Rentrée universitaire : les étudiants français dans la spirale de la paupérisation

Steeve Briois

Communiqué

20 août 2012

Communiqué de presse de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National

La hausse annoncée du coût de la vie étudiante laisse présager une année bien sombre pour la majorité des étudiants français.

Steeve Briois, Secrétaire général du Front National, perçoit dans ce phénomène l’échec continu des politiques sociales successives mais aussi de l'encadrement de l'enseignement supérieur.

Les étudiants français issus des classes moyennes, à la fois trop «aisés» pour prétendre aux bourses, mais pas assez pour pouvoir s’en sortir seuls, vont cette année encore être tiraillés entre la volonté de réussir leurs études et la nécessité de subvenir à leurs besoins.

Il devient urgent de remédier à la paupérisation croissante des étudiants français.

Il faut d’abord revenir sur la loi Pécresse d’autonomie des universités françaises, synonyme de privatisation et de libéralisation à peine camouflées, avec tout ce que cela exige en terme de rentabilité et d'augmentation des frais d’inscription pour les étudiants. L’Etat doit absolument amortir, voire prendre à sa charge ces augmentations afin que les étudiants n’en soient pas victimes.

Par ailleurs, il est impératif de revaloriser et repenser le système d'attribution des bourses sur critères sociaux, afin que les étudiants issus de familles qui ne sont pas assez nécessiteuses aux yeux des CROUS puissent tout de même étudier dans des conditions optimales. Dans le même temps, il faut combattre les abus et les fraudes qui sont un gouffre financier pour l’Etat, et pèsent sur les étudiants les plus sérieux, tout en remettant à l'honneur la méritocratie.

Enfin, les étudiants français doivent évidemment bénéficier de la priorité nationale en terme d’attribution des logements universitaires, priorité qui doit être accompagnée d’une politique ambitieuse de construction de logements à loyers accessibles.

Parce que les étudiants sont la matière grise et technique de la France de demain, leur réussite doit être une priorité d’un gouvernement responsable. C’est pourquoi l’inquiétude est de mise pour les cinq années à venir.

Steeve Briois

Communiqué

20 août 2012

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