Rentrée du gouvernement Ayrault : vers un enlisement programmé, à base de mesurettes et de faux cadeaux

Steeve Briois

Communiqué

22 août 2012

Communiqué de Presse de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National

A en juger par les déclarations du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault ce matin sur BFM-TV, la rentrée politique sera à n’en point douter le théâtre de graves déceptions pour nos compatriotes.

Pour Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National, le gouvernement socialiste s’oriente dans la direction strictement opposée aux véritables réformes à mener.

Incapable de prendre la problématique énergétique à bras-le-corps, l’Etat ne fera rien en vue d’une baisse durable et maîtrisée du prix des carburants, Ayrault préférant parler de baisse « modeste » et « provisoire » des taxes sur les carburants, lesquelles rappelons-le représentent 60% du prix à la pompe. Pire encore, le gouvernement organisera en contrepartie le retour de la vignette auto, alors qu’il faut taxer les grands groupes pétroliers comme Marine Le Pen n’a de cesse de le dire. Ce que les socialistes donnent, ils en reprennent toujours le double.

Par ailleurs, la hausse du plafond du livret A est une mesure louable de prime abord, mais dans le même temps rien n’est fait pour augmenter la capacité d’épargne de nos compatriotes.

Enfin, Ayrault confirme ce que nous craignions, à savoir son souhait de lever les mesures transitoires limitant l’accès des Roms au marché du travail français.

Il s’agit là d’une priorité particulièrement déplacée, alors que notre pays connaît une crise industrielle sans précédent et que les socialistes ont passé l’été à commettre des maladresses terribles en matière sociale. La gestion du désastre que traverse la filière automobile mais aussi l’affaire du Syndicat des Transports d’Ile de France en sont des exemples éloquents.

Cette rentrée politique du gouvernement, sans projets, sans réformes, sans surprises, n’est que le reflet de ce qu’est devenue politiquement la France : un état au sein d'une Europe fédérale qui décide de tout en amont, vaguement gouverné par une classe politique qui a cédé toute sa souveraineté, toute sa marge de manœuvre, aux technocrates bruxellois plus accrochés à leur dogme ultralibéral qu’aux réalités que vivent nos compatriotes. On ne peut plus s’étonner ensuite de constater une absence totale de volontarisme de la part des hommes au pouvoir, dont le renoncement est total. Les sujets évoqués, mais aussi la ratification du Traité Budgétaire Européen pour lequel nous exigeons un référendum, en sont la manifestation.

Les Français peuvent en tout cas remercier l’UMP et le PS pour leur soumission, leur faiblesse, et pour le pain blanc qui leur sera servi dans les mois à venir.

Steeve Briois

Communiqué

22 août 2012

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