Plan de sauvegarde de la biodiversité : une stratégie aux contours flous

Aurelia Beigneux

Communiqué

21 mars 2022

COMMUNIQUÉ D’AURÉLIA BEIGNEUX

Député Français au Parlement européen

Membre de la Commission environnement

 

Ce mardi 15 mars, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique, Bérangère Abba, a présenté la nouvelle stratégie de l’exécutif pour mettre fin au déclin de la biodiversité. Composé de 72 mesures regroupées autour de 5 axes, ce énième plan apparait pourtant vide et sans perspective réelle.

En effet ce projet a déjà reçu plusieurs avis défavorables, venus soit du Conseil national de la protection de la nature soit du Conseil national de la transition écologique. Tous déplorent l’absence d’idées nouvelles, la superficialité des sujets traités et le peu de réponses apportées aux problématiques soulevées. Au calendrier imprécis, s’ajoute une absence totale de financement.

De nombreux points sensibles sont ainsi éludés, comme l’agriculture intensive amenant l’appauvrissement des sols encore la surpêche, néfaste aux écosystèmes marins. Pire encore, le gouvernement semble renoncer à remettre en cause notre modèle de société axé sur la surconsommation.

Sans jamais dénoncer les traités de libre-échange pourtant générateurs de l’essentiel de la pollution mondiale et en renonçant à produire local, le gouvernement oublie une fois de plus l’essentiel et se livre à un énième exercice de communication à la fois creux et démagogique.

Une fois élue, Marine Le Pen proposera aux Français un grand référendum sur l’environnement, présentant ainsi les 15 mesures qu’elle souhaite appliquer. Des mesures de bon sens, alliant souveraineté énergétique et localisme avec pour ambition retrouvée de favoriser une production française soucieuse des normes environnementales.

 

Aurelia Beigneux

Communiqué

21 mars 2022

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