Un rapport anti-discrimination gâché par le wokisme.

Gilles Lebreton

Communiqué

10 novembre 2022

Communiqué de Gilles Lebreton

 

Le rapport Incir, que le Parlement européen a voté le 10 novembre 2022, dénonce à juste titre le racisme, l’antisémitisme, et les discriminations à l’égard des femmes.

Le racisme et l’antisémitisme sont inacceptables. Chacune de leur manifestation doit être sanctionnée avec la plus grande sévérité. L’universalisme républicain français et les valeurs de l’Union exigent que les individus soient tous traités de façon égale, indépendamment de leur origine ethnique et de leur couleur de peau.

L’égalité de l’homme et de la femme est aussi un principe fondamental qui doit être défendu sans faiblesse. Toute discrimination, toute violence à l’égard des femmes doivent être combattues et réprimées. Les pratiques barbares comme le mariage forcé ou les mutilations génitales doivent être éradiquées, et non pas tolérées sous prétexte de respecter des traditions ou des religions.

Le rapport Incir a le mérite de rappeler ces grands principes. Il est hélas dommage qu’il gâche tout en cédant aux outrances du wokisme. Rien n’y manque : il dénonce pêle-mêle le « racisme structurel et institutionnalisé », les « discriminations intersectionnelles » la « violence policière » envers les « groupes racialisés », les « stéréotypes négatifs aux connotations raciales » des médias, et même « les préjugés structurels » des systèmes judiciaires, ce que le rapport résume dans la formule choc de « justice raciale ».

La délégation RN dénonce ces accusations ignobles qui jettent le discrédit sur les États membres de l’Union, et notamment sur la France. Non, la France n’est pas un État raciste ! La justice y respecte pleinement le principe d’égalité. Quant à la police, il convient de rappeler qu’elle travaille sous son contrôle, et que chaque faute personnelle d’un policier est réprimée pénalement.

Ne voulant cautionner ni de près ni de loin de telles accusations, la délégation RN a donc pris ses responsabilités en votant contre le rapport Incir.

Gilles Lebreton

Communiqué

10 novembre 2022

>