Communiqué du Front National
Les chiffres de l’agence Frontex chargée de la surveillance des frontières extérieures de l’Union européenne sont catastrophiques. En un an, les arrivées d’immigrants illégaux en provenance d’Afrique, du Moyen-Orient et des Balkans ont quasiment triplé, passant à 274 000 entrées en 2014. Sur les deux premiers mois de 2015, la hausse est d’ores et déjà de 250% ! Encore il ne s’agit là que d’estimations, puisque par définition l’immigration illégale se cache.
Devant de tels chiffres, qualifier l’Europe de "passoire" est un euphémisme ; les flux entrent mais ne ressortent pas.
Un phénomène de saturation risque bientôt de se produire avec des conséquences civiles incalculables. Déjà, dans les zones de concentration de ces migrants illégaux, les conflits avec les populations locales se multiplient et tournent régulièrement à la violence. C’est le cas en Italie, en Espagne, ainsi qu’en France où la tension, notamment à Calais, est de plus en plus forte.
La submersion migratoire du continent se ressent plus particulièrement en France, pays cumulant la double pénalité d’être à la fois attractif par les droits étendus qu’il accorde aux étrangers illégaux (AME, aides à la prise en charge générale : nourriture, logement, éducation) et laxiste par la politique de ses dirigeants UMPS.
L’échec de Frontex justifie donc plus que jamais un retour aux frontières nationales, seul moyen pour lutter efficacement contre l’immigration, de quelque nature qu’elle soit.
En outre, cette immigration clandestine massive accroît considérablement le risque terroriste. La saturation de nos systèmes de contrôle et de surveillance permet à un nombre impressionnant de djihadistes ou d’aspirants djihadistes, nationaux ou étrangers, de passer les frontières extérieures de l’Union européenne, dans un sens comme dans un autre.
Notre sécurité nationale est donc doublement mise en danger par les carences de l’Union européenne.
La France doit reprendre les rênes de sa politique migratoire, et retrouver pour cela sa souveraineté territoriale. Il faut systématiquement renvoyer chez eux les immigrés illégaux ne répondant pas au droit d’asile, comme l’Australie l’a fait avec succès ces dernières années, en refusant, par exemple, l’arrivée des bateaux clandestins sur son territoire.