Un pouvoir politique (Gouvernement français et Union Européenne) incapable de drainer l’investissement vers l’économie réelle

Thibaut de la Tocnaye

Communiqué

21 décembre 2015

Communiqué de presse de Thibaut de La Tocnaye‏, Dirigeant-fondateur d’entreprises industrielles, Membre du Bureau Politique du FN, Délégué National à la Formation

Alors que Mario Draghi, président de la BCE, a redit la semaine dernière à Bologne qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour redresser l’inflation (c.a.d.relancer la machine économique), on assiste en réalité à un blocage, en bonne et due forme, de la circulation du crédit vers l’économie réelle et ce, pour au moins 3 raisons :

1. Le Plan Juncker est pour le moment un échec. L’effet de levier escompté vers le privé est trop faible : au bout d’un an, les projections actuelles donnent 40 milliards d’euros d’investissements financés au lieu des 315 milliards annoncés.

2. Malgré la multiplication d’utilisation d’instruments bancaires de toutes sortes (!) par la BCE comme la prolongation du QE (« Assouplissement quantitatif ») et l’annonce d’un Taux de dépôt négatif, rien « n’arrive » ou presque au niveau des fonds propres des entreprises. Car, en fait, les banques opèrent principalement en circuit fermé : elles se prêtent indéfiniment entre elles au lieu de prêter à l’économie réelle.

3. A cela s’ajoute une mal typiquement français concernant l’Epargne : la « rente » est, en France, fiscalement nettement avantagée par rapport au « risque » !

Face à ce triple constat, une seule solution : rétablir la primauté du « politique » sur la finance mais également redonner le pouvoir politique à ceux qui, comme Marine le Pen et le FN, se considèrent avant tout au service des ménages et des entreprises créatrices de richesse.

Thibaut de la Tocnaye

Communiqué

21 décembre 2015

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