Députée française au Parlement européen
Membre de la Commission environnement
Le secteur du prêt-à-porter est une des grandes victimes de la mondialisation, qui a créé une situation de surconsommation et de concurrence intenable pour nos entreprises européennes.
Les conséquences écologiques sont importantes : déforestation, consommation excessive d'eau et pollution des sols.
Le phénomène de « mode rapide », qui s’est développé depuis une vingtaine d’années, déverse sur notre continent des textiles de faible qualité souvent jetés au bout d’un an. Les Européens ont pris conscience, bien avant la Commission européenne, que ce système écologique et économique était dépassé.
Le texte voté au Parlement européen pour des textiles durables et circulaires vise à améliorer la durabilité et le recyclage des produits issus de cette industrie.
Le soutien à une augmentation de la qualité des produits textiles permettra de valoriser l'excellence et le savoir-faire dont les industries et artisans français sont les premiers porteurs. Tout en permettant aux citoyens d'être mieux informés et protégés sur la qualité des produits qui leur sont proposés.
Le dogme de l'importation-consommation de masse touche à sa fin. Il faut se réjouir lorsque les solutions de bon sens prônées par le Rassemblement national apparaissent dans les textes européens. Elles ouvrent la voie au localisme, aux circuits courts, à la valorisation du savoir-faire européen et à la protection de nos industries contre les menaces des pays tiers.
Alors que les dérives du prêt-à-porter numérique compliquent largement la tâche des citoyens dans leur recherche de qualité et participent à la destruction de notre patrimoine naturel, nous croyons en la possibilité d'un savoir-faire créateur de produits durables et abordables.
Ainsi nous joignons nos votes aux soutiens de ce texte, espérant que les institutions européennes prennent réellement conscience qu’il y a urgence à changer de système.
