Reda Hame, le symbole du laxisme d’État face au terrorisme islamiste

Mathilde Androuët

Communiqué

26 février 2020

Communiqué de Mathilde Androuët, député français au Parlement européen

A combien la Justice française estime-t-elle la vie des 130 personnes qui ont été fauchées par les attentats islamistes du 13 novembre 2015 ?

Hier, la Cour d’assises spéciale de Paris a donné sa réponse : Reda Hame, le coordinateur de ces tueries, entraîné et missionné par « l’émir » Abdelhamid Abaaoud, a été condamné à douze ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté des deux tiers. En détention provisoire depuis quatre ans et demi, Reda Hame pourrait donc être de nouveau un homme libre en 2023.

La magistrate du parquet national antiterroriste avait pourtant requis la peine maximale de vingt ans de réclusion criminelle contre Reda Hame, « soldat » de l’Etat islamique qui avait rejoint la Syrie au même moment que « les plus acharnés ».

Ce verdict de la Cour d’assises sonne comme un affront aux familles des victimes. Il est aussi durement ressenti par tous ceux qui se battent au quotidien contre l’islamisme assassin, que ce soit les membres de nos forces de sécurité, du renseignement, les policiers et magistrats de l’antiterrorisme.

Cette peine dérisoire pourrait donc permettre à Reda Hame de recouvrer la liberté dans trois ans. Il ne sera pas le seul terroriste dans ce cas. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet a annoncé que dans les prochains mois « 43 personnes condamnées pour terrorisme devraient être libérées », une « soixantaine en 2021 », « 300 » d’ici 2023…autant de signaux de laxisme envoyés par le gouvernement Emmanuel Macron à tous les apprentis djihadistes présents sur notre sol qui veulent « châtier les infidèles » et « mettre la France à genoux ». Cette mansuétude coupable, cette faiblesse affichée n’ont pour résultats que de faire courir de nouveaux dangers à nos compatriotes.

Il est impératif de rétablir une échelle des peines dissuasive, cohérente et des peines de prison effectives pour punir criminels et terroristes à la hauteur de leurs crimes. Il faut expulser les propagateurs de haine et les activistes islamistes binationaux, les déchoir de leur nationalité française, fermer toutes les mosquées et les madrasas radicales, et interdire les associations de la même obédience. C’est une guerre que les islamistes mènent contre la France. Nous devons la gagner.

Mathilde Androuët

Communiqué

26 février 2020

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