Subventions aux associations : les « folies » de la mairie de Paris et d'Anne Hidalgo !

Wallerand de Saint Just

Communiqué

27 avril 2016

Communiqué de Wallerand de Saint Just, Secrétaire départemental de la fédération du Front national de Paris

Crise ou pas crise, le Conseil de Paris subventionne à tout va ! La preuve par la séance plénière, du 29 mars dernier dont l'ordre du jour comprenait le vote de diverses subventions aux associations pour l'année 2016.

La subvention la plus remarquée concerne la fameuse salle de shoot, dite « salle de consommation à moindre risque » qui verra le jour cet automne à l'hôpital Lariboisière dans le Xe arrondissement. Ce ne sont pas moins de 850 000 euros de l'argent des contribuables parisiens qui seront absorbés ce projet contesté.

Mais cette salle de shoot, c'est l'arbre qui cache la forêt. En effet, « Contribuables associés » a déniché bien d'autres subventions ahurissantes votées ce jour-là :

30 000 euros ont ainsi été attribués à l'UNEF (Union Nationale des Étudiants de France), syndicat étudiant ultra politisé, dont un ex président, Bruno Julliard, est aujourd'hui premier adjoint à la Mairie de Paris.

13 000 euros vont aller à l'association « Les Ami-e-s du Mage » pour des colloques et débats sur les « questions de genre et du travail », mais aussi 3 500 euros pour le « Festival international du film lesbien ». L'an dernier, cette cérémonie proposait notamment un « tutoriel Crash Pad's Guide to Fisting », présenté comme une « rencontre entre le porno queer et l'éducation sexuelle, dans ce premier « guide filmé » du fist ».

Sur le même thème, ce sont encore 20 000 euros qui seront versés à l'association « Les dégommeuses », afin de faire participer « 15 joueur-se-s et activistes LGBT » à des tournois de foots.

Dans ce festival de dépenses clientélistes, le Hip-Hop n'est pas en reste, qui recevra pas moins de 44 500 euros versés à l'association « Hip-Hop citoyens » pour le « développement de la citoyenneté dans le mouvement Hip-Hop » (sic).

Cette série de subventions qui répondent à des logiques de copinage pour les unes, de clientélisme bobo pour les autres, représentent un véritable détournement de l'argent des contribuables en ces temps de terrible crise économique Elles vont à l'encontre de ce qui devrait être la priorité de la mairie de Paris, à savoir : le soutien aux Parisiens les plus défavorisés.

Wallerand de Saint Just

Communiqué

27 avril 2016

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