Le 7 septembre dernier, en réponse à une question prioritaire de la députée européenne Mathilde Androuët, la commissaire européenne à l'égalité, Helena Dalli, a déclaré que les athlètes transgenres pouvaient participer aux compétitions sportives dans la catégorie féminine.
Ainsi, la Commission européenne estime que le monde du sport doit apporter une attention toute particulière aux « victimes de discriminations intersectionnelles et aux personnes trans, non binaires et intersexuées ».
Elle a également indiqué que, d’après elle, le cadre institué par le Comité international olympique ouvre la voie « aux personnes concernées de participer à des manifestations dans le domaine sportif ».
Cette décision lourde de conséquences vient confirmer que la Commission européenne se plie aux dérives wokistes et aux revendications transidentitaires. Au mépris de l’équité sportive, de l’égalité des chances et de la crédibilité des performances féminines, la technocratie bruxelloise milite pour la concurrence déloyale.
En effet, des athlètes transgenres nés biologiquement hommes profitent de leurs avantages physiologiques pour prendre la place de sportives talentueuses et méritantes. Ces situations, de plus en plus fréquentes, font reculer les progrès faits en matière de sport féminin et participent à une véritable entreprise d’effacement, dont la Commission européenne se rend complice.
À l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la France a le devoir de préserver et de réaffirmer les valeurs du sport et non de se soumettre à l’idéologie de la déconstruction dont les femmes sont les premières victimes.
Les décisions de bon sens prises par l'Union cycliste internationale (UCI) et la Fédération internationale d’athlétisme, interdisant aux athlètes transgenres de concourir dans les compétitions féminines, doivent être encouragées et généralisées. Ainsi, Julien Odoul et plusieurs députés RN ont déposé une proposition de loi visant à faire participer les athlètes dans la catégorie du sexe qui figure sur leur acte de naissance afin de protéger le sport féminin du dopage transgenre.
