Communiqué de presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National
Les propos tenus hier par Nicolas Sarkozy au sujet du référendum grec révèlent sa haine profonde de la démocratie, lui qui n'a jamais organisé de référendum en France et qui a fait adopter le Traité de Lisbonne par voie parlementaire contre le résultat d'un référendum.
Alors qu'il y a une première lueur démocratique en Grèce, toutes les pressions sont faites pour essayer de tuer dans l'oeuf la liberté de parole donnée au peuple : on voudrait imposer la question du référendum grec, choisir son calendrier, laisser le moins de temps possible au débat, et on procède à ce qu'il faut bien nommer un véritable chantage à l'aide : l'argent contre le muselage du peuple.
Jamais la dérive totalitaire de l'Union européenne et de ses promoteurs béats, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy, ne s'était exprimée aussi clairement.
Ce comportement est parfaitement scandaleux. En agissant de la sorte, on crée du ressentiment et de la haine chez les peuples, ce qui précipitera inévitablement l'Europe vers de graves tensions entre les pays, ainsi que Marine Le Pen s'en inquiète depuis des mois.
Marine Le Pen, candidate à l'élection présidentielle, appelle au respect de la décision souveraine du peuple grec, et demande à Nicolas Sarkozy de cesser de mépriser ainsi les peuples et la démocratie.