Communiqué de Wallerand de Saint-Just, Candidat du Front National à la mairie de Paris
Selon une étude publiée hier par Airparif, l’air parisien serait de meilleure qualité en 2012 qu’il ne l’était en 2002. En effet, toujours selon cette étude, on relève une diminution de 35% de particules fines, de 30% d’oxyde d’azote, et de 13% de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre).
Nous pouvons nous réjouir de ce progrès, car la ville de Paris connaît depuis un trop grand nombre d’années une popularité regrettable due à son niveau de pollution largement supérieur à la moyenne nationale et européenne.
Toutefois, si la pollution des airs à Paris a chuté depuis dix ans, elle reste tout de même très supérieure à la réglementation, malgré un trafic routier en recul de 20%. Ainsi M. Delanoë et Mme Hidalgo sont-ils en échec sur tous les plans : la pollution est toujours intense, le recul du trafic routier n’a pas d’influence sur cette pollution !
En effet, la diminution constatée s’accompagne tristement d’une véritable chasse contre les automobilistes. Les élus de gauche, tout comme de droite, s’acharnent constamment contre les véhicules fortement utilisés par les classes moyennes et les classes populaires de la grande métropole parisienne.
B.Delanoë a ouvert le bal en affirmant qu’il fallait « interdire dès septembre 2014 la circulation dans la capitale des véhicules particuliers et utilitaires de plus de 17 ans ». En février dernier A. Hidalgo, dauphine du maire sortant, ajoute qu’il faut « revoir l’espace accordé aux deux-roues motorisées ». La droite n’est pas en reste dans cette chasse des automobilistes. A la fin de l’année 2010, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sous Nicolas Sarkozy, proposait à travers le projet ZAPA (Zone d’actions prioritaires pour l’air) d’ « interdire les diesels dans la capitale ».
Le Front National et le Rassemblement Bleu Marine regrettent que Paris, capitale de la France, soit devenue célèbre pour ses niveaux de pollution ainsi que pour ses interminables embouteillages.
Nous demandons que l’ensemble des actions contre l’augmentation de la pollution parisienne soit poursuivi mais sans que cela pèse davantage sur les classes moyennes et les classes populaires de la capitale.
