vérifier si j'ai rédigé un rapport depuis la rentrée parlementaire. Si elle l'avait fait, elle aurait constaté que j'ai déjà déposé un rapport pour avis sur l'exécution budgétaire 2018 de la Cour de justice de l'UE, qui sera prochainement soumis au vote de la commission.

Cette attaque navrante illustre hélas la crise morale traversée par notre pays, au sein duquel une partie de la presse semble avoir totalement oublié la déontologie qu'elle devrait respecter.

Gilles Lebreton

Communiqué

20 novembre 2019

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