Nouvelles règles prévues pour l’élection présidentielle : une attaque lourde contre la démocratie

Marine Le Pen

Communiqué

31 mars 2016

Communiqué de presse de Marine Le Pen

L’Assemblée Nationale doit voter définitivement le 5 Avril pour ou contre un projet de loi modifiant les règles du jeu de l’élection présidentielle de 2017.

Le vote de cette loi modifierait de manière substantielle des procédures encadrant la plus importante des élections de notre pays.

Du fait des pressions exercées par les baronnies locales et les appareils des partis, la publication au fil de l’eau et l’envoi direct des parrainages par les élus rendra très difficile pour nombre de candidats l’obtention des 500 parrainages. Cela créera un obstacle important à l’expression de la pluralité des opinions de la société française lors de l’élection présidentielle, moment le plus fort de la vie démocratique de notre pays.

Un autre aspect de cette loi est profondément malsain : il s’agit du passage de l’égalité du temps de parole à un vague principe d’« équité » du temps de parole dans la période comprise entre cinq semaines et deux semaines précédant l’élection présidentielle. Si cette réforme est adoptée, seuls les « gros candidats » pourront parler et surtout être entendus par les Français avant que le choix des citoyens ne se cristallise. L’élection présidentielle en France est décrite à juste titre comme la rencontre entre un homme et un peuple. Le contexte et la possibilité de cette rencontre seraient largement manipulés par de telles règles au moment où la fracture entre le peuple et les partis politiques n’a jamais été aussi profonde.

Le Front National s’est opposé à ce changement malsain des règles du jeu démocratique par la voix de Marion-Maréchal Le Pen à l’Assemblée Nationale et par la voix de David Rachline au Sénat (http://www.frontnational.com/videos/intervention-de-marion-marechal-le-pen-contre-le-projet-de-loi-organique/ et http://www.frontnational.com/videos/david-rachline-sur-les-regles-de-lelection-presidentielle/).

Ceux que certains nomment abusivement « petits candidats » seront les perdants. Mais la plus grande perdante sera la démocratie, la république et donc la France telle que nous la concevons et telle que nous la voulons.

Je demande avec la plus grande force au gouvernement, au Parti Socialiste et au parti Les Républicains de ne pas mettre en place ces règles qui dénatureraient profondément la démocratie dans notre pays.

Marine Le Pen

Communiqué

31 mars 2016

>