Pallier en urgence la faiblesse des fonds d’investissement dans les entreprises françaises

Thibaut de la Tocnaye

Communiqué

21 septembre 2016

Communiqué de presse de Thibaut de La Tocnaye, dirigeant-fondateur d’entreprises industrielles, membre du Bureau Politique du FN, Conseiller Régional PACA

A l’occasion de la publication du Guide des fonds d’investissement français par Serena Capital, il est urgent d’identifier les manques essentiels en matière d’investissement dans le capital de nos entreprises.

1) La phase d’amorçage (qui précède le démarrage effectif de l’activité) est dangereusement négligée en France essentiellement à cause du déficit cruel de business angels (41,2millions investis en France par les BA pour 20,1 milliards (!) investis aux USA).

2) Les levées de fonds elles-mêmes, à tous les stades de la vie des entreprises, sont beaucoup plus faibles que chez nos voisins européens tels que l’Allemagne ou le RU.

3) Et pour compléter ce tableau assez négatif, l’économie française souffre de l’absence de fonds d’investissement de long terme dédiés justement avant tout à la haute technologie qui, par définition, nécessite des processus de maturation plus longs.

Il convient donc d’urgence d’agir à plusieurs niveaux pour remédier au déficit de fonds propres de nos entreprises. Par exemple : a) exiger des fonds d’investissement, dans lesquels la Caisse des Dépôts est présente, un minimum de tours de tables (15%) dédiés à l’amorçage ; b) orienter une part minimale de l’assurance-vie vers le capital-risque ; c) intégrer par une réglementation efficace le crowdfunding dans les levées de fonds spécialement dans les phases de création, post-création et développement ; modifier le régime fiscal français de plus-values de cession dans un sens favorable aux entrepreneurs qui, par définition, seraient souvent prêts à réinvestir !

Thibaut de la Tocnaye

Communiqué

21 septembre 2016

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