Valdunes, entreprise réputée pour la qualité de la main d’œuvre des salariés et leur savoir-faire, spécialisée dans la fabrication d’essieux et de roues pour le ferroviaire a été placée en redressement judiciaire. Ce fleuron industriel a depuis reçu une offre de reprise des deux sites de Leffrinckoucke et Trith-Saint-Léger.
Dès 2021, Sébastien Chenu a alerté sur les différentes décisions prises par le groupe chinois tendant à réduire le personnel face aux coûts de l’énergie qui ont été multipliés par sept, mais aussi à cause des conséquences financières de la perte d’importantes commandes par la SNCF au profit d’entreprises étrangères. Depuis, rien n’a été fait. En mai, le groupe chinois Ma Steel annonçait ne plus investir dans l’entreprise Valdunes. Sébastien Chenu avait alors saisi Messieurs Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’Industrie, Clément Beaune, Ministre des Transports à l’Assemblée Nationale en leur demandant de tout mettre en œuvre pour maintenir l’activité de l’entreprise et ainsi sauvegarder les emplois des salariés, c’est à dire, d’imposer à la SNCF - entreprise publique financée par les impôts des Français – de passer ses commandes en France et notamment chez Valdunes, mais aussi les différents acteurs du ferroviaire.
Sébastien Chenu se félicite dans un premier temps de l’offre de reprise du groupe français Europlasma. Cette offre de reprise ne concernerait toutefois qu’une partie des 345 salariés, à hauteur de 60%. Il demeurera donc vigilant quant au reclassement à équivalence des salariés biaisés. Aucun salarié ne doit être ni oublié ni abandonné. L’examen définitif de cette offre sera rendu le 20 mars prochain. Sébastien Chenu sera particulièrement attentif sur les conditions et les conséquences de cette offre.