Communiqué de d'Annika Bruna
Une grande maison de mode s’est engagée à bannir la laine angora de ses collections. Cette décision doit être saluée, car 90 % de la fourrure angora utilisée dans le monde provient d’élevages chinois où les poils sont arrachés sur des animaux vivants.
Cette souffrance inimaginable est d’autant plus injustifiée que cette matière peut être remplacée avantageusement par d’autres textiles respectueux du bien-être animal.
En outre, les élevages d’animaux à fourrure sont trop souvent issus d’élevages intensifs propices au développement de maladies, dont certaines peuvent être transmises à l’homme.
Ces initiatives privées doivent désormais être soutenues par des politiques publiques nationales et européennes, afin d’interdire à l’avenir toute production et importation de produits à base de fourrure animale.
Ces interdictions sont indispensables pour que les maisons de mode, souvent européennes, qui s’engagent pour le bien-être animal ne subissent plus la concurrence déloyale d’autres entreprises du secteur, moins scrupuleuses.
