Communiqué de presse de Thibaut de La Tocnaye, Dirigeant-fondateur d’entreprises industrielles, Membre du Bureau Politique du FN, Conseiller Régional PACA
Selon la dernière étude « Global Innovation 1000 » du Cabinet Strategy& de PricewaterhouseCoopers, depuis 8 ans, entre 2007 et 2015, l’Europe avec 28 % des Investissements mondiaux en « R et D » a perdu sa première place en Recherche et Développement au profit de l’Asie (35 %) et les Etats-Unis (33%)… Rien d’étonnant puisque les fonds alloués à la Recherche ont augmenté sur la période de 60 % en Asie, de 40 % en Amérique du Nord et de… 2 % en Europe !
Beaucoup plus grave, les grands groupes français (44 sociétés sélectionnés pour l’étude) qui consacraient 10 milliards de $ à la « R et D » sur le sol français en 2007 n’en consacrent plus que 8 milliards alors que dans le même temps, ils sont passés de 10 à 14 milliards pour les investissements en « R et D » à l’étranger.
Ainsi, après la délocalisation progressive de la production industrielle (Chine,…) et de celle de la conception (Inde,…), c’est à présent au tour de la recherche, dernier bastion des savoir-faire scientifiques et technologiques français.
Alors que faire ?.... Appliquer d’urgence le programme de Marine Le Pen en matière de ré-industrialisation !
1°) Tout d’abord, il est essentiel de pérenniser et redévelopper le tissu des PMI et ETI françaises incarnant respectivement tous les métiers de sous-traitance des grands groupes industriels : l’augmentation significative des fonds propres en direction des PMI - qui disparaissent une à une - peut seule permettre aux grands ensembliers de ne pas aller chercher ailleurs l’innovation.
2°) La Recherche publique en France doit être considérablement soutenue en atteignant à terme 3 % du budget de l’Etat, pour aujourd’hui à peine 2%. On introduira un minimum de récurrence annuelle dans le financement de la Recherche fondamentale en même temps que la notion de financement par projets pour la Recherche appliquée.
3°) De façon à ce que les savoir-faire académiques et scientifiques débouchent sur des réels débouchés industriels et commerciaux, les passerelles entre Recherches publique et privée doivent être multipliées telle que la promotion spécifique des chercheurs du public liée à l’obtention de contrats d’étude du privé !