Nomination d’Élisabeth Borne - Un bilan d’inaction sur le bien-être animal

Aurelia Beigneux

Communiqué

19 mai 2022

Communiqué d’Aurélia Beigneux

Député Français au Parlement européen

Membre de la Commission environnement et de l’intergroupe

relatif au bien-être animal

 

En août 2019, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique s’était improvisée défenseur de la cause animale en conviant 17 associations au Ministère, dont la fondation Brigitte Bardot. Elle promettait alors un plan d’action rapide sur les animaux sauvages en captivité : en somme les animaux des cirques et delphinariums.

L’initiative était à saluer, en effet les animaux des cirques et delphinariums ne sont trop souvent que des décorations exhibées pour faire plaisir aux enfants, dans des conditions de vie indignes. Le nouveau Premier ministre, à l’époque simple ministre, avait alors promis une action claire d’ici l’automne 2019.

Résultat : elle aura terminé son passage dans ce ministère sans rien proposer. Un an de plus à pantoufler dans ce poste, se contentant de critiquer le nucléaire et de s’exposer à des conflits d’intérêts avec des grandes entreprises, ses anciens employeurs.

C’est Barbara Pompili qui reprendra le poste un an après, proposant un maigre plan d’action. Elisabeth Borne n’a strictement rien fait en la matière, à part un ours sauvé. Bel effort pour la communication, mais le nouveau Premier ministre ignore probablement que le bien-être animal n’est pas qu’un sujet de loisir. Cette thématique préoccupe de plus en plus les Français.

Elisabeth Borne comme ministre du Travail a suspendu 15 000 soignants et 5000 pompiers. La crise du Covid nous a fait payer très cher ces erreurs politiques. Elisabeth Borne comme ministre de la Transition écologique s’est opposée à l’énergie nucléaire, quel échec alors que nous connaissons aujourd’hui la pire crise énergétique depuis des décennies.

En matière de bien-être animal comme partout où elle passe, son bilan est donc à l’opposé des attentes des Français. Dans une volonté d’apparaître comme progressiste et moderne, Emmanuel Macron avait juré de nommer une femme Premier ministre. C’est chose faite : le Président vient de placer comme numéro deux de l’État la pire représentante possible du mondialisme et de l’affairisme.

Aurelia Beigneux

Communiqué

19 mai 2022

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