Communiqué de Presse d' Eric Domard, Membre du Bureau Politique du Front National
Décrit abusivement comme un ministre rompant avec l’angélisme traditionnel de la gauche en matière de lutte contre l’immigration clandestine, Manuel Valls s’est présenté sous son vrai visage devant la commission des lois du Sénat.
Interrogé sur la possibilité dans une situation de crise de restreindre de manière temporaire l’entrée d’étrangers sur le territoire, Manuel Valls a réaffirmé son attachement dogmatique aux accords de Schengen, refusant « la fermeture unilatérale des frontières » et précisant que « tout doit être décidé par le Conseil, sur proposition de la Commission ».
Il reste en cela fidèle aux accords de Schengen soutenus aussi bien par la gauche que par l’UMP qui sous couvert de libre circulation au sein de l’Union européenne, encouragent l’immigration clandestine, privent les Etats de leur souveraineté dans le domaine crucial de la gestion des flux migratoires et interdisent par principe d’utiliser les mécanismes de lutte contre l’immigration clandestine tels que Frontex pour « repousser les personnes ».
Pas plus que ses prédécesseurs sarkozystes, Manuel Valls n’a la volonté ni le pouvoir de s’opposer à cette déferlante migratoire organisée, soutenue et voulue par l’Europe ultralibérale, qui ne reconnaît ni frontières ni nations.
Contrairement à l’esprit de renoncement du ministre de l’Intérieur, le Front National réaffirme qu’il est du devoir de l’Etat de décider unilatéralement qui entre et s’installe sur le territoire national.
Cela passe par le rétablissement et la maîtrise de nos frontières et la dénonciation des calamiteux accords de Schengen qui ont livré notre pays à une immigration incontrôlée et anarchique au coût social et économique toujours plus élevé pour la communauté nationale.