Communiqué de Jean-Paul Garraud, Député européen du Groupe Identité & Démocratie
Remarquez, il existe une certaine logique dans la proposition de Claire Hédon, le défenseur des droits (désolé, je ne peux dire défenseure), d’expérimenter des « zones de non-contrôles » dans certains quartiers « difficiles ».
En effet, des zones de non-contrôles dans des zones de non-droit, c’est limpide, c’est beau comme l’antique…
Il faut saluer cette superbe pensée, cette réflexion profonde, de cette illustre personnalité, nommée par E. Macron en juillet dernier, dont l’obsession est d’éviter aux « jeunes » des quartiers défavorisés, dans lesquels l’État a déjà englouti des milliards d’euros, des contrôles qui « ne servent à rien » et qui sont « discriminatoires ».
On croyait qu’après le naufrage des Duhamel, Kouchner and co, l’agonie de l’idéologie de la gauche bien-pensante et des bobos moralisateurs était en marche… C’était sans compter le soubresaut de Madame Claire Hédon dont l’hédonisme à se laisser aller et à se faire plaisir est manifeste et qui devrait concourir pour le prix de l’humour politique.
Heureusement pour elle, le ridicule ne tue pas, mais, comme le disait l’écrivain Louis Gauthier, il met mal à l’aise, car, malgré le rétropédalage de l’intéressée, cette proposition est des plus sérieuses et vient de loin.
Elle consiste, au final, à stigmatiser les Français d’origine et assimilés qui partagent sincèrement nos valeurs communes au profit de populations aux revendications communautaristes en conflit, quelquefois très violent, avec l’ordre public et ceux qui le représentent.
Le Président et son gouvernement ne disent pourtant rien et espèrent que la polémique s’éteindra avec le temps.
Décidément, entre les mains de ces gens-là, la France n’est pas défendue.