Un chauffard fauche 7 jeunes devant une discothèque à Cambrai : notre jeunesse en danger !

Philippe Eymery

Communiqué

24 août 2018

Communiqué de presse de Philippe Eymery, président du groupe Rassemblement National au Conseil régional des Hauts-de-France

Dans la nuit de samedi à dimanche, un chauffard de 18 ans a foncé sur un groupe de jeunes à la sortie d’une discothèque de Cambrai. Sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants, le jeune homme renverse et blesse grièvement 7 personnes avant de prendre la fuite.

Ce drame survient dans un contexte d’agressions toujours plus graves aux abords de lieux festifs qui ensanglantent la région et la France en général. Le meurtre d’Adrien Perez près de Grenoble le 29 juillet est emblématique de cet ensauvagement qui frappe notre jeunesse. Depuis le début du mois, ce type d’affaire se multiplie dans les Hauts de France :

- Dans la nuit de jeudi 16 au vendredi 17 août à Lille, un homme de 24 ans est poignardé par une bande rue Faidherbe. Non loin de là rue Massena (quartier festif des étudiants lillois) un passant se voit voler son téléphone sous la menace d’un couteau (VDN Lille 17/08/2018).

- Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 août, toujours rue Massena à Lille, 4 roubaisiens agressent violemment un jeune homme pour lui voler sa montre et son téléphone. Les agresseurs sont tous condamnés en comparution immédiate à du sursis… (VDN Lille 15/08/2018)

- Le 3 août dans la soirée, des tourquennois passent à tabac un jeune homme de 32 ans sur la grand place de Mouscron en Belgique. La victime décèdera des suites de ses blessures le 14 août. Suite à ce drame, la Bourgmestre de Mouscron envisage de faire fermer plus tôt les établissements de nuit, à proximité desquels surviennent régulièrement des débordements impliquant des délinquants français (VDN Tourcoing 14/08/2018).

Les lieux où notre jeunesse fait la fête sont devenus de véritables zones de non-droit mises en coupe réglée par des bandes ultraviolentes qui tuent pour une cigarette ou un regard. La liste des victimes de cette « France orange mécanique » ne cesse de s’allonger dans l’indifférence des autorités. Le groupe Rassemblement National Hauts de France demande que le ministère de l’Intérieur et les municipalités, en collaboration avec les acteurs du monde de la nuit, se donnent les moyens de combattre ce phénomène ultra-violent.

Philippe Eymery

Communiqué

24 août 2018

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