Communiqué de presse de Steeve Briois, Maire d'Hénin-Beaumont, député européen et vice-président du Front National et Dominique Bilde, conseillère régionale et député européen
Le Parlement européen a décidé de censurer une question écrite, adressée par Steeve Briois et Dominique Bilde à la Commission européenne, portant sur une étude financée par la Commission européenne et intitulée « EURISLAM ». En effet, le contenu de cette étude laisse clairement entendre que la promotion du multiculturalisme et la tolérance extrême à l’endroit des nombreuses pratiques islamiques, doivent inspirer les politiques publiques des Etats membres de l’Union.
Interloqués par un tel parti pris idéologique qui ne relève d’aucune compétence de l’Union, Steeve Briois et Dominique Bilde ont souhaité interroger la Commission européenne pour connaître sa position sur les liens de cause à effet qui pouvaient exister entre multiculturalisme et communautarisme ; communautarisme et islamisme. Par ailleurs, ils ont également demandé à la Commission de mieux renseigner les parlementaires sur les raisons de l’accréditation du Forum européen de la jeunesse musulmane et des organisations étudiantes (FEMYSO), comme organisation non gouvernementale auprès de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil. En effet, cette ONG est sérieusement suspectée par de nombreux chercheurs et même journalistes d’être téléguidée par la confrérie des frères musulmans et d’abriter en son sein des organisations islamistes. Si cette suspicion était avérée et dans un contexte de lutte contre l’islamisme et la radicalisation, il serait scandaleux que le FEMYSO puisse toujours être accrédité et encore auditionné par les institutions européennes.
Plutôt que de demander à la Commission européenne de répondre sur le fond, les services du Parlement européen ont prétexté de soit disant propos offensants pour justifier une censure inadmissible qui porte gravement atteinte au droit à liberté d’expression des parlementaires européens. Cette censure traduit surtout un état de déconnexion voire de soumission face à la progression de l’islamisme en Europe. Fort de leur légitimité démocratique, les députés européens du Front National n’en resteront pas là et feront respecter leurs droits face à une Union européenne devenue totalitaire et liberticide. Il en va de la défense de nos principes démocratiques les plus élémentaires.
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Question avec demande de réponse écrite E-009234/2016
à la Commission
Article 130 du règlement
Steeve Briois (ENF) et Dominique Bilde (ENF)
Objet: Projet Eurislam et activités du "Forum of European Muslim Youth and Student Organisations"
En 2012, la Commission a commandé une étude intitulée «Eurislam» qui vise à promouvoir l’acclimatation des populations européennes à la présence culturelle islamique en Europe. Par ailleurs, nous avons appris que certains fondamentalistes, issus notamment des Frères musulmans, étaient membres du Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Femyso), un groupement d’associations islamiques accrédité comme organisation non gouvernementale par la Commission et qui entretient des liens très étroits avec le Parlement européen et le Conseil de l’Europe.
La Commission approuve-t-elle le diagnostic selon lequel le multiculturalisme constitue un terreau favorable pour l’émergence de groupes prônant un islam radical et appelant au djihad armé?
Compte tenu de l’adoption par le Parlement européen, le 25 novembre 2016, d’une résolution sur la prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens de l’Union par des organisations terroristes, est-il judicieux de poursuivre la rédaction d’études faisant la promotion du multiculturalisme et de l’adaptation de nos sociétés à toute forme d’expression «culturelle» de l’islam en Europe?
S’il était avéré que certains membres du Femyso avaient des connexions étroites avec des groupes islamistes, voire djihadistes, la Commission leur retirerait-elle leur accréditation?