43 victimes d’homicides et 350 vols à main armée depuis le début de l’année en Guadeloupe. 40 000 armes illégales en circulation (soit 1 pour 10 habitants). Tel est le bilan actuel de la grande criminalité dans ce département des Antilles.
Pas étonnant donc que nos compatriotes guadeloupéens se sentent démunis face à l’ampleur du trafic d’armes et à ses conséquences dramatiques. Car la Guadeloupe fait face à une extrême violence d’un nouveau genre. Ainsi, Davy, infirmier de 37 ans, s’était-il fait cribler de balles en avril dernier pour que ses agresseurs puissent lui faire les poches. Et ce cas est loin d’être isolé.
Cette prolifération des armes à feu est due, avant toute chose, aux manques de moyens des forces de l’ordre pour contrôler les arrivées le long des 700 km de côtes des différentes îles de l’archipel et leurs 40 points de débarquement potentiels.
Une telle démission de l’État n’est plus acceptable en France. Le Rassemblement national et Marine le Pen entendent avec Jordan Bardella réinstaurer l’ordre, la sécurité et un véritable État de droit protecteur des citoyens. Une attention toute particulière doit être apportée aux Français d’Outre-mer, qui subissent, souvent dans l’indifférence, les effets traumatisants de l’insécurité.
La grande loi programme sur 15 à 20 ans prévue pour les Outre-mer augmentera sensiblement les effectifs et moyens de la Police et de la Gendarmerie pour reprendre le contrôle de nos frontières et mettre un terme à ce fléau.
La Guadeloupe, les Outre-mer et toutes les régions de France ont le droit de vivre en paix !
André Rougé.