Plan social massif chez Conforama : à quoi ont servi les 50 millions du CICE ?

Rassemblement National

Communiqué

02 juillet 2019

Communiqué du Rassemblement National

L’enseigne Conforama a l’intention de supprimer 1 900 postes et de fermer 32 de ses magasins en France. Outre le calendrier de cette annonce, au tout début de la période estivale, qui ne doit rien au hasard, cette suppression brutale de 20% des effectifs de l’enseigne est un scandale à plus d’un titre.

Si les difficultés commerciales sont objectives et indéniables, l’enseigne a lourdement pâti des errances stratégiques et financières du groupe sud-africain Steinhoff qui la détient : six milliards d’euros de pertes avaient été dissimulés dans ses comptes !

Conforama avait sollicité l’aide du Comité interministériel de restructuration industrielle, qui a pu lui accorder des exemptions de charges sociales et fiscales. Au titre du CICE, dont l’inspirateur était à l’époque Emmanuel Macron, l’enseigne a bénéficié de 50 millions d’euros… A quoi ont servi ces millions qui, de fait, viennent des poches des Français ? A sauvegarder l’emploi en France ou à remplir celles des actionnaires du groupe sud-africain ?

Naïveté de l’Etat, mondialisation financière qui permet à des intérêts financiers de prendre le contrôle de groupes français pour en faire des machines à cash au détriment de l’emploi : Conforama est une illustration supplémentaire des dérives que nous dénonçons depuis longtemps ! Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’Economie, s’est contentée de déclarer que le gouvernement serait « attentif » à une possible réduction de ce plan social et à l’accompagnement des salariés. En clair, les ministres resteront les bras ballants…

Face à cet énième plan social qui prend la forme d’une véritable saignée, le gouvernement ne doit pas se contenter d’être « attentif », mais doit taper du poing sur la table en rappelant aux dirigeants du groupe les aides et largesses dont Conforama a bénéficié de la part de l’Etat français.

Rassemblement National

Communiqué

02 juillet 2019

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